pour reprendre un peu le fil original , c’est plutot humain d’avoir peur au decollage, par contre celui qui n’a plus la moindre appréhension,et qui n’a plus peur …lui pourrait facilement se mettre en danger…
apprehension systématique?
on pourrait tourner ça aussi de la façon suivante :
ceux qui ont toujours peur … risquent plus ! (la peur entraîne l’hésitation et donc le sur-accident.)
:bien/mal:
exact…et entre les deux il y a un juste millieu,le commun des pilotes …
:coucou:
Je crois que je suis pas forcément d’accord…
Pour moi il y a quand même deux choses un peu différentes: d’un côté une peur précise, liée à certains facteurs spécifiques (p. ex. ne pas être rassuré quand ça se bouscule un peu en l’air, ou ne pas être à l’aise par rapport à un déco très ventilé, etc.) et d’un autre côté une peur “générale” à l’idée même d’aller voler.
La première est normale, c’est le signal d’alerte en cas de problème. Mais à mon avis, la seconde est moins souhaitable. Et je crois pas qu’on ait besoin d’avoir peur pour être concentré ou attentif, ça peut même facilement faire l’effet inverse, avec le risque que la peur accapare l’attention du pilote.
Quand on regarde les conditions avant de partir voler puis à nouveau au déco, il n’y a pas vraiment de raison d’avoir peur puisqu’on a encore le choix d’aller plutôt faire une pétanque. Puis une fois l’analyse faite, il n’y a théoriquement plus de raison ou d’intérêt d’avoir peur.
Par exemple, si je suis à mon déco habituel, que les conditions sont telles que je les pratique et les apprécie régulièrement, avec ma voile habituelle, etc., ben je vois pas trop de raison d’avoir d’appréhension. Et je ne vois pas vraiment ce que ça peut apporter. :grat:
Edit: Blue vient d’écrire à peu près la même chose en beaucoup plus clair et plus concis (mais quand même avec quelques fautes d’ortographe en plus! :mrgreen: )
j’ai corrigé les fautes :canape:
Que ce soit déconseillé d’avoir peur ou non, je suis très souvent “tendu” au déco. Je souffle un coup avant de faire ma “danse de prévol” et encore un fois avant de gonfler la voile, pour évacuer cette tension. En fait la prévol elle-même fait diminuer la tension.
Si ça ne m’arrive pas, c’est que je suis sur un site connu et que les conditions sont super calmes. Je suppose que l’expérience venant (dans looongtemps vu mon nombre de vols) je serai tendu dans moins en moins de situations.
Puisqu’on a déterré ce fil de discussion, je vais répondre aussi.
Au contraire pour moi le décollage est un moment de vrai plaisir (sauf si j’ai l’impression que les conditions peuvent me dépasser bien sûr).
C’est un moment d’intense concentration où je rentre dans ma bulle, avec cette prévol qui s’enchaîne. Comme une transe, un moment de passage entre deux mondes…
Je suis à la fois encore là mais déjà ailleurs. Les conversations autour de moi se font lointaines et si je réponds encore ce n’est déjà plus vraiment moi.
Une sorte de sas pour le rêve…