Dans ce cas, tu pourras transmettre à ton moniteur que même s’il a assuré sur la gestion de l’incident, il a pas assuré sur la prévol.
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Gilles
Dans ce cas, tu pourras transmettre à ton moniteur que même s’il a assuré sur la gestion de l’incident, il a pas assuré sur la prévol.
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Gilles
Mouais, désolé de jouer les rabats-joie, mais je suis quand même un peu décontenancé quand je lis ce récit.
Du soaring au 9ème vol pourquoi pas.
J’ai moi même fait mes premières armes en ascendance, en dynamique (restit dans mon cas) à mon 15ème vol. C’est super car cela permet de réellement comprendre le fonctionnement de son aile en virage, de mieux comprendre les mouvements à cabrer ou à piquer de l’aile, d’apprendre également à craber et à se placer dans la sellette.
Seulement, en arriver à voler dans des conditions ou on se fait reculer je trouve ça vraiment pas normal avec si peu d’expérience.
Si tu as décollé avec un vent moyen, sans te faire arracher, il aurait fallu anticiper et aller poser dès que tu sentais que tu commençais à plus avancer. Sans attendre qu’on te le dise.
Le vent forcît progressivement en général, tout l’art est de savoir dire stop avant d’atteindre un point de non retour, surtout sans accélérateur !!
Ou alors se mettre bras haut et trouver en se décalant une zone ou le vent est plus faible, avant de se retrouver dans une situation à se faire reculer derrière.
Du coup, la t’es obligé de faire les oreilles ce que je trouve pas franchement très safe proche du sol en soaring, ce qui te prive d’un pilotage efficace.
C’est vraiment une manœuvre d’urgence faute d’anticipation.
C’est sur qu’avec peu de vol c’est difficile de faire son évaluation des conditions, mais déjà à ce niveau la, il faut apprendre à penser par soi même et ne pas attendre les conseils d’un moniteur.
a++
Ta premiére erreur est de ne pas avoir d’accelerateur branché, mais il me semble que faire les oreilles alors que ça forcie, en est une deuxiéme tu peut te faire encore plus reculer, dites le si je me trompe!, l’accélérateur même débutant est indispensable, en connaitre son usage aussi.
Aprés si il n’y a pas de bobo, c’est le principal,et prendre leçon de ton erreur aussi.

Dans ce cas la, si j’ai bien compris, faire les oreilles permet de descendre plus vite poser. Si crashman était encore haut, c’était une solution pour lui faire regagner le sol rapidos, sans attendre que ça continue à forcir et qu’il finisse pas se retrouver dans une situation merdique;
Dans l’absolu, oui la vitesse sol est réduite avec les oreilles par rapport à une voile ouverte… A moins d’avoir un accélérateur à associer aux oreilles … !
ok, au tant pour moi :? , la je comprend mieux le coup des oreilles!
OK, chacun sa méthode. Toutefois, quand on regarde les différents niveaux du passeport FFVL, la gestion de l’accélérateur n’est mentionnée qu’à partir du niveau BLEU, pour le brevet de pilote, et sauf erreur de ma part, pas avant (niveaux blanc, jaune, orange, vert - brevet initial). Il est vrai que je ne suis pas moniteur, et que je devrais probablement la fermer dans le cas présent ne connaissant pas complètement les circonstances du vol de crashman, mais un débutant qui n’a que NEUF vols ne devrait pas avoir à s’occuper de son accélérateur, sachant qu’il faut connaitre toutes les conséquences de l’usage de l’accélérateur, et l’avoir installé, réglé correctement avant de l’utiliser. Ce n’est généralement pas à 9 vols que l’on en est capable.
En l’occurrence, si j’étais crashman, je tirerais la conclusion suivante de cette expérience:
ce n’est pas forcément parce que quelqu’un (qu’il soit moniteur, ou a plus forte raison qu’il ne le soit pas) te dit que tu peux te mettre en l’air que ça te dispense d’analyser la situation par toi même. Au bout du compte, comme dit le dicton “c’est toi le pilote” et c’est toi qui va devoir assumer le vol
plutôt que de monter tout de suite un accélérateur je me dirais: comment puis-je savoir si j’ai besoin d’un accélérateur ou pas, et je me dirai qu’avant de voler ben faudrait que je regarde la météo, et que sache estimer si la brise est forte ou pas, si le vent météo est fort ou pas, s’il y a des risques que ça devienne fort une fois en vol, voire j’investirai dans un anémomètre…
je me garderai dans un coin de tête que dans notre activité, la vitesse est une alliée, que l’accélérateur est un accessoire important (mais que quelquefois, y en a pas besoin, pasqu’on a des trims à la place), et qu’il faut apprendre à s’en servir intelligemment dès que sa progression le permet
En matière de pédagogie, il n’y a pas que les vols qui partent du Col de la Forclaz et qui finissent à Doussard le 15 juillet à 9:00 du matin. Il n’y a pas non plus que les vols que chacun ici a pu faire pendant son stage init.
Il y a une grande multitude de sites, combinée à une grande multitude d’aérologies, combinée à une grande multitude d’individus. On va ajouter là dessus les caractères et compétences de chaque membre de l’équipe enseignante, et tu comprendras facilement que tout l’art d’un (bon) moniteur est de mettre en adéquation tous ces facteurs.
À partir de là, le passeport de Vol Libre n’est qu’un support et l’adapter un signe d’intelligence. L’objectif du niveau vert est l’autonomie sur site connu en conditions calmes. Si c’est à ce niveau que je veux emmener mon élève, et que mon site nécessite de savoir gérer les oreilles accélérées, je lui apprendrai avant de lui filer son brevet initial.
Moi, j’adapte tellement qu’il est rare qu’un élève fasse du gonflage avant le 3ème jour, et qu’il y passe plus de 2 demi-journées.
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Gilles
Salut Gilles,
entierement d’accord avec toi, l’adatation est le propre de l’homme…et le parapente demande un max d’adaptation (on devient des super-hommes en somme :sors: )
par curiosite, tu fais faire quoi a tes eleves les 2 premiers jours si ils ne font pas de gonflage? Vol biplace pedago, cours theorique…
merci
Mais il arrive, parfois, que meme un cador du parapente ou un moniteur, puisse se faire surprendre par un brusque changement météo sans que ce soit vraiment de la faute de qui que ce soit (ça ne t’ai jamais arrivé?). Et que meme un site qui ne necessite pas en général de “savoir gérer les oreilles accélérées” réserve parfois quelques surprises. Shit happens. Bref, sans en savoir plus que ce que nous raconte crashman, incriminer le pilote ou son encadrant c’est un peu juste du blabla de forum. (et perso, j’aurais eu du mal à gérer l’accéléro en plus de tout le reste à mon 9eme vol)
Bi péda et théorie en relation directe avec ce qu’ils ont vécu. Mes élèves passent au gonflage quand ils sont capables de se placer en bi dans la masse d’air en sécurité et poser en autonomie. Bref, tout le vol sauf le déco. J’ai pas encore trouvé le moyen de faire faire le déco au passager en bi ; je pense que de toute façon, la participation du non-pilote en bi est trop importante pour qu’un élève puisse en tirer quoi que ce soit de positif. Et c’est pour ça qu’en deux séances de gonflage, ils abordent déjà le face voile. Ils savent ce que ça fait de déplacer son corps ou de tirer sur une commande et progressent très vite.
Ce type de formation est basé sur le fait que le parapente et le delta sont les seuls sports aéronautiques où on envoie un élève dans le ciel en solo sans qu’il n’ait jamais quitté le sol des pieds sous ce type de machine. Dans toutes les autres activités, on apprend d’abord en binôme.
En plus, cette méthode est bien adapté à moi ; d’abord parce que je suis seul BE en Guyane et que je peux pas être en même temps au déco et à l’atterro. Donc, avoir des élèves qui savent déjà atterrir, c’est reposant. Ensuite parce que quand tu envoies un élève pour la première fois dans le ciel en formation classique (sans bi péda), l’élève est stressé, et très souvent le moniteur aussi. Et je considère que j’ai suffisamment de cheveux blancs comme ça… Et enfin, parce que le parapente ne me fait pas vivre. C’est juste mon deuxième métier. Parce que s’il me faisait vivre, le prix de ces stages qui sont en fait quasiment des cours individuels devrait être au moins doublé pour être viables.
Un cador a le droit de se faire surprendre. Il n’engage que sa propre peau.
Je considère qu’un moniteur qui se fait surprendre dans son activité d’encadrant n’a pas fait correctement son travail, et le jour où ça m’arrivera, je me poserai de sérieuses questions sur ma capacité à encadrer. Dire “shit happens” ne va pas aider ce moniteur à progresser.
Et dans le cas de notre ami crashman, un des intervenants de ce fil a dit qu’il n’était pas rare sur ce site de voir des brusques augmentations de vent. On ne peut même pas dire que le moniteur se soit fait surprendre si c’est un phénomène récurrent. Et je considère que laisser décoller un élève sur ce type de site sans accélérateur est une faute. Mais ça n’engage que moi.
Pas si tu l’as déjà fait en école sans stress à des moments où tu n’en avais pas besoin.
Merci pour les explications
, ca semble assez interessant comme facon d’aborder la formation, et les eleves doivent effectivement aborder le vol solo avec beaucoup plus de confiance…tout ca n’est effectivement pas facilement transposables a toutes les ecoles, sauf a proposer des formations individuelles beaucoup plus couteuses.
Pour ma part, j’ai appris en club-ecole, en treuille, et j’ai adore le fait qu’on prenait le temps de bien assimiler (formation etalee sur de nombreux week-ends) et tout ca dans une ambiance detendue - d’autres preferent les formules condensees, donc comme pour tout, il faut faire le tour de ce qu’on recherche et se lancer dans la formation la plus adaptee a ses attentes…si tant est qu’on ait le choix!
bon, j :floodstop:
perso je trouve bizarre qu’on ne parle que de l’accélérateur et à aucun moment du placement dans la masse d’air : venturi connu, rester en avant du relief…
Je pense que s’il on fait du soraing, meme pepere,il faut absolument monter l’accelero, quel que soit le nb de vols, meme si on s’en sert pas ou qu’on sait seulement s’en servir qu’en theorie ! 
Et meme a la pente ecole ! je me suis fait avoir un jour ou j’etais a la pente ecole avec un peu de vent et ou c’est rentré d’un coup alors que j’etais en l’air.
Ben je me suis retouver a faire du surplace et plus avancer… puis avancer un peu des que ca ralentissait… puis a nouveau arreter etc… jusqu’a sortir enfin devant et avancer franchement. 
Un mono m’ayant vu (j’etais en solo à la pente ecole) m’a dit “mais il est où ton accelero ?!”
“Ben dans mon sac, mais je sais pas comment le brancher ?” :grat: on l’a banché aussitot ! :jump:
Et un jour lors des mes tout premiers vols en autonomie, a Luchon en Mars, ben la brise s’est mis en route pile poil dans la vent arriere, je m’en suis pas bien rendu compte, du moins un peu mais pas tant que ca : c’etait en fait surtout pres du sol que ca soufflait. J’etais haut, du coup j’ai fait une grande vent arriere mais je ne voulais pas me retrouver au dessus de maison, donc j’ai viré juste avant pour faire une grande finale. :twisted:
Et en fait je me suis retourvé scotché a plus avancer en final a la limite des maison derriere moi… :evil: Pas tres confortable cette descente vertical sans trop de marge, j’avais jamais utilisé l’accelero avant cela, mais je me suis dit que c’etait le moment ! donc j’ai utilisé pour m’eloigner suffisament confortablement et ensuite relaché pour continuer ma descente vertical. Le vol d’apres etait similaire, meme si ca avait baiser un peu, mais ce coup ci j’avais tourné bien plus tot ! :twisted:
Donc, pour moi je conseille toujours de monter l’accelero meme si il sert a rien au debut … normalement ! :roll:
Ca ne donne qu’une possibilité de plus au cas ou ! 
Norbert
Dans le nouveau dossier de http://www.voler.info/ sur le vachage publié hier, on y parle entre autres d’arbrissage.
Lien direct : http://www.voler.info/media/vachage.pdf
Pour info… il m’est déjà arrivé de ne plus avancer un jour où je n’avais pas d’accélérateur (je ne le monte jamais en acro, car c’est tout un binz avec les maillons largueurs). J’ai accéléré à la main en tirant sur les crocs fendus. C’est dur et ça fait mal aux doigts, impossible de tenir ça longtemps, et en plus on ne pilote plus rien. A 9 vols on ne fait pas ça naturellement.
Mais quand même, c’est possible. C’étaient mes deux centimes d’euros.
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Bi péda et théorie en relation directe avec ce qu’ils ont vécu. …
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Ce type de formation est basé sur le fait que le parapente et le delta sont les seuls sports aéronautiques où on envoie un élève dans le ciel en solo sans qu’il n’ait jamais quitté le sol des pieds sous ce type de machine. Dans toutes les autres activités, on apprend d’abord en binôme.En plus, cette méthode est bien adapté à moi ; d’abord parce que je suis seul BE en Guyane et que je peux pas être en même temps au déco et à l’atterro. …
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La méthode de Gilles me parait très intéressante même si coté stress elle ne doit pas être innocente non plus tant que l’on n’a pas reçu confirmation du posé vivant posé content.
Très juste aussi sa remarque sur la normalité dans beaucoup, la plupart des activité de l’apprentissage en binôme. Juste, n’y a t’il pas une obligation de la FFVL d’un enseignant au déco et un autre à l’atterro. Bon cela ne concerne peut-être que les écoles agrées FFVL et n’aurait dans cas (dans tous les cas) pas force de Loi même si c’est une recommandation de la fédération délégataire.
C’est certain qu’il m’aurait plu d’"apprendre ainsi plutôt qu’avec 40 (oui, quarante) autres stagiaires de l’UCPA au Lachens en septembre 2000, mêmsi on disposait de trois encadrants, enfin … un BE et deux apprentis-BE (depuis ils ont du en former des stagiaires …)
Bonne soirée,
il me semble que l’époque, que j’ai connue, du premier grand vol sans bi pédagogique préalable est révolue
me gourge-je ?
La méthode de Gilles me parait très intéressante même si coté stress elle ne doit pas être innocente non plus tant que l’on n’a pas reçu confirmation du posé vivant posé content.
Je dois te dire que je stresse moins dans ces conditions que quand j’étais sur un petit atterro à réceptionner les premiers vols après 2 ou 3 jours de pente-école. Une fois de plus, je répète le site est adapté, avec grande plage de plusieurs centaines de mètres en sable pour atterrir, pas de gradient. Et 9 fois sur 10, je fais décoller mes gars, je les rejoins dans le ciel en bi ou en solo, je leur fais faire des exercices, et je pose avent eux pour m’assurer qu’ils atterrissent dans les règles. Ces jours-là, c’est zéro stress.
Juste, n’y a t’il pas une obligation de la FFVL d’un enseignant au déco et un autre à l’atterro. Bon cela ne concerne peut-être que les écoles agrées FFVL et n’aurait dans cas (dans tous les cas) pas force de Loi même si c’est une recommandation de la fédération délégataire.
Si tout à fait. C’est dans la charte des efvl. Après, tu peux te foutre d’être efvl ou pas, c’est ton affaire. Ben nous, on est efvl. Il a fallu que je présente le projet pédagogique par écrit, et qu’il soit confirmé par le CTR qui nous a rendu visite, et en bonne adéquation avec le site de pratique. C’était le cas. Donc, pa ni pwoblem.
il me semble que l’époque, que j’ai connue, du premier grand vol sans bi pédagogique préalable est révolue
me gourge-je ?
Oui ! Tu te gourges-je… :lol: