apprehension systématique?

Salut,

avec qq dizaines de vols au compteur, j’ai moi aussi la petite trouille quand je vais voler. Souvent quand je monte dans la voiture, les yeux rivé vers le ciel pour voir si ça va le faire. C’est systematique quand je vole seul, quasi jamais quand on est plusieurs.
Apres, comme je fais beaucoup de vols rando, je pense qu’il y a une petite pression supplementaire a savoir si les heures de marche vont etre recompensées par le vol!
Apres je suis bien concentré et detendu pendant la prevol, la pression monte un bon coup quand je prends les commandes et les avants… et tout disparait des le premier pas de la course d’envol effectué! Ensuite que du bonheur!
Par contre, j’ai deja renoncé pas mal de fois quand je ne le sentais pas, et cette petite trouille est pour moi un petit rituel pour faire mon tour d’horizon des facteurs qui vont determiner si je vais voler ou non.
A mon avis, ne perd pas cette “peur”, elle est benefique car elle permet la concentration et est une maniere “d’entrer” dans le vol (ou pas…). D’ailleurs je la retrouve avant de skier un couloir engagé, avant une course en montagne qui envoie un peu, avant de faire un saut de 8m en canyon, avant un rappel de 60m en speleo… bref on reste des humains pour qui voler n’est pas naturel… mais tellement bon!
Bons vols!

A la Team Semnoz, on a peur :

  • quand on appelle Madame, après 5 heures de vol
  • quand les thermiques s’éteignent

A part ça, pas peur :sors:

Pas moi ! A tous les coup j’y ai droit. Des que je tire sur les ‘A’ c’est fini par contre je l’ai encore un petit coup pendant l’approche.

'lut :coucou:

quand tu parles d’appréhension moi je vois comme le “trac”. :grat:
Mélange d’excitation et de retenue :jump: :? :? :?
J’m’ explique! :prof:
j’ai aussi très souvent ce petit noeud comme un “éveil des sens” au moment d’aller voler.
Tout plein d’inquiétudes:
-" pas assez de vent,mouises!" :bang:
-“Trop de vent, faire gaffe à pas me faire reculer ou arracher!” :affraid:
-“je vais pas faire 200 bornes pour que le site soi sous le vent!”
-“réveil toi dijiou! va pas falloir avoir les pieds dans le même sabot!”…

toutes ces inquiétudes légitimes :mdr: , mêlées aux infos captées au déco,
style:
nébulosité,voiles en l’air,sensation des rafales dans le visage,état de ma forme suivant les conditions… font que dans ma petite tête ça s’est mis à bouillonner parapente pour m’amener le plus proche du “100% fonctionnal”

en gros, une check list mais version humaine. :grrr2: :pouce:
Et si la boule n’est pas partie totalement(ce qui est rare :wink: ) je peux encore choisir de partir voler mais avec un voyant interne qui me dit:
-" mef’! va pas te foutre dans le rouge !"

[quote]A la Team Semnoz, on a peur :

quand on appelle Madame, après 5 heures de vol
quand les thermiques s’éteignent
A part ça, pas peur
[/quote]
:mdr: :mdr: :mdr:

J’ai eu qq apréhensions à la suite de vrac/sketch qui se sont accumulués un peu trop vite à mon gout, …

Avant, je n’avais rien, …
Depuis, ben j’ai “dominé” ma trouille (elle m’a qd meme pourri pres d’1 mois de vols), mais maintenant je suis serein.

J’ai plus la “peur” de faire de mauvais choix tactiques et de placement que la peur de voler, …
Donc ce sera “PLUS MAINTENANT” mais au prochain gros vrac cela risque de revenir :wink:

Normal !
Evite de tirer sur les ‘A’ pendant l’approche, tu verras, ca ira beaucoup mieux !!!
:sors:

He bien quand on a quelque chose d’indicible comme cela, il faut y préter attention, il y a des choses que l’on ne gère pas et donc il faut analyser son comportement pour corriger ce qui cloche, par exemple les battements cardiaques ou bien le fil de la respiration (la je parle en vol).
J’ai remarqué que je suis souvent moyennement détendu mais je dois faire un effort pour m’analyser moi meme … et donc corriger le truc… par exemple et faisant une respiration controlée. je pense avoir l’apprehension de l’envènement inconnu.

Sinon je n’ai aucune apprehension avant de décoller (meme celle d’aller au tas). 8)

Ben c’était moi, et j’ai été pas mal surpris de voir que j’étais le seul… :oops: M’enfin je vois finalement qu’au Semnoz non plus on n’a pas peur! :mdr:

Après, c’est peut-être une question de définition. Sur un déco surpeuplé, que je ne connais pas, etc., je peux ressentir un certain trac, mais une appréhension telle qu’elle était décrite dans la question, à l’idée même d’aller voler, non, je ne crois pas.

Par contre, j’ai ressenti un truc assez proche pendant un moment avec les décrochages. J’en tapais de temps en temps tout seul dans mon coin, et après deux détentes, dont une suivie de surpilotage, je sentais comme une légère boule au ventre quand j’étais en vol et que j’envisageais un décro. J’en ai refait en siv, puis j’étais un peu tendu au premier que j’ai refait hors siv, et maintenant ça va bien.

Concernant le fait que cette appréhension puisse être utile: peut-être, mais pas forcément non plus. Elle peut aussi occulter d’autres choses importantes ou devenir trop présente et réduire la concentration ou l’assurance du pilote.

J’ai pas répondu non jamais car à mes débuts, c’est arrivé. Pas toi Mathieu ? Sinon on a alors pas répondu pareil mais on est dans la même case.

Ah bah je vois que je suis pas le seul à faire tard ce soir… :mrgreen:

Non, je me souviens pas de ce genre d’appréhension à mes débuts. Une grande concentration bien sûr, que je retrouve parfois quand les conditions sont particulières et que je pense que le déco ne sera pas forcément évident, mais pas d’appréhension, de crainte, ou autre sentiment négatif.

A mes tout premiers vols, je me souviens que mon raisonnement habituel c’était de me dire “t’apprends avec un professionnel, compétent, qui sait ce qu’il fait. Alors applique-toi pour faire ce qu’il te dit, et ça roule!”. Du coup je me concentrais, et ça ne laissait peut-être pas de place à de l’appréhension.

ha ok ok, on est alors bien pas dans la même case… :mrgreen:
Moi a mes débuts, même avec un pro, j’avais la p’tite boule dans l’estomac ! Et c’est bien revenu sur mes premiers vols autonomes !
Mais maintenant… plus…

Par contre pour le couché tard, on est dans la même case ! :mrgreen:

Je suis contant de voir que ce fil voit le jour parceque pour ma part et bien j’ai aussi “le trac”, “Peur”, “la boule au ventre” c’est assez difficile à décrire mais ce qui est sur c’est que ça n’est pas agréable. Je ne l’avais avant sauf au tout début au moment de l’apprentissage du parapente.
Par contre je pense savoir quand s’est venu… Je pense à un déco raté avec décrochage après le déco et juste ce qu’il faut pour pas toucher la planète, et une autre fois ou je n’arrivais pas à descendre. Mais ma pratique a beaucoup diminuée et je pense que s’est lié.
Donc pour me sentir bien et voler serein je pense que je dois voler plus souvent et faire plus de gonflage (j’en fais jamais).
J’ai 140 vols, et je fais depuis 2 ans moins de 10 vols par an.

J’ai lu quelquepart (sur ex-panding knowledge, :prof: http://www.expandingknowledge.com/Jerome/PG/Main.htm) que le cerveau garde le souvenir des prises de risques et qu’il transforme cela en angoisse une fois suivante. :twisted:

Effectivement récemment j’ai pu entendre un sauteur a la perche francais aux jeux olympiques dire qu’il devait se forcer devant la hauteur de la perche pour oser tenter le saut, même les meilleurs doivent surmonter leur inhibitions !

Donc je comprend qu’il s’agit d’un équilibre entre actions raisonnables et actions avec engagement, effectivement c’est notre jugement qui va faire la séparation et notre jugement est altéré de facon inconsciente. Et l’inconscient je n’en parlerai pas … sauf peut etre faut il faire un peu de PNL avec des ancrages, mais la je m’égare, ne suis pas compétant sur ce sujet.

Au sujet des incidents que tu as vécu, mon avis est de bien comprendre ce qui est arrivé soit avec une vidéo soit par des témoins, car sur un événement rapide on a tres peu d’informations seul sur notre comportement et réactions et les comprendre c’est les corriger, ou bien faire un stage en école pour bénéficier de bons conseils. Un SIV aussi fait bien peur et mal au coeur mais apres on a une vrai idée de ce que notre voile pourrait faire et celle des autres pilotes aussi.

Arf je suis content, je suis pas le seul à appréhender parfois le décollage… Une fois en l’air, il n’y a pas de soucis. Cette boule au ventre, je l’ai surtout lorsqu’il y a du monde qui regarde, ça me fout le trac. Pour calmer un peu la chose, je fais des gonflages lorsque c’est possible. Les seuls cas ou il n’y a quasiment pas de stress, c’est quand on attend tous, qu’une bouffe salvatrice arrive et qu’on se rue en hurlant sur le déco :speedy: . Dans ce cas là, j’ai pas le temps de stresser :mrgreen:

Dans la langue originale c’est qd meme bcp mieux :
Das Geheimnis, um die größte Fruchtbarkeit und den größten Genuß vom Dasein einzuernten, heisst: gefährlich leben.

[quote]Das Geheimnis, um die größte Fruchtbarkeit und den größten Genuß vom Dasein einzuernten, heisst: gefährlich leben
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Bien qu’apprenant l’allemand depuis maintenant 7 ans , je suis toujours incapable de sortir une phrase correcte, donc je pouvais pas traduire… Et puis la version anglaise reste bien plus élégante :mrgreen:

Bien qu’apprenant l’allemand depuis maintenant 7 ans , je suis toujours incapable de sortir une phrase correcte, donc je pouvais pas traduire… Et puis la version anglaise reste bien plus élégante :mrgreen:
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heu,
permets moi de ne pas aller dans ton sens.
Du Nietzsche en anglais a autant de saveur que les copies de Bordeaux venant de je ne sais où, de camembert chinois ou de feta danoise.
Il n’y a rien de mieux que l’original, et la langue de Goethe a autant de charme et subtlités de celle de Molière… ou de Shakespeare.

mode Flood on/

[quote]heu,
permets moi de ne pas aller dans ton sens.
Du Nietzsche en anglais a autant de saveur que les copies de Bordeaux venant de je ne sais où, de camembert chinois ou de feta danoise.
Il n’y a rien de mieux que l’original, et la langue de Goethe a autant de charme et subtlités de celle de Molière… ou de Shakespeare.
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Bien. J’ai donc voulu changer de signature , en prenant celle-ci :
“When once you have tasted flight, you will forever walk the Earth with your eyes turned skyward, for there you have been,and there you will always long to return.”

Mais bon en fait elle est pas bien, parce que c’est du De Vinci, et qu’on va sûrement me la traduire en italien pour m’embêter…
Du coup j’arrive pas à trouver de citation en anglais d’origine, qui soit en rapport avec le vol libre :mrflood:

mode Flood off/

Plus sérieusement, même si une citation traduite dans une autre langue est moins authentique, elle garde le même sens (et en plus j’aime plus trop l’allemand) donc je peux pas me résoudre à la changer…
Bon je vous laisse, il y a des bons cums dehors :dent:

[quote]heu,
permets moi de ne pas aller dans ton sens.
Du Nietzsche en anglais a autant de saveur que les copies de Bordeaux venant de je ne sais où
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déjà que le Bordeaux c’est immonde a boire :canape: