Assurance

Il le pourrait, par le jeu de dispositions CONTRACTUELLES et de conventions inter-assurances. Piwaille a l’air de dire que c’est le cas général.
Je ne semble pas avoir accès au CONTRAT IA proposé par la FFVL (contrat n°XFR0080948AV16A d’AXA CORPORATE SOLUTIONS), la “notice d’information” est muette sur le sujet des pluri-assurances.

Merci d’arrêter de dire que je confonds RC et IA. Je n’ai JAMAIS dans cette discussion parlé de RC, et toujours insisté que je visais explicitement l’IA.

Oui Marc, sur le coup tu es un peu “bouché”, car tu réduis les IA à un simple versement de capital décès. Or il existe de nombreuses autres garanties possibles dans une IA : rente au conjoint, rente d’éducation, rente viagère, rente d’invalidité, indemnités journalières en cas d’incapacité, prise en charge de la perte d’autonomie, remboursement des frais d’obsèques…

Alors OUI, TU AS RAISON, les capitaux décès se cumulent.
Mais c’est très rarement le cas des autres garanties comprises dans un contrat de prévoyance type IA. Et ça dépend des conditions générales de chaque assureur. Donc il est faux d’affirmer que les garanties de plusieurs IA se cumulent : ça dépend des IA, ça dépend des garanties.

C’est plus clair ?

Mon grain de sel (humide ce jour)

Elle a le grand mérite d’exister et reste très raisonnable à mon avis (A MON AGE!!!)
Pour une assurance décès (tout risque, même maladie et parapente) je paye 10 fois plus qu’ici (restreint au parapente) à même capital garanti
Pourtant j’ai bien conscience que (sur l’année 2018) j’ai beaucoup plus qu’une chance sur 10 de vous quitter sur crash aéro que par tout autre moyen

NB C’est la première année que je prends l’IA. Wowo tu y es certainement pour qq chose Tu ne prêches donc pas totalement dans le désert :trinq:
l’an prochain, si mon aile me prête vie, j’arrêterai l’assurance décès classique hors de prix pour les séniors

C’est amusant car je ne la prend pas/jamais (pour le biplace non plus d’ailleurs) car je ne lui trouve pour mon cas perso aucun intérêt.

Déjà parce que j’ai le souhait de mourir très vieux durant mon sommeil en rêvant à tous les beaux et nombreux vols de ma jeunesse… en tant que retraité.

Mais surtout et c’est évidemment un choix partagé avec ma famille ce ne sont pas ces 10000 € (ou même plus) qui leur seront d’un vrai réconfort si je disparaissais.

Alors bien entendu cela n’est vrai que pour moi et ma famille et que pour ce sujet comme pour beaucoup d’autres, chacun doit réfléchir à son cas personnel et à ce qui est important pour lui et ses proches. J’ai la chance d’être aimé, d’aimer et aussi de m’aimer et du coup ; j’ai la ferme intention et je m’y applique de durer le plus longtemps possible.

:bisous:

ce n’est pas aussi le cas de plus de 99% des assurés décès ??? :lol:

Je ne sais pas (?) Au vu et à entendre les philosophies de vie de certains (aussi ici sur le fofo) et comment ils envisagent par exemple, la conduite auto/moto et/ou le Vol-Libre, j’ai sincèrement des doutes. :grat: Mais bon, à chacun de répondre pour lui… à lui.

Pour ce qui est de l’IA, c’est sûr que 10000 € ce n’est pas rien et que suivant la situation familiale de chacun cela demande réflexion pour déterminer ce que cela peut avoir ou non comme intérêt pour les siens si un accident fatal devait arriver. Là aussi finalement, ce n’est que philosophie de vie !

:forum:

10000 €, c’est l’assurance IA de base proposée par la FFVL (pour une prime annuelle de 51 €).
Mais on peut prendre des options complémentaires qui vont de 15000 € à 150000 €, soit un capital total couvert de 25000 € à 160000 €.
Les primes sont bien sûr liées au capital garanti.

J’ai pris pour cette année le choix 10000 € + 30000 €, soit un capital couvert de 40000 € (ce capital est doublé en cas d’invalidité à partir de 51%).
Et j’ai payé pour cela : 51,00 € + 60,50 € = 111,50 €.
On peut trouver cela cher ou pas, mais 40000 € cela pourra aider (s’il devait m’arriver quelque chose de grave) mon épouse, mes 4 enfants et mes 5 petits-enfants…

De plus j’ai pris le complément “sports de nature” (supplément de prime de 6 €), ce qui couvre l’IA de base (soit 10000 €) pour de multiples sports de nature (autres que le vol libre).
Comme je continue à faire du ski de randonnée, de l’alpinisme, de la randonnée à pied, un peu d’escalade… , si je passe sous une avalanche et que j’y reste, l’assureur de la FFVL versera donc 10000 €, même s’il ne s’agit pas de vol libre.

Marc

Ce n’est pas parce qu’on aurait pas intérêt à la prendre, que la fédé n’aurait pas intérêt à en proposer une (genre, ça entre dans le deal commercial avec les assureurs, par exemple, voire un peu forcée même)…

Et en plus des clauses multiples des contrats, de l’intérêt qu’on peut y trouver ou non sur le papier, il faut y ajouter les pratiques. Par exemple, l’info ci-dessous, si elle est exacte, change la donne en école. Et il y a surement d’autres pratiques du même genre qu’on ne connait pas forcément.

Quel merdier… et on est en train de parler de plusieurs milliards d’euros globalement.
Bref : vive la Sécu ! (qu’on vient de se faire piquer totalement maintenant.)

Derob

C’est hors contexte. Mais enfin quand on en veut à la terre entière, on est pas à ça prêt !
Pour participer à un débat (je veux dire activement, autrement qu’en donnant un avis ou en posant des questions), il faut se renseigner un minimum.

Pour info : une RC couvrira les dégats occasionnés par l’assuré SI et seulement SI il est responsable ! Et donc je remets dans le contexte maintenant. Donc la solution de facilité, qui va dans les sens des assurances, je te l’accorde, c’est de prendre une IA. Auquel cas, l’assureur prend en charge les frais médicaux, de l’élève sans que le binôme moniteur - élève n’ait à précisément expliquer les responsabilités des uns et des autres.

Et cette petite intervention du méchant pro est gratuite rassures-toi

A+
L

Il me semble que dans le cadre d’un stage, l’élève est sous la responsabilité du moniteur (de A à Z en init, de façon moins constante en Perf et autres).
Tout accident devrait être présumé être de la responsabilité (pas nécessairement la faute) de l’école.

Sauf sans doute à pouvoir prouver que soit c’est juste un aléa mineur à peu près inévitable de l’activité physique (entorse en posant à l’attéro dans des conditions normales et adaptés) ou une faute directement imputable à l’élève qu’aucune “bonne pratique” aurait pu éviter (ex: élève volant dans des conditions normales et adaptées à son niveau, pour lequel l’école avait pris des précautions permettant de de penser qu’il serait raisonablement attentif et réactif, et qui se fout aux arbres en n’écoutant pas les instructions radio).

De mon point de vue, la RC de l’école devrait être engagée par défaut, et lui reviendrait la charge de la preuve qu’aucune bonne pratique professionnelle supplémentaire n’aurait pu éviter l’accident, et qu’elle n’en est donc pas tenable pour responsable (je n’ai pas dit “coupable”).

C’est sûr qu’en incitant les élèves à prendre une IA, on se défausse commodément de ce risque. Et on évite à toutes les parties de longs et douloureux procès.

Je ne voulais pas entrer dans ce débat ici (je te rejoins Hub), mais simplement souligner que, questions assurances :
*) il y a la difficulté de comparer les différents contrats, et le droit qui va avec
ET en plus,
*) les différentes pratiques (ce n’est pas écrit dans les contrats).

Derob

Dans le cas d’un élève qui en gonflant son aile sur pente école en bas d’une pente école et qui en mettant son pieds dans un “nid de poule”, la responsabilité du moniteur n’est pas évidente. Or ça fait une grosse partie des déclarations en école.
A+
L

Oui, c’est pour ça que je mentionnais “aléa mineur à peu près inévitable de l’activité physique (entorse en posant à l’attéro dans des conditions normales et adaptés)”…
Ca fait partie des alea normaux dont l’élève est supposé avoir accepté l’éventualité (et la responsabilité) en s’engageant dans une activité physique.

(En supposant que le terrain choisi par l’école soit un minimum cohérent avec une pratique pas trop risquée. Un terrain plein de trous, de parpaings et de fers à béton, ça ne le ferait pas, bien sûr…)

Dans l’état actuelle de la législation (cf, voir à ce propos la problématique des sites d’escalade) je ne parierai pas un kopeck sur ; qu’un juge dédouane de sa responsabilité une école ou le moniteur, suivant le contrat qui lie les parties, si un élève pour une cheville en pente-école attaque en responsabilité civile l’école et in-fine l’assureur faute d’un arrangement.

Ce qui ne signifie évidemment pas un quelconque jackpot pour lui. Puisque même si très probablement l’école ou le moniteur se voit reconnu responsable et donc l’assureur tenu d’indemniser, faut-il encore qu’il y ai quelque chose à indemniser…

C’est certain que l’IA est une alternative mais qui a l’arrivée, en tous les cas pour une cheville, probablement n’indemnisera pas un cent non plus. Puisque le “Pretium Doloris” estimé par les experts ne sera certainement pas suffisant pour franchir le seuil des 15% de franchise d’IPP. Bref, retour à la case départ.

C’est vrai et ce n’est pas un secret, que les souscriptions d’IA permettent d’améliorer le ratio primes sur sinistres. Ce n’est pas pour rien par exemple que la souscription de la garantie “secours et rapatriement” est soumi à la souscription préalable de l’IA. Le secours-rapatriement peut couter cher alors que l’IA.

Maintenant si tout le monde ne prend plus l’IA proposée par la fédé, il est plus que probable que notre RCA augmentera. Alors surtout que ceux que cela rassure ne se gênent pas pour y souscrire à cette IA.

En sport, il y a la notion de risques acceptés… heureusement sinon tous les accidents qui arriveraient sous la responsabilité d’un club ou d’un pro pourraient ouvrir lieu à des indemnisations.

Tout à fait d’accord avec toi !

Mais il y a clairement une tendance lourde à judiciariser à tout va les pratiques sportives encadrées par des professionnels.
Il suffit de voir comment des clients attaquent parfois en justice des guides de montagne professionnels parce qu’ils ont reçu une chute de pierres ou qu’ils ont subi une coulée de neige lors d’une sortie en ski de randonnée.
Il y a une vingtaine d’années de tels recours n’auraient jamais eu lieu, mais maintenant il faut à tout prix un “coupable” dans les accidents, quels qu’ils soient, de façon à recevoir des dommages et intérêts. :grat:

Les clients veulent de plus en plus essayer des activités sportives de nature réputées à risques, avec bien sûr un risque absolument zéro à la clef (“le grand frisson” avec une sécurité absolue).
Et le professionnel est là pour évacuer absolument tout risque associé à cette pratique. :grat:

Mais certains accidents de vols en biplace professionnels ne relèvent pas de cette logique lorsque le professionnel enfreint de toute évidence les règles élémentaires de sécurité de l’activité (vol dans les nuages ou en conditions trop fortes…).

La responsabilité d’un professionnel peut être clairement engagée dans certains types d’accidents, mais si le passager se foule une cheville à l’atterrissage il va être difficile de faire porter la responsabilité au pilote !

Marc

euh…
a l’atterrissage rien de bien compliqué, suffit de dire qu’on est arrivé un peu vite au sol et le passager n’y est pour rien ! :wink:

Officiellement, le pilote est responsable en biplace dans TOUS les cas, sauf lors des phases “sportives” ou nécessitant la participation du passager. Je pense que l’atterrissage est en obligation de résultat.
Donc forcément couvert par la RC du pilote

A+
L