Je plussoi!; Une de trouvée ce soir sur mon petiot de 2 an et demi: minuscule à peine plus grosse qu’une tête d’épingle. J’ai posé les yeux dessus sinon quasi impossible à repérer. Ça me gratte partout maintenant et ca va être plus dur à repérer dans la toison d’été que j’ai un partout. :clown:
faisait gaffe à l’aine et aux aisselles en particulier.
a+
arnaud
Si la température continue de monter, la tique sera la grande gagnante
La tique, quelle que soit son espèce, est un animal d’une patience bouddhique. Perchée sur sa branche, elle est capable d’attendre et d’attendre encore, jusqu’à ce qu’un hôte de valeur passe à sa portée. Elle se laisse alors tomber sur lui, fiche sa tête dans son épiderme et se gorge de son sang jusqu’à plus soif.
Avec le réchauffement climatique, cet arachnide acarien colonise petit à petit des étages végétaux qui lui étaient jusque-là interdits par le froid. Et c’est ainsi que depuis quelques années, la Haute-Savoie voit arriver de plus en plus de ces satanées bestioles, et notamment dans des zones aussi surprenantes que les hautes vallées, pourtant réputées froides.
Mais la tique a réservé à sas malheureux hôtes une nouvelle surprise indélicate. Deux chercheuses suisses de l’université de Neuchâtel – Coralie Hermann et Lise Gern – ont démontré récemment que les tiques infectées par certains agents pathogènes bactériens survivent mieux aux périodes chaudes et sèches que leurs congénères saines.
Ne restera-t-il que les plus dangereuses ?
Et c’est ainsi que la borréliose, responsable de la fameuse maladie de Lyme, permet aux tiques de mieux vivre la chaleur. Nos chers acariens se déshydrateraient moins en étant porteurs de la borrelia.
Le problème révélé par cette découverte relève du darwinisme, qui dit que seule les individus les mieux adaptés à leur environnement survivent. Il en fut ainsi de la phalène du bouleau, avec l’avènement de l’ère industrielle en Angleterre. Le papillon gris se fondait sur l’écorce du bouleau pour échapper à ses proies… Jusqu’à ce que les bouleaux se couvrent de suie. Et là seules les phalènes les plus sombres, jusque-là proies faciles, furent épargnées par leurs prédateurs, pullulant à la place des grises.
En montagne ou en forêt, prenez gare aux piqûres de tiques
L’image de la souffrance, d’apparence, elles ne la renvoient pas. Florence Dussoliet, 46 ans ; Bruna Roche, herboriste. Annéciennes. Atteintes de maladie de Lyme. Infection tenace qu’une tique leur a injectée en 2009 pour la première, en 1985 pour la seconde, au gré d’une balade en forêt, d’une pause dans un champ.
Ce qui ne pourrait se confiner qu’à l’anecdote a bouleversé leur quotidien. « Mon état général s’est dégradé, se souvient Florence Dussoliet. Amaigrissement, douleurs articulaires, des moments d’épuisement total, des troubles de la mémoire, moins de résistance au stress… » énumère-t-elle, montrant les boutons et plaques rouges qui parsèment encore bras et jambes.
« La tique réussit à vous sauter dessus puis elle remonte, elle remonte… Je n’ai développé des troubles hépatiques que fin 2010. Puis j’ai vu pousser un énorme ganglion sous le bras. » Maintenant, elle récite les protocoles, bactéries, traitements, professeurs qui touchent de près ou de loin à la maladie de Lyme. Surtout celui de Marseille, messie à ses yeux, dont l’équipe a levé son mystère médical… plus de trois ans après les piqûres.
Réagir vite en cas de piqûre de tique
« On souffre car on nous dit que l’on n’a rien, alors que la bactérie attaque le cerveau, la mémoire. » Désormais rendue au rythme de deux cachets d’antibiotiques quotidiens, elle guérit doucement. Mais doit subir, toujours, les crises matinales et nocturnes que lui impose la pathologie. « En France, elle est au centre d’un véritable déni ! »
Séjours à l’hôpital, paralysie des bras, ennuis cognitifs, elle les a vécus, également, Bruna Roche. Pourtant elle a le recul et la joie de celle que nourrit le sentiment « d’être bientôt guérie ».
Piquée en 1985, diagnostiquée en 2009, elle porte un message d’espoir. « Une piqûre de tique ne mène pas forcément à la maladie de Lyme : il faut simplement la prendre au sérieux. Se la faire enlever en pharmacie. Aller voir son médecin pour suivre un traitement aux antibiotiques. »
Elle, soumises à des crises de coups de fatigue de plus en plus rapprochées, n’a jamais pensé, en 25 ans, que l’insecte pouvait en être le responsable. Des médecins belges, finalement, l’analysant de la tête aux pieds, finiront par lui découvrir ce problème immunitaire. « Le pire est que comme on n’est pas certain que vous avez Lyme, on refuse de vous soigner ! »
L’idéal serait sans doute des guêtres (mais lesquelles ?) et/ou des pantalons à lacets en bas, non ?
A moins de s’enduire pieds et bas des jambes avec un répulsif. Mais lequel ? :grat:
ROTFL OU alors il faut mieux t’isoler, pas de signe de chaleur animale, la tique sournoise reste en attente…
Mais en arrivant sur le déco, tu dégrafe ton corsage pour offrir ce thermique à ceux qui sont déja en vol ROTFL
Non, un pantalon ne suffit pas et, je ne sais pas pourquoi mais les solutions de Goofy ne m’ont pas convaincu
Je passerais bien les chaussettes par dessus les pantalons, ça va peut-être marcher pour les tiques mais j’ai peur que ça fasse fuir aussi les minettes :lol:
Je vais mettre ça la prochaine fois:
C’est pour les chevaux à l’origine. :clown:
Selon moi, le port de guêtres (avec zone élastiquée qui plaque la guêtre contre la chaussure en bas + en-dessous du genou, ça se trouve facilement à Décat*** par exemple, ou dans n’importe quel magasin de chasse ou de randonnée) limite l’entrée des tiques par le pantalon, mais ces sales bêtes trouvent toujours un moyen de se faufiler, et si pas d’entrée possible en bas, elles remontent !
C’est la même histoire avec les chaussettes par-dessus le pantalon, donc garde tes chances avec les minettes fb73
En répulsif, je connais le Butox, insecticide utilisé pour les bovins/ovins. Quand je travaillais dans des zones très infestées, je m’en pulvérisais sur le bas du pantalon (toxique donc je n’ai jamais mis en contact direct avec la peau, par précaution !)
En tout cas, je vous recommande vivement l’inspection minutieuse quand vous rentrez chez vous. Effectivement, différentes études s’accordent à dire que les risques de transmission des maladies (les tiques peuvent être porteuses d’autres joyeusetés, il n’y a pas que la maladie de Lyme !) sont faibles dans les 48 premières heures (et encore moins si c’est le jour-même).
Le tire-tique, testé et approuvé aussi !
Surtout ne jamais utiliser d’éther ou autre produit car ça peut provoquer une régurgitation chez la tique, et donc transmission de maladie à ce moment-là : ce serait quand même très c** d’être contaminé en enlevant la tique !!
Après extraction, ne pas oublier de :
détruire la tique (niark-niark :twisted: ), soit par écrasement complet (attention, c’est bien résistant), soit par combustion…
passer un coup de désinfectant style alcool à 70° sur les outils utilisés pour l’extraction (tire-tique, pince à épiler) et sur la peau à l’endroit de la morsure
Il est normal que votre peau conserve pendant 2-3 jours un petit point rouge autour de la morsure (qq millimètres) ; en revanche, si une tâche rouge se développe ou que vous ne vous sentez pas très bien (un peu comme une grippe), allez immédiatement chez votre médecin et insistez sur le fait que vous avez été “mordu” par une tique.
Comme déjà dit précédemment, les risques de maladie de Lyme sont encore rarement pris au sérieux par le corps médical et c’est bien dommage, car prise très tôt, elle peut être facilement soignée par une semaine d’antibiotiques oraux ou l’application de pommade spécifique !
Un petit mot pour la fin quand même : vigilance et précaution, oui / paranoïa, non : toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladies (mais le % est très variable selon les régions), et si elles sont enlevées rapidement, les risques sont minimisés.
PS : désolée pour le pavé (pour mon premier message en plus !!), mais je suis très sensibilisée par le sujet étant donné que je travaille en forêt, parfois dans des endroits infestés de tiques car beaucoup de gibier…
Je me permet d’intervenir car, même si ce n’est absolument pas réciproque, force est de constater que les tiques raffolent de mon corps! :roll: (à ce titre, comme avec les moustiques, nous ne sommes pas tous égaux, et certains semblent être des mets de choix pour ces sales bêtes!).
La tique est un animal parasite qui connaît plusieurs stades d’évolutions.
Or dès son plus “jeune àge” lorsqu’elle n’a encore que 3 pattes, elle est déjà très vorace et s’attaque à tout ce qui passe à sa portée! :evil: C’est ainsi que je me suis retrouvé après avoir passé 5 mins pieds nus dans l’herbe avec pas moins de 17 individus avides de sang qui me remontaient les mollets! :affraid: :affraid: Des trucs à peine visibles à l’oeuil nu, à peine gros comme une pointe d’aiguille!
Certaines étaient déjà plantées d’autres encore en recherche d’un bon spot!
Malheureusement celles qui se plantent ne sont pas plus détectables que les autres car la morsure, grace à un anesthésiant qu’elles nous injectent, est absolument indolore :? .
C’est donc souvent sous la douche et au touché que l’on peut localiser l’alien et l’exterminer.
À ce propos s’il est vrai que le tire-tique c’est bien, une paire d’ongles fait aussi très bien l’affaire à défaut.
Ce qui est important c’est de ne pas comprimer l’abdomen de la bête, foyer de tous nos futurs problèmes (boréliose ou autres), et d’arracher la bête au plus près de la peau en essayant de tourner si c’est possible (au stade larvaire, on est déjà content d’arriver à l’enlever).
Si le rostre de l’animal reste sous la peau, pas de panique, une bonne désinfection (biseptil, exomédine, bétadine, etc… mais pas alcool :bu: ) devrait pallier le problème.
Quoiqu’il en soit comme dit plus haut, il est vraiment important d’être vigilant car la maladie de Lyme est loin d’être anodine!
Si vous êtes victimes de piqûres (morsures pour les puristes), demandez systématiquement à votre mèdecin de vous prescrire un test sanguin, et si vous n’avez rien fait et que vous voyez apparaître ça :
J’ai commencé le parapente l’ete dernier et bien sur je me suis choppé une tique qui m’a piquée et je l’ai vu que le lendemain. :x
Résultat, apres 3 semaines, cercle rouge et 3 semaines de traitement antibiotique. :fume:
Heureusement je connaissais les risques et j’ai été voir mon toubib de suite.
Mais c’est pas forcement tres connu en France a l’inverse de l’Allemagne (où la maladie de Lyme est bien présente)