Perso, je fais un mix des deux:
1/ je monte la voile avec les bras en W, mais en marchant uniquement, ça suffit, la montée est douce, et comme je ne suis pas les dents dans le gazon, je trouve le contrôle visuel est plus facile.
2/ controle
3/ appui ventral et bras tendus en arrière.
… voilàn chacun sa religion
Analyse de quelques décollages
Je fais EXACTEMENT pareil 
P.S. bras en arrière et vent nul voire cul, la voile reste souvent en spi.
Je suis du même.
Eh bien, l’élève brutasse qui essaie de maîtriser sa peur par l’emploi de la force, qui se jette en avant et qui tend les bras devant les mains fermées sur ses élévateurs (qui donne des “coups de poing” dans ses avants en fait) ; déjà vu… et plusieurs fois !
Normalement cet élève là il retourne en pente école. Et franchement, si on lui avait appris une autre méthode, le résultat serait-il différent ? Sachant qu’à priori ce que tu décris est une panne de cerveau dès le premier pas du gonflage.
A+
L
Ben justement, il a appris avec une autre méthode (pas celle que tu pratiques).
Tu cherches à me faire dire des choses que je ne dis pas.
Tu dis
et je réponds “je l’ai vu plusieurs fois” et je décris le cas.
Rien d’autre.
D’ailleurs je ne vois pas pourquoi “physiologiquement” c’est impossible. J’ai fait pas mal d’anatomie, je fais du parapente et comme 777, j’ai vu des cas.
Ben si tu es penché en avant, tu peux pas avoir les bras derrière ta tête… Alors poussés devant dans l’axe du corps peut-être. Mais il y a un autre problème dans ce cas : il est impossible de freiner et donc d’empêcher la fermeture. Bon je vais essayer de monter vite fait ce que je trouve pour parler de cas concret.
A tout de suite 
Quelques retours d’expérience.
1 - Je décolle une bonne cinquantaine de fois par saison au col des Frêtes / Dents de Lanfon et quand il n’y a pas un pet de vent ou quand c’est léger cul on part naturellement dos à la voile… mais la pente est assez forte et si on met les bras à 8h20 la voile va racler le sol et sa montée sera retardée ou impossible => on se croûte, on met en boule et on remonte. C’est sans danger mais désagréable.
La bonne position est alors avec les bras en W à 9h15 ou 10h10, non verrouillés évidemment. La voile monte très bien et la suite est évidente, en cavalant bien quand c’est cul (avec appui ventral évidemment), la pente bien dégagée y aide.
2 - Racler le sol sur une moquette ou sur de l’herbe n’est pas très grave, mais sur des cailloux ? ou sur du gravier poussiéreux avec pente très faible comme à Plaine-Joux ?
3 - Mon pote Pasdoué ne gonflait jamais correctement sa voile, en cause une posture asymétrique, avec une rotation du buste vers la droite et une main plus écartée du corps que l’autre et un peu plus basse.
Bref il ne sentait pas qu’il était tout tordu.
J’avais résolu ce problème de gestion du corps en le mettant en W avec les pouces au contact des épaules. La symétrie et la concentration obtenues, il décollait bien et en sécurité. Quand il fit un stage en école, le moniteur hurla qu’il ne fallait pas faire comme ça et il lui dit de se mettre comme on voit sur la vidéo. Le résultat fut calamiteux : mon pote loupa plusieurs gonflages et se croûta plusieurs fois, il finit quand même par décoller “banzaï” en faisant peur à tout le monde. La fois suivante, à Montmin, il se croûta sous le déco dans des caillasses et des souches pas sympathiques, heureusement sans bobo.
Au passage il avait décidé que, comme je lui avais indiqué une “mauvaise” position qui avait été critiquée par le moniteur, il n’avait plus confiance et il ne ferait plus comme je lui avais montré. Depuis, il n’a quasiment jamais réussi un décollage propre, c’est toujours bordélique et anxiogène pour les autres… parce que c’est évidemment encore pire face à la voile.
La meilleure façon de décoller est celle qui convient le mieux en fonction des conditions, il faut donc - c’est mon opinion et je la partage - avoir plusieurs techniques dans notre panoplie. Quand je vois des pilotes chevronnés courir en marche arrière comme des malades quand c’est un peu cul, se retourner limite et se jeter dans le trou, je ne leur dis pas que je trouve ça extrêmement con mais je le pense assez fort pour qu’ils l’entendent.
J’ai failli me tuer au décollage en octobre 2007 sur la Tournette, avec pour sanction un genou en 8 morceaux, 2 plaques et 12 vis, 10mois sans voler dont 8 sur des béquilles, j’ai eu le temps de lire (et donc d’apprendre) les ouvrages de Pierre-Paul, de voir des quantités de vidéos puis, dès que j’ai pu marcher sans béquilles, j’ai fait du gonflage avec un stress pas possible tant je me sentais fragile. Le premier vol de reprise fut magique mais p… quel stress ! Après quoi je n’ai plus été capable de décoller, je suis retournée en école… avec Pierre-Paul (
mon PP si tu me lis).
Pour ce qui est de travailler la gestuelle au déco je l’ai travaillée, encore et encore, et en faisant la régulation de Planfait j’ai acquis une expérience assez importante.
Mon maître mot : il faut être méticuleux quand on prépare sa voile et très concentré quand on se prépare à décoller, même - et raison de plus - si c’est la millième fois qu’on décolle sur ce site, parce que décoller n’est jamais routinier.

Une belle illustration de la position W.
C’est une bonne méthode de gonflage que j’utilise pour mes élèves de petits gabarits ou pour les voiles qui gonflent mal. Mais en général j’utilise plutôt le départ avec les bras détendus en arrière pour privilégier une traction par la sellette et non par les mains.
A mon avis, pas de recette miracle, mais des solutions variées qui correspondent plus ou moins au pilote et à son aile.
En tout cas, merci a choucas de nous proposer autant de contenu " éducatif "
Je regarde pas mal la chaine flybubble sur youtube qui est vraiment génial, mais l’anglais c’est pas toujours naturel; donc avoir quelques conseils comme ça c’est cool
Je sais pas si il y en a un sur les premiers thermiques ( déja posté ou non ) mais je suis preneur !
Merci encore !
Pour aider les pilotes peu expérimentés qui ont du stress au déco, je leur fais prendre les A en mettant les pouces sur les maillons, ce qui confère une très grande sensibilité et permet un centrage parfait. Cela n’a l’air de rien mais quand un pilote novice “sent” parfaitement sa voile, il évacue une partie du stress et se concentre plus facilement.
Une fois cette sensibilité acquise, j’en remets une couche en suggérant de ne pas prendre les A’ (quand c’est possible) expliquant que de cette manière la voile gonflera par le centre, donc se déploiera plus harmonieusement, et sera moins sensible à d’éventuelles turbulences susceptibles de la faire dévier. J’ajoute alors que pour gonfler ma Diamir, je n’ai jamais pris les A’ mais que cela n’a rien d’obligatoire et je dis au pilote que s’il ne le sent pas il pourra y venir plus tard, qu’il verra alors combien c’est efficace.
Cela n’a l’air de rien, des petits détails comme ça, mais cela contribue fortement à la qualité des gonflages et des décollages, donc cela permet aux pilotes novices d’acquérir plus vite la confiance en eux qui leur permettra de mieux progresser.
Dans les stages d’initiation, tels que je peux les observer, la charge d’apprentissages de base est importante pour les débutants et pas mal de petits détails sont laissés de côté par les moniteurs, qui y reviendront plus tard si l’élève revient en stage. Après mon accident au décollage sur la Tournette, j’ai eu une énorme soif d’apprendre pour ne plus me casser la gueule connement en commettant une quantité d’erreurs.

ça dépend de comment ils stressent
y en a qui stressent en mettant trop de watt de peur que ça ne gonfle pas.
et là au contraire il vaut mieux leur apprendre à lacher les A (juste les tenir dans le creux de la main, sans “pince” comme ça l’élévateur est guidé mais pas tendu) ou encore pour continuer de citer Patrick
(euh je précise code couleur pour bien différencier les 2 méthodes, pas pour dire bien ou mal hein …)
Bonjour à tous, 
Un avis de débutant ? Chez Espace 3D à Doussart, on apprend en W.
J’avoue qu’au début j’ai mis du temps à comprendre qu’il ne fallait pas verrouiller les bras dans cette position. :bang: J’ai cependant gardé cette habitude pour mes nombreuses séances de pente-école cet hiver. Du reste, je finis régulièrement mes session avec un bleu à l’avant bras ! :grat: Preuve peut-être que je ne suis pas encore assez détendu. 
Ne pas as verrouiller je ne sais pas, mais il faut à la fois maintenir le W et ressentir dans les mains ou les doigts ce qui se passe dans les élévateurs. Pour les bleus, en école si tu cours dans la brise, en principe les élévateurs risquent de frotter un peu au niveau des biceps. Tu dois faire une erreur dans ton W. Fais contrôler tes exercices par un moniteur tatillon. 
j’ai eu aussi beaucoup d’ecchymoses à la face interne des bras au début… puis j’ai compris qu’il ne fallait pas bourriner :-)))
Effectivement, mais s’il y a peu de brise, il faut bien courir un peu et avant la montée complète de la voile, les élévateurs vont frotter les bras /au niveau des biceps à mon avis. Regardez ci-dessus la photo en W et imaginera-vous le mec courir sur du plat :mrgreen:
PS: il faut dire que j’ai des avant-bras très peu volumineux sveltes, c’est ailleurs que ça frotte :sors:
Merci Laurent pour le tuto, en regardant ces “erreurs” en vidéo je comprends mieux pourquoi mes moniteurs s’arrachent les cheveux sur mes décollages…
Vite le tuto suivant STP.
J’ai eu du mal retrouver cette vidéo qui si elle date un peu n’en reste pas moins très instructive.
A visionner sans son pour les dépressifs.

miles davis ?