Ce qu’il veut dire c’est qu’avec un parachute courant, décrocher ou engager une vrille (départ en négatif) est accessible à tout le monde tellement la sortie de la manœuvre est tranquille en remettant bras hauts (profil genre radeau pneumatique, calage tolérant, entrées d’air énormes, suspentage court, allongement “absent” et bord d’attaque mou).
En mini, la sortie est trop violente et potentiellement létale pour être envisagée par le non-sportif.
Il me semblait que des travaux assez récents définissaient la catégorie “mini” essentiellement en fonction de la charge alaire.
Un modèle de voile serait “mini” lorsque dans sa fourchette de poids il atteint au moins 5 kg/m2 de charge.
Si on considère l’esprit de cette définition, une XL dont la fourchette de poids lui permet d’atteindre une charge alaire de 5 est une mini mais si elle est “volée” à 4,5 ce n’en est plus vraiment une…
Pourtant Jérôme C définissait sa mini-mario de 20 ou 22m² (je ne sais plus) utilisée au saint hil airtour 2011 comme une mini-voile, et non comme un parapente, alors que la charge alaire était très similaire.
Pour des raisons de comportement essentiellement.
Hello POB, c’était le proto final de la Mini Mario, 20m2…le printing de série n’était pas encore défini, donc avait un printing de Mario:-)
voili pour la précision.
Mon exemple est sans doute minoritaire, mais quand je lis que la mini voile est une activité très dangereuse, pour des pilotes très expérimentés, je me dis que ça dépend quel est l’objectif suivit. je vole en parapente depuis 1995. je me suis mis à la mini il y a un an. Mon objectif, voler léger, serein, et allier rando en montagne et vol. Je suis un pilote plutôt tranquille et léger.
Je vole en spiru 18.5. Franchement, je ne vois que des avantages. Pour moi attéro et déco aussi facile qu’en parapente, possibilité de voler en thermique, gestion des fermetures beaucoup simple qu’en parapente (à condition de ne pas surpiloter biensur !), maniabilité, matériel léger et robuste. Et la cerise sur le gâteau, je vole serein, sans le stress que je pouvais avoir jadis en parapente. que du bonheur quoi !
Bon, ce n’est que mon point de vue… évidemment c’est pas fait pour faire des bornes, mais faut savoir ce qu’on veut. ça reste un excellent compromis !!!