Tout le monde n’a pas les moyens de faire de l’enseignement parapente en dilettante ! :lol:
arbrissage !
C’est bien pour ça que j’ai précisé que ce type de stage au même prix qu’un stage tradi n’était pas viable ! Et même si on a sans doute des exigences en termes de qualité d’enseignement, on fait pas le même métier, mon cher Patrick. En tout cas pas de la même façon.
Quand je pars voler avec des élèves, ma femme me dit : “Ah, tu pars encore faire ton bénévolat”. Elle n’a pas entièrement tort…
J’espère juste que toi et moi avons la même définition du mot dilettante, qui en a plusieurs dont certaines pas trop flatteuses.
Si ca ne t’ai jamais arrivé, tu dois donc être le Chuck Norris des moniteurs de parapente, bravo
De mon côté j’ai entendu assez d’anecdotes de BE compétents expliquant comment ils ont du, parfois, poser leur(s) élève(s) en catastrophe à cause d’une entrée de brise impromptue ou d’un changement de météo imprévu, pour me dire que ce n’est pas un truc complètement impossible ou inimaginable dans la vie d’un moniteur qui fait bien son boulot (ou alors ce sont tous des toquards irresponsables, mais j’ai un peu de mal à y croire).
Il me semble aussi que laisser entendre sur un forum, sans en savoir plus que cela, à un pilote débutant que son moniteur est peut être, lui, un toquard irresponsable, n’est pas forcément super responsable non plus. Mais bon.
C’est sans doute qu’on est pas tout à fait d’accord sur le mot “surprendre”.
Dans le cas décrit par crashman, le moniteur se fait surprendre.
Le même moniteur avec un crashman qui aurait un accélérateur et qui aurait appris à s’en servir en conditions calmes ne se serait pas fait surprendre.
Poser ses élèves “en catastrophe” n’est pas forcément se faire surprendre, si le reste a été suffisamment bien anticipé.
Dans le monde du parapente, il y a une grande “pudeur” dès qu’il arrive un incident. Regarde le fil du carton à Vallouise. Personne n’a cité le nom du pilote, et surtout, personne ne fera publiquement une analyse critique de la situation (si c’est évidemment possible le cas échéant), mais par contre, on entendra chuchoter à droite et à gauche des hypothèses plus ou moins loufoques. Je ne suis pas dans cette optique, et si l’incident de ce fil a correctement été décrit ici et que les faits sont avérés, je me porte personnellement volontaire pour aller dire au moniteur que c’est un tocard irresponsable.
il ne faut pas oublier que toutes les ailes, quelle que soient leurs catégories se font scotcher de manières différentes,
il me semble que l’on a tous ou presque eu le cas de se retrouver en soaring ou en vol et de côtoyer une aile qui en conditions calmes a moyenne a un bon comportement, mais qui passé un certain niveau d’aérologie se mettent presque d’un coup a “l’ancre” refusant de sortir de cette zone ou elle semblent si bien, alors que les autres ailes passe cette zone sans même ralentir, si tant est que l’on est pas le pilote de cette fameuse aile.
et ce moment là ne peut être anticipé tant qu’il n’a pas été vécu.
a contrario, quand on rentre dans une zone ou l’on sent que l’on commence a être scotché il ne faut pas perdre de temps a espérer que le vent va baisser, il faut au contraire chercher a rejoindre au plus vite la dernière zone ou on avançais et en soaring chercher par tout les moyens d’avancer devant le relief et de monter afin de sortir de la zone de venturi.
Sans vouloir argumenter pour argumenter, mais quand même…
Il n’ y a rien dans le récit du vol de Crashman qui puisse indiquer que le pilote et le moniteur ne se sont pas retrouvés dans une situation “exceptionnelle” ou “imprévisible” et que n’importe qui à leur place, y compris toi, ne se serait pas fait “surprendre”, quel que soit la définition que tu attaches à ce mot, de la même manière.
Le site de Doeulle est un site approprié pour les débutants, aucun danger particulier n’y est à signaler, ni aucun phénomène récurrent type entrée de brise en fin de journée.
Par exemple : http://www.vol-libre-cadurcien.net/nos_sites.aspx#Douelle ou http://federation.ffvl.fr/structure/153/sites/46006
Comme le dit le passeport FFVL et comme dit plus haut, l’apprentissage de l’accélérateur ne fait pas partie de l’apprentissage du pilote débutant ni du brevet initial. Il est admis généralement, qu’un pilote débutant n’a pas à se mettre en vol dans des conditions nécessitant l’usage de l’accélérateur. Et, again, rien dans le récit de Crashman ne nous dit s’il s’agissait de conditions cool de soaring du soir dégradée par une entrée de vent imprévisible, ou s’il s’agissait de conditions dans lesquelles on évite de mettre en l’air en débutant.
Tu es completement libre évidemment d’imposer l’usage de l’accélérateur à tes propres élèves, et tant mieux pour eux, mais, au vu des infos qu’on a, remettre en doute la qualité d’un formateur face à son élève parce qu’il ne le fait pas est quand même un tout petit peu à côté de la plaque, IMHO, et pas forcément génial pour la suite de l’apprentissage du gusse.
Le mieux pour Crashman serait sans doute d’en rediscuter avec son moniteur et d’autres pilotes expérimentés de son entourage, pour savoir si le moniteur a fait une connerie ou s’il s’agit d’un des “shit happens” qui, quoi qu’il arrive et aussi prudent qu’on soit, font partie intégrante de notre activité et de la plupart des activités liées à la nature.
Ça va être ma dernière intervention, parce que si tu veux pas comprendre, j’y peux rien.
Mais l’essentiel du boulot d’un moniteur est d’éviter le type de situation décrit par crashman.
Alors si tu considères que faire poser un gars aux oreilles en marche arrière dans un arbre alors que ça aurait pu être évité fait partie du boulot de moniteur, ben on a juste pas la même conception du taf.
–
Gilles
[quote=“Gilles Silberzahn,post:47,topic:46728”]
Le truc c’est que tu n’en sais juste rien de savoir si ca aurait pu etre évité ou pas, ce qui ne t’empêche pas de dire à ce débutant que son moniteur est un gros naze, ce qui n’est pas forcément bon pour lui et la suite de son apprentissage, et que si ta solution c’est d’imposer quoi qu’il arrive l’accélérateur en vol aux débutants dès le stage init, pourquoi pas, mais ca remet juste en cause la philosophie et le programme de l’enseignement tel qu’il est vu et institué par la fédé et, je parierais lourd, par 95% des écoles en France. Mais pourquoi pas, on discute hein…
Haha. Fastoche. Toi même.
Messieurs, messieurs, un peu de calme !
N’ en venez pas aux mains tout de même !
:mrgreen:
C’est ta faute aussi si les gens s’engueulent! T’avais qu’a pas finir dans un arbre, tout le monde serait resté calme! 
rhooo l’aut, il est quasiment responsable de la sécession de la Guyane française et il prend ça à la rigolade :mdr:

And I’ll drink to that! (t’as vu, on parle déjà plus la même langue…) 
Si ta réponse, c’est d’utiliser la mauvaise foi pour déformer les propos que j’ai tenus ici, te gêne pas pour moi. Je suis assis au bord de la rivière en attendant de voir passer le corps de mes ennemis…
En tout cas, d’autres ont compris.
Wa l’aut, comme il y va, faché tout rouge… (bois quand meme un peu d’eau quand il fait chaud).
Après relecture du post original et de ce que crashman nous dit ci-dessus, je me permet à nouveau d’insister sur un point qui me parait important: Le “eh bien si je l’ avais installé, ca m’ aurait evite bien du souci” n’est pas du tout certain. Peut être que oui, peut être que non, et la situation aurait peut être pu être pire.
Si je me réfère à la dernière édition de PP MENEGOZ, “Le parapente s’initier et progresser”, je constate que l’usage de l’accélérateur n’est traité que dans le dernier point du chapitre 5 “éléments de perfectionnement”, page 179. la section sur l’accélérateur se termine ainsi:
“une bonne utilisation de l’accélérateur relève d’un pilotage de haut niveau”, et clos les chapitres sur le pilotage. Je suis enclin à suivre les conseils et déclarations de PP MENEGOZ et à m’en faire l’écho, même s’il est probablement possible qu’un niveau débutant de pilotage n’entraine pas obligatoirement une mauvaise utilisation de l’accélérateur…
mais le risque existe … et en ce qui concerne crashman, …
connait-il les conséquences de l’utilisation de l’accélérateur, mis à part le fait que sur une voile école ça peut lui faire gagner entre 5 et 10 km/h (et encore !)
lors des 8 vols précédents avait-il eu le loisir de régler et d’essayer son accélérateur ?
était-il scotché loin ou près du relief ?
en situation de stress, jambes bien tendues sur l’accélérateur, ne se serait il pas crispé sur ses commandes de frein ? :vrac:
Du point de vue de la gestion des risques, il me semble que nous avons là une situation potentiellement dangereuse, sauf bien sûr si le pilote débutant a déjà intégré tout cela, ce qui n’est pas forcément impossible, en fonction de ses capacités d’adaptation et de son moniteur … mais bon, who knows ? :grat:
Pour citer encore PP MENEGOZ: “la relation avec son moniteur est primordiale” (page 33 du bouquin cité) donc, crashman, tu as eu plusieurs son de cloche par rapport à ton récit, et ça peut t’enrichir, mais sur ce forum, nous avons tous des niveaux et des vécus différents, et je/nous pouvons raconter des conneries … c’est comme au bar de l’atterro
il y a de tout … alors, comme déjà dit plus haut, débriefe avec ton moniteur, sans chichis
Bons Vols

Alors que toi, quand tu finis dans un arbre, les gens s’engueulent pas, au contraire, ça fait juste marrer tout le monde à la buvette ! 
(désolé, pas pu m’empêcher, trop tentant
)
Nous sommes bien d’accord : “une bonne utilisation de l’accélérateur relève d’un pilotage de haut niveau”. Je pense (j’ai pas le bouquin) que PP nous parle ici d’une utilisation visant l’efficacité (en transition), et pas forcément de pousser sur le barreau dans le but de se sortir d’un mauvais pas.
Mais je soutiens que l’apprentissage de l’utilisation de l’accélérateur peut se faire dès le premier vol (même si je le fais plus souvent au 2e), pour peu que les conditions en soient réunies. Évidemment que si tu attends le jour où tu te fais reculer pour apprendre à te servir de ton barreau, tu risques d’être un peu crispé par l’affaire. Je te rejoins donc quand tu dis que l’accélérateur ne lui aurait pas forcément été d’un grand secours si il n’y avait pas goûté avant en conditions calmes.
Pour enseigner le vol, un encadrant doit tenir compte des facteurs topographiques, aérologiques et humains (côté enseigné comme enseignant) et faire sa salade avec ces trois facteurs. Si il ressort de cette salade que mon élève doit apprendre à faire des posés 3-6 pour pouvoir assurer sa sécurité, je vais tout faire pour les lui enseigner au plus vite, même si cela contredit les préceptes édictés par le Passeport de Vol Libre ou par PP lui même malgré l’immense respect que je lui porte.
Alors oui, peut-être que 95% des écoles suivent ce type de progression. Sans doute que pour une immense majorité d’entre eux, ils trouvent que ça convient parfaitement à leur conjonction Site/aéro/public/enseignant. Peut-être que pour une insignifiante minorité, c’est qu’ils ne se sont jamais posés la moindre question. En ce qui me concerne, ça ne convient pas à ma conjonction, donc je l’ai adapté, c’est tout.
Et je pense que mettre un élève dans un arbre doit pousser l’équipe encadrante à se demander ce qui ne va pas dans son enseignement. Et que si la réponse est “shit happens”, le schmilblic aura pas beaucoup avancé.
Et au fait, pour le débrief, je plussoie à mort.
euh non, là tu changes de site : il n’est pas adapté à l’apprentissage 
@crashman : si tu ressens un besoin (là tu t’es demandé s’il ne fallait pas connecter ton accélérateur), dis-toi qu’il y a un truc et que c’est toi le pilote, même à peu de vols.
C’est clair… Avec un site pareil, on serait mieux au bar… 
Cela me parait beaucoup plus pertinent que les chicaneries sur le moment d’introduire l’accélérateur dans la progression.