Et bien moi, en formation, je n’ai jamais eu droit au biplace pédagogique … faut dire aussi que je pèse 105/106 kg tout nu alors mes moniteurs y ont peut-être réfléchi à 2 fois… tss! tss! que des petits joueurs …
je sais pas si ça apporte beaucoup un bipéda, probablement un sentiment d’encadrement serein qui amène doucement à voler seul en confiance…
Le bipéda intéressant, c’est plus tard avec un petit vol cross je trouve
Si cela n’apportait pas grand chose je ne vois pas pourquoi toutes les disciplines aéronautiques s’enseigneraient ainsi??? En ce qui nous concerne: pour certains acclimatation avec l’altitude, pour la plupart: visualisation des plans de descente et circuits d’atterrissage, réactivité des commandes (nuancée c’est vrai puisqu’on est en bi ar rapport à une solo), premières sensations en roulis/tangage. Rien que du bon, non?
Il y avait un moment une vidéo qui tournait, de mémoire des vols filmés en GB, avec des passagers qui hurlaient ou partaient dans des fous rires, la séquence la plus drôle était avec un black. Quelqu’un l’aurait sous le coude ?
Les autres disciplines aériennes sont carrément plus engagées.
Tu vois un élève pilote monter seul dans un avion et faire un tour de circuit à 140 km/h tout au feeling ? Ou pareil en planeur, en ULM, …
Par contre en chute, c’est aussi en solo. Et c’est aussi lent un parachute. Lent et simple !
Et puis il y a plutôt pas mal de différence entre un biplace (très camion et plus perfo qu’une aile solo) et une aile école. Donc pas forcément d’intérêt pédagogique.
C’est très bien quand un élève est stressé. Il fait alors son premier vol sous la responsabilité directe d’un pilote et pas la sienne.
Les vols biplace lors de la formation initiale sont rares car il faut mobiliser un moniteur uniquement pour un élève, ce qui pénalise l’encadrement du groupe.
Personnellement je n’ai jamais effectué, en tant que passager, de biplace “pédagogique” et je pense qu’effectuer les premiers grands vols en solo, sans jamais avoir réalisé de biplace avant, laisse des souvenirs impérissables à vie.
Je conseille ceci à mes amis :
si vous voulez juste découvrir les sensations en vol sans avoir l’intention de vous former, faites un biplace !
si vous souhaitez apprendre l’activité, évitez d’effectuer un biplace avant vos premiers grands vols, vous ne le regretterez pas !
Par contre effectuer plus tard un vol en biplace pour se perfectionner ou pour réaliser un vol de distance, pourquoi pas ?
Enfin, c’est juste mon avis personnel…
Pour ce qui est du poids du passager il n’y a pas de souci.
Exemple au Maroc : un accompagnateur du dernier groupe (non pilote) pesait 118 kg et un pilote biplaceur l’a fait voler en biplace sans aucun souci…
si c’est raide et que ça souffle un peu pourquoi pas, mais si il faut courir, franchement ça me fait hésiter. va courir jambes écartées en poussant/portant une personne lourde tu verras comme c’est rigolo
pourquoi veux tu pousser/porter un passager lourd?
je te garantis que si tu me dis de courir quand je suis en place avant et que je mets les watts tu risques fort de te retrouver à l’horizontale tracté par le “mulet” et de décoller du sol avant ta voile :shock:
Je suis 100% d’accord. Honnêtement, on ne sait pas le vendre ce biplace thermique ou distance. Mais tous les pilotes qui sont venu faire une heure de thermique ont compris sans difficulté l’exploitation thermique, les placements dans la masse d’air, la dérive, …
Pour ça c’est un outil fabuleux
Je ne sais pas comment on forme aujourd’hui les pilotes pour la qualification biplace.
Lorsque j’ai passé la Qbi en 1992 (à l’époque elle était donnée de façon ultrarapide à tous les stagiaires, mais c’est un autre débat :grat: ), on nous a toujours appris, lors de notre formation, à mettre le passager à côté (et non pas devant) au décollage et à l’atterrissage.
Courir avec quelqu’un à côté, cela me semble plus facile qu’avec un passager devant !
Et on mettait le passager devant une fois en vol !
Et j’ai vu décoller ainsi une monitrice pro avec un passager bien plus lourd qu’elle ; elle a décollé du sol bien avant lui et elle lui avait expliqué avant le vol qu’il fallait qu’il continue à courir jusqu’à l’envol, ce qu’il avait fait.
J’ai réalisé en tout (en 1992/1993) 16 vols en biplace en tant que pilote et j’ai toujours dit à mes passagers de se mettre à côté de moi pour les décollages et atterrissages.
Remarque : comme je ne faisais que très peu de vols par an, et sachant que je n’avais en fait pas le niveau suffisant pour piloter en biplace en sécurité pour mes passagers, j’ai rapidement arrêté d’en faire : dernier vol personnel en biplace du sommet du Mont Aiguille (le vol de là-haut était encore autorisé !) en 1993.
Depuis, la formation à la Qbi est devenue plus exigeante, ce que je trouve tout à fait normal.
Et l’accidentalité en biplace continue d’être un problème absolument majeur pour la fédération (et accessoirement pour le prix des assurances…).
Si certains le souhaitent, il devrait être possible d’ouvrir un fil spécifique sur les problèmes liés à la technique des vols biplace (décollages et atterrissages, écarteurs souples ou rigides, position du passager, etc.).
A moins qu’il existe déjà un fil à ce sujet ?
C’est classique, le pilote à ski et le passager à pied ? :grat:
Ca paraît a priori branneux comme système: le pilote va forcément glisser plus vite que le passager ne peut courir, et il ne peut même pas se mettre vraiment en chasse-neige pour se freiner, à cause du passager qui lui court entre les spatules…
C’est exactement ce que j’ai pensé en voyant cette vidéo.
Je n’ai jamais vu ça ! :grat:
Pour tous les vols en biplace que j’ai vus avec un pilote ayant des skis aux pieds, le passager en avait aussi !