Accident ce matin 17/05 à sintil?

Ben je comprends pas trop ta remarque.
Si c est pour dire que chez les parapentistes aussi il y a des risques … je suis bien d acoord avec toi mais je ne vois pas le rapport avec mon message.
Je dis simplement que le message de Luc sur le professionnalisme des WS en proximity flying me parait un peu leger pour laisser a penser qu il n y a pas de risques a la cohabitation des deux activites au meme endroit.

Si le professionnalisme etait le garant d un risque reduit, Corliss ne serait pas a l hosto … (exemple parmis d autres). Je pense que le proximity flying est tres dangereux et sa combinaison avec un sire encombre … ca me parait vraiment trop.

Je n’ai rien contre cette discipline et ne porte aucun jugement de valeur. Cependant, deux élements me laissent perplexes: la différence de vitesse entre ces deux aéronefs, et la capacité à changer de trajectoire du wingsuiter. Je rejoins Akira, cela me semble incompatible avec la pratique du parapente, surtout avec le nombre de pratiquants qui peuvent surgir d’un relief de saint-hilaire à tout instant en enroulant leur thermique.

Même si pour le pilote de la wing suit le fait de passer à côté d’un parapente lui paraît amusant et ‘sans risque’ le simple fait de faire peur à l’autre pilote suffit à rendre cet acte inopportun.

Nous avons eu le même phénomène au début du speedring. Certains pilotes trouvaient très amusant de venir ‘farter le bonnet’ des skieurs. En tant que pilote ayant le contrôle de la trajectoire c’est très rigolo. Quand tu es à la place du ‘gibier’ c’est beaucoup moins amusant. Il est maintenant entré dans les mœurs de respecter une distance minimale pour le confort de tous (il reste toujours des moutons noirs ! :wink: ).

Je comprend donc parfaitement la réaction de Cleer. Le simple respect des autres devrait proscrire ce genre d’interaction non consenties.

C’est aussi pour ça qu’il serait opportun que les base jumper, qu’ils soient en collant, à froc élargi ou en combi ailée se rapprochent de ce forum afin d’avoir un échange de points de vue pour voir si la cohabitation autour de la Dent est possible en prenant en compte tous les arguments, y compris les incidents qu’ils peuvent subir en vol.

Akira, je t’ai compris!

Par contre, au sujet de Jeb Corliss et du professionnalisme, l’argument peut être retourné. Sa volonté de tout calculer, de ne rien laisser au hasard est plutôt le garant d’un risque réduit quand on rapporte ça aux centaines, milliers (?) de sauts qu’il a effectué depuis tant années dans cette discipline à n’en trop douter plus accidentogène que le parapente.

Ouais … c est pas faux pour corliss.
Peut etre qu il serait preferable pour les WS de chuter tot le matin quand le risque de rencontrer un parapentiste dans un thermique est plus reduit.

Nan mais c’est ca nous on s’en fout qu’ils sautent de n’importe où mais pas au milieu de nous, c’est prendre un risque en plus pour pas grand chose !!

Le soucis c est que je suis pas sur qu ils aient beaucoup le choix si ils partent de la dent en WS …

il faut un peu relativiser: le risque de collision ws/parapente est quand-même faible (même si le nbr de ws augmente et que certain comportement nous font peur) par rapport au risque de collison parapente/parapente…

ce ne sont pas les ws qui font que j’évite de voler à st hil mais bien le nombre de parapente qui volent dans tout les senses, ne respectent pas les priorités, les distances de sécu…

le pb avec les ws est le meme qu’avec les planeurs ou les avions de chasse,… la différence de vitesse nous transforme en “méduses” impuissante et que nous somme réduit a faire confiance dans la vision et le pilotage de “l’autre”.

Par ailleurs, même si je ne suis pas adepte du BJ, ou de la WS, le nombre de sites ou ils peuvent pratiquer et leur marge de manœuvre sont encore plus réduits que les nôtres, alors dans l’esprit, ne serait-ce pas à nous à leur “libérer un couloir” ?

Juste une question comme ça… :canape:

Ils ont moins de sites de pratique mais beaucoup plus de marge question météo/aérologie, ça doit compenser. Ils n’ont aucun soucis pour décoller à 17h un jour de vent à 20 km/h en novembre quand ça ne vole plus depuis longtemps à Saint Hil pour les parapentes.

Je suis pas certain que les journees ventee soient tres favorables pour le BASE, il faudrait demander a JKNO.
Au debut (avant de commencer a planer) il faut quand meme ne pas se faire pousser sur la paroi … et avec du vent, ca devient franchement plus complique non ?

a akira : tout a fait ! meme si il peuvent sauter dans d’autres conditions que nous ,y’ ont pas envie de se retrouver face a la falaise ou sans portance ,etc etc … le mieux est que l’un d’entre eux l’explique ici sur le forum avec des detailles ! je n’en fait pas et meme si je m’y interesse serieusement je n’y connait pas encore grd chose !!
http://www.youtube.com/watch?v=Qj7Y-9dGdxo
c’est un lien sur un mini reportage du base/wing avec jeronimo !

Je connais un adepte du base et du parapente qui me disait:
“Vent nul au déco sinon je ne saute pas”
Mais c’est un type très prudent, en tout cas dans sa pratique du parapente.

s’il y avait réellement besoin d’un “couloir”, je suis sur que cela pourrait s’envisger :pouce:
malheureusement, je ne suis pas convaincu du tout par le dit “besoin de couloir”

au début de la wingsuit, ils avaient du mal à passer à st pancrasse (dans la combe à coté de l’école d’escalade).
leur finesse s’est grandement améliorée et maintenant il arrivent à passer sintil … mais c’est en exploitant leur finesse …

Je penche nettement pour le besoin de se faire voir … tout comme les acrobates qui font leur run dans la combe … histoire d’être bien visible des nanas au déco, ou le posé trois-suisse qui se fait trèèèèèèèèèèès rarement quand tu vaches au milieu de la cambrousse.

On pourra tjrs retourner dans tous les sens, tant qu’il y aura le différentiel de vitesse, le problème de visibilité et le peu de capacité d’évitement, on sera toujours limite le carton. Je compare ça à quelqu’un qui voudrait finir un run de KL en ski sur le stade de neige d’une station.
Bon rétablissement à lui quand m^m.

Je me faisais l’image (inversée) d’un engin agricole au milieu d’une autoroute …

Je pense que le risque de collision est faible, mais l’évitement (ou la collision) est entièrement à la responsabilité du WS, le parapentiste est quasi immobile en vitesse relative (et en plus on n’a pas trop tendance à regarder si y’a un truc 500m au dessus de nous en diagonale qui arrive à fond)

Donc nous (parapentistes) ça nous stresse car on ne contrôle rien, mais dans l’absolu si on fait confiance au wing suiteur, tout devrait bien se passer. Entre son départ et son arrivée sur St Hil, la densité de voiles en l’air n’aura pas changé énormément (je ne sais pas exactement combien de secondes s’écoulent entre son départ et son passage sur zone).

C’est un peu comme voler normalement et faire confiance aux autres parapentistes de respecter les priorités à St Hil un dimanche au ras du relief…
Ah zut, mauvais exemple :mrgreen:

Euh…un type très prudent qui fait du parapente et du base :canape:

Oui, moi aussi je trouve ça étonnant!
Comment peut-on faire du base de façon prudente?
Pour le parapente, je comprend car j’en fait.
Conclusion, je vais me mettre au base pour comprendre :wink:

Une petite mise au point s’impose, car comme souvent beaucoups (trop) de conneries sont dites.

Primo, à ceux qui ont peur ou ont eu peur, rassurez vous, on vous voit de trés loin en aile. Nos ailes sont hypers maniables et réactive. Alors stopez svp le débat!..
Deuxio, ce jour la, un coup de radio a été passé à des monos sur la moquette pour les prevenir que des baseux en ailes allez passer! (ce qui se fait rarement!)
Tertio, le pote qui est passé “bas” au niveau de la moquette va trés bien lui, certe il a ouvert bas, mais c’est pas lui qui a impacté. Encore une connerie de raconter.
Pour finir, la personne a tapé en mini-voile, elle a eu de la chance, c’est un quador dans la discipline, mais une erreur arrive vite meme pour les meilleurs. (même Pal Takats c’est fait mal) . Je l’ai vu cette aprem, on lui souhaite un prompt rétablissement.

Quant au besoin de se faire voir pour les baseux… No comment! Nos ailes ont évolués, oui, mais pas au point de choisir une autre ligne de vol que la combe du funi ( ou moquette ) en partant du rocher du midi.

S’il vous plait, arreter de raconter n’importe quoi!

Un baseux et parapentiste et mini-voiliste.