Bravo aux concurrents, ce doit être une sacrée aventure … quand on a la caisse pour marcher et pour grimper !!!
Vraiment impressionnant, ce qu’a fait le gagnant (le Coconea du Airtour !). Vu les conditions qu’ils annoncaient vendredi, je pensais bien qu’ils avaient une chance de boucler, mais après ce week-end capricieux, c’est un réel exploit. Rien que de remonter à la dent de Crolles après une semaine pareille …
Je pense qu’il aurait largement le niveau pour la prochaine X-Alps. Ca lui donnera peut-être des idées pour la suivante …
Hier, un peu avant de poser entre Ugine et Albertville vers 15h30, j’ai aperçu sous mes pieds un gars qui courait le long de la route avec un gros sac sur le dos. Ca devait sans doute être un des participants, et vu la chaleur (j’étais trempé rien que d’avoir plié mon aile), je leur tire mon chapeau.
En espérant que ça vole un peu mieux pour la prochaine édition ! Ils ont pas été veinards sur cette semaine.
Surtout qu’il remonte à la dent après être parti de St Martin d’Uriage, avoir traversé Grenoble (tout ça à pied je précise), et être monté au St Eynard avant. Du St Eynard déco et vol. A cause de la stabilité, il ne fait pas la dent en volant et du coup il pose quelque part sur le plateau et là il remonte à la dent…
Salut le Bandit,
Le gars qui courrait comme un debile au soleil … eh bein, c’était moi
En fait, j 'ai été alerté par un copain sur le web que Delorme avait posé 5 km devant moi.
J’avais prévu d’arreter la course là où j’ai posé mais ca m’a motivé pour essayer de passer devant.
Je sais c’est pas gentil … Pardon
J’ai été me confesser le soir meme auprés de Gerald
Bravo à tous,faut avoir une sacrée pèche.
Quand je pense que j’en ai bavé comme un russe hier aprés midi pour faire une montée de 20 inutes au déco. :bang:
Et ben chapeau, alors, parce que courrir sous cette chaleur, c’est déjà un exploit, mais avec un parapente sur le dos !!!
Je suppose que c’était parce que c’était la fin et que tu jetais tes dernières forces dans la bataille. Tu as réussi à gagner une place ou pas ?
Je pense que ca a payé et que j’ai gagné la place que je cherchais
En effet, comme j’ai vu que si je me bougeais encore une heure, je pouvais gagner une place, j’ai puisé dans mes dernieres reserves pour jouer sur ce dernier coup, le classement.
Le reste de la semaine , je m’en ‘foutai’ un peu. Mon objectif étant de faire le plus de parcours possible. J’ai fini ma semaine un peu avt Albertville. J’aurai bien aimé atteindre la balise de Val Pelouse tout de meme Mais n’est pas bon qui veut
J’avais qd m’entrainer plus. On ne ramasse que ce que l’on sème comme on dit
Ouais ! Et nous aussi on a courru, ramé, transpiré derrière notre écran ! Ce n’était pas gagné de vous suivre en live ! :fume: Mais quand même vachement sympa quand ça a marché ! Et pour marcher… vous savez de quoi je parle :oops:
félicitations à tous les participants !
Sandrine … fatale erreur … l’essentiel, c’est de gagner … Coubertin était un élitiste et ne pensait qu’à la gagne … et je passe tous les défauts de cet homme là et de son copain le curé Didon ( du Touvet ) et de sa formule : Citius, Altius , Fortius .
Bien vu Tibo ! Bertrand et Max ont été les seuls à claquer la balise de l’Obiou en vol, Max le premier parce qu’il avait pris une bulle sur la face S du Thabor pendant que Bertrand s’était fait enfoncer, ce qui l’obligea à se battre plus d’une demi-heure pour rester en vol, avant de partir vers l’Obiou, que Max venait de passer.
J’étais au carrefour de la route de Ponsonnas, au sud de La Mure, avec le suiveur de Max et nous les avions en visuel.
Il faisait atrocement chaud et tout s’est mis en mouvement, nos deux lascars sont montés au plaf puis à fond de barreau vent de cul, entre 60 et 70km/h tout en ne perdant pas d’altitude.
Arnaud Baumy était à Vizille, en basses couches et il ne montait pas, Max le grattait, grattait… et il est passé à 15h58, juste avant la clôture de l’épreuve.
Si la clôture avait été à 18h, Max et Bertrand claquaient tranquilles la balise de la Dent de Crolles et faisaient 2ème et 3ème, Jérôme et Arnaud étaient en bas sans aucune chance de remonter à St Hil.
Tout s’est joué vendredi et samedi.
Vendredi, Antoine Girard dit « le mutant », qui était en tête depuis le départ, était posé à Val Pelouse, en stand by, quand il a vu passer Bertrand et Max. Cela l’a énervé et il a décollé pour leur coller au cul. Au Grand Replomb, c’était tout bouché. Bertrand et Max étaient posés dans le pierrier et se demandaient ce qu’ils allaient faire quand ils ont vu arriver un « dingue » qui s’est jeté dans le pierrier, a emballé sa voile à la sauvage et cavalé vers le sommet, dans le nuage, à la vitesse d’un ascenseur.
Les deux autres firent comme lui, deux pas en avant pour un en arrière, mais ils avaient perdu du temps et « le mutant » redécolla le premier.
Ils étaient ensemble en arrivant à Chamrousse, dans un vent épouvantable. Le « mutant » se jeta dans un trou pourri, la voile dans tous les sens à une vitesse impressionnante. Max et Bertrand, ayant envie de rester en vie, se posèrent au-dessus de St Martin d’Uriage.
Ils avaient perdu la course mais vendredi soir ils étaient 2 et 3… et ils pouvaient se refaire si c’était beau samedi.
Samedi matin, « le mutant » commença à marcher à 6h vers l’Obiou, ses poursuivants vers la Croix de Chamrousse. Max avait les pieds et les genoux dans un état impressionnant, Bertrand juste une ampoule naissante, j’ai eu le temps de descendre à la pharmacie de St Martin pour acheter du Compeed et remonter le soigner.
A la Croix, le vent était N fort, ils ont décidé d’attendre… et c’est là qu’on a vu arriver Jérôme, qui s’est posé au Recoin et a redécollé très vite, puis Arnaud est arrivé juste derrière. Le temps de décoller, Max et Bertrand étaient 4 et 5. Ils se sont posés à l’Alpe du Grand Serre et les autres étaient en vallée, pour attaquer à 6h la montée à l’Obiou.
J’ai beaucoup aimé ce raid, l’ambiance entre les équipes d’assistants, la convivialité et l’entraide.
Le meilleur en vol, ce fut évidemment « mon » Bertrand, qui n’a pas pris de risques et a poudré tous les autres. Meilleur vol depuis le col des Frêtes (posé à St Jean de Sixt), meilleur vol depuis Croisse Beaulet (posé à St Martin d’Uriage) et il avait pour assistante une vieille dame que tout le monde connaît, même à St Hil où je n’avais jamais mis les pieds depuis la Coupe Icare 2007, à mes débuts.
Pour la petite histoire :
Mardi 21 à Aillon le jeune : orages furieux, bivouac dans la voiture pour Bertrand et sous la tente pour moi… sous une immense tente pouvant accueillir 100 personnes.
Mercredi 22 : Bertrand a dormi chez lui et moi dans ma caravane à l’atterro de Planfait. Beaucoup de pluie.
Jeudi 23 : même bivouac au Plan (La Giettaz) avec les Belges et Bill, le pilote néo-zélandais.
Vendredi 24 : excellent lit chez une amie de la mère de Bertrand à St Martin d’Uriage.
Samedi 25 : bivouac 3 étoiles dans une cabane de pisteur non fermée à clé en haut d’un télésiège.
J’ai un peu crapahuté avec mon pilote, pour l’accompagner et lui soutenir le moral.
Col des Frêtes : Bob et Eric accompagnaient déjà Bertrand, je suis montée avec eux pour leur montrer un raccourci.
Croisse Beaulet, c’est 1000m en 2h15, il y avait du monde en haut dont Arnaud Baumy.
A l’Alpe du Gd Serre, j’ai accompagné Max et Bertrand au déco du Merdaret, 700m à la montée (pas de sentier) et 1000m à la descente.
Ce lundi matin, encore 1000m pour monter aux Frêtes et voler un peu, après 10 jours sans. Cela fait du bien.
Avec des conditions météo normales de juin, Bertrand fumait tous les autres, c’est une évidence quand on a vu voler tous les concurrents. C’est lui qui a fait le vol le plus long, qui a le meilleur ratio temps de vol / temps de marche et il est le seul à avoir fini avec des pieds intacts. Ceux qui auraient parié sur lui (dont moi) auraient gagné. Handicaps : la R10 avec laquelle il a volé est celle de Victor Sebe, elle est bien rincée (elle a fait toute la saison 2010 avec Seïko) et il était trop léger, il devait embarquer des cailloux à chaque déco, en plus de l’eau. S’il avait reçu sa R11 à temps pour pouvoir voler un peu avant la course… mais avec des si on en ferait des choses !
Il y a eu quelques pilotes qui ont grillé des cartouches et risqué leur peau. Le mutant à Chamrousse et Gérald Delorme quand il a décollé dans du gros au Gd Colombier. J’étais sur la route descendant à St Jorioz quand je l’ai vu passer derrière le Roc des Boeufs, à plus de 60km/h avec la voile flappant dans tous les sens. Il évita par ce vol 13h de marche et il alla claquer la balise des Frêtes avant de poser à Planfait. Après, il a fait des mauvais choix et il s’est enterré.
Antoine Desvallées a abandonné à cause de ses pieds qui lui permettaient de voir clair la nuit tant il avait d’ampoules, et un peu aussi à cause d’une grosse baisse de moral quand il a vu les copains passer comme des balles au-dessus de lui. C’est un super-pilote et il est très endurant, mais que faire avec les pieds en sang ?
Il y a eu un autre abandon d’un pilote qui s’était bigorné les genoux.
Un seul concurrent est parti vers le sud, un Anglais évidemment. Il n’a jamais été dans le coup.
Au final, je garderai un excellent souvenir de ce raid et je suis partante pour le refaire, et cette fois aider un peu mieux “mon” pilote à gagner. C’est le meilleur et je serai plus affûtée l’an prochain, pour une assistance encore plus efficace.
La voiture de Bertrand n’est pas très abîmée, c’est seulement le bouclier AV qui a été arraché et elle aurait pu rouler si le vase d’expansion ne s’était pas vidé par terre.
45 ans de conduite, zéro accident… et voilà que pour une erreur liée à ma vue qui baisse et à un lascar qui déboulait à 120 je me suis fait surprendre.
J’ai le sentiment d’avoir trahi la confiance d’un ami et je suis au désespoir, et en même temps je suis à pied parce qu’il roule avec ma voiture en attendant que sa Cie d’assurances lui en prête une.
Ce fut une galère ce mardi 21 juin. J’ai attendu longtemps la dépanneuse, puis mon “adversaire” m’a amenée à Albertville, de là j’ai fait du stop pour remonter à Talloires, j’ai récupéré ma voiture et j’ai foncé à La Ravoire (Chambéry) pour récupérer tout le matos dans la voiture de Bertrand avant que le garage ne ferme.
Après quoi j’ai repris la route et récupéré mon pilote à Aillon le jeune. La course pouvait continuer.
Ce qui est fou c’est que la plupart des concurrents ont traversé toutes les Bauges et les Aravis à pied, sous la flotte, avec au passage des grosses dénivelées.
Ce qui est hallucinant c’est qu’ils étaient tous en baskets ! Moi, j’aurais mis des vraies tatanes de rando avec semelles vibram et goretex, question de confort et de sécurité.
Maintenant il va y avoir la X-Alps à suivre. Je roule pour Fifi Barnier, assisté par Hervé Garcia. Fifi a une R11 et une sellette Sup’Air proto modifiée par ses soins, elle pèse à peine plus qu’une Radicale, c’est impressionnant.
Soutenez-les.
Ce week end dans les Vosges, un gars s’arrete net en pleine voie dans la descente du deco vers l’attero. Pas de clignotant, warning rien.
Je freine et m’arrete derriere lui, un peu intrigue.
Et le gars met joyeusement la marche arriere et recule a fond sans regarder dans le retro. Et Bing … pare choc enfonce.
Bon on a rempli tranquillement le constat, le gars etait bien embete, mais bon … que de la tole.
En attendant, les héros ne sont pas fatigués (ou alors pas longtemps ou alors z’ont vraiment faim de vols) …
cf déclarations CFD du 28/06 …
Arnaud Baumy 161.44 km
William Peacocke 77.79 km
Salut Viviane,
Ma vision des choses :
C’est vrai que j’étais un peu énervé d’avoir vu passer les 3 pilotes au dessus de ma tête a Allevard et moi posé!
Je suis allé posé dans ce pierrier au Gd Repmob car c’est le seul endroit ou j’ai repérer un cairn pour trouver le chemin de monté! (Max a posé 5mn aprés moi, Bertrand je ne l’ai pas vu(certainement déja posé))
Pour la suite j’ai volé seul avec personne en vu jusqu’a Chamrousse, par exemple j’ai croisé Max a la moitié de la montée quand je suis redescendu ce qui donne bien 45mn voir 1h d’avance car j’ai redecollé bien haut. Pendant l’approche de Jérôme.
Pour le trou pourri c’est un des rare passage du parcours que je connaissait! C’est celle qui permet de boucler sur Gresse en Vercors, beaucoup l’emprunt le soir. La brise de Grenoble permet de redresser le vent en nord Ouest et de tenir sans être sous le vent des reliefs, j’aurais pu pousser jusqu’a l’Obiou mais comme le vent était de plus en plus fort j’ai préféré stopper mon vol aprés le venturi.
Pour info la masse d’air était beaucoup plus saine sur cette section que celle du Grand replomb à Chamrrouse.
J’étais a ce moment seul en vol sur Chamrousse (info via téléphone, le vent c’est ensuite renforcé). A ce moment il y avait que 15 de nord sur Chamrrousse.
Pour info Jérôme a utilisé le même trou pouuri pour passer le lendemain avec des conditions similaire!
En tout cas Max, Bertrand, Arnaud et Jé m’on vraiment impressioné dans la remonté des Aravis!!! Val Pelouse dans le brouillard, pas de soleil et les autres qui avance comme des balles pour les conditions du jour!
Pour l’arret des vols tôt c’est la régle du jeu, c’est pourquoi Jérôme a pris la décision de courir! De mon côté j’aurais pu poser à St Hil la veille mais j’ai poser à 20h30 bien loin du but…
Oui, vraiment bravo !!!
N’hésite pas (toi et les autres, y compris les suiveurs) à raconter votre progression et vos choix tactiques, c’est toujours interessant à lire.