Comme son nom l’indique, Contribution Sociale Généralisée, ça a toujours été son objet et, contrairement à l’IR, elle a toujours été prélevée à la source, sur le brut de la feuille de paye comme n’importe quelle cotisation sociale.
Je ne vois pas ce qui a changé récemment…
Début 2018, ce sont 2,4% d’assurance-chômage et 0,75% de cotisations salariales maladie qui disparaissent de la fiche paye pour être remplacées par 1,7% d’augmentation de CSG. J’ai toujours du mal à comprendre en quoi ce financement hybride (cotisations sociales employeur et impôt CSG sur la part salarié) favorise la privatisation de la Sécurité Sociale au profit d’Henri de Castries. :grat:
que dalle, ils nous laissent faire toutes les démarches par nous même, ce qui est un peu logique, j’attends pas de mon patron qu’il me tienne par la main.
[edit]
j’en connais aussi qui ont eu des problèmes au retour…ils attendaient que l’administration fasse les démarches à leur place, ça marche moins bien.
[quote]autre exemple : https://www.valeursactuelles.com/politique/leducation-nationale-enterre-son-mega-logiciel-rh-320-millions-deuros-97497
En chantier depuis 2007
320 millions d’euro de développement qui n’ont pas été utilisés… ça mettrait un peu de beurre dans les épinards non ?
[/quote]
L’éduc nat et l’informatique, vaste débat…
Juste 2 exemples:
-quand on faisait l’appel dans mon bahut autrefois on écrivait les noms des absents sur un bout de papier ad hoc et on l’épinglait sur un clou à côté de la porte de la classe côté couloir, un surveillant passait ramasser les papiers et centralisait les absences. Un peu archaïque n’est-il pas?
Fort heureusement ce vieux système indigne du 21ème siècle a été remplacé par un truc informatique, on s’est retrouvé avec un ordi en réseau sur chaque bureau de prof de chaque salle, y avait plus qu’à démarrer l’ordi, entrer dans le soft et cliquer sur les absents, enfin quand l’ordi ne plantait pas et que le réseau fonctionnait… Sans compter les profs littéraires qui cliquaient là où il ne fallait pas! ROTFL
au labo de physique/SVT on avait une douzaine d’ordi portables que l’on gérait nous même, très pratique pour pouvoir les déplacer de salle en salle, que les élèves puissent utiliser des tableurs, faire des recherches sur internet, exploiter et stocker leurs résultats de TP, etc. Bien sûr tout l’étage était alimenté en wifi. Horreur pour l’administration, des élèves de lycée libres d’aller sur le net quand ils étaient devant l’ordi, comme si avec leurs smartphones ils se gênaient… Du coup le rectorat a voulu nous imposer un truc de flicage appelé Magret et en plus sucrer le wifi. On a géré ça façon inspecteur Harry genre ok mais dès qu’on a sur un ordi le début du commencement d’un problème on va faire chier le responsable informatique dans la seconde qui suit et aller le chercher par la peau du cul si nécessaire alors que jusque là on lui foutait une paix royale en se démerdant entre nous, les choses ont évolué vers un statut quo à condition qu’on sucre le Wifi ce qu’on a promis juré de faire la main sur le cœur…
L’année d’après au conseil de classe de la 1S dont j’étais le prof principal quand le proviseur a demandé aux délégués de classe s’ils avaient des remarques à faire l’un de ces couillons en plus de dire que la bouffe à la cantoche n’était pas bonne et qu’il n’y avait pas assez souvent des frites a demandé si les élèves ne pouvaient pas avoir le code wifi de l’étage de physique, le prov lui a dit qu’il n’y avait pas de wifi et le délégué n’a pas insisté quand il a vu le regard que je lui ai lancé après avoir confirmé que non non y avait plus de wifi depuis au moins un an. Le lendemain j’ai expliqué à la classe que non y avait pas de wifi, qu’ils pouvaient s’en servir pour le boulot, qu’ils n’auraient pas le code et que s’ils voulaient s’emmerder à chercher un point réseau filaire dans des classes qui n’en avaient pas ils n’avaient qu’à recommencer à parler de wifi avec n’importe qui…
Je ne sais pas jusqu’à quel point le prov a gobé l’histoire mais plus personne n’a jamais plus entendu parler du wifi à l’étage de physique, à chaque rentrée j’expliquai aux élèves qu’il n’y avait pas de wifi, qu’on s’en servirait quand on en aurait besoin et qu’il fallait fermer leurs grandes bouches, ça fonctionnait nickel!