avec une aile en B tu aurais mieux senti la masse d\\

Est-ce qu’on peut voler dans des conditions fortes, et faire des vols engagés avec une A ? Réponse ‘oui’ en image avec une Alpha 6 (pour ceux qui connaissent les Pyrénées) : http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2016/vol/20224476

Derob

:soleil:

le soleil dans ma nuit. c’est limpide.
je me l’imprime et me le fout en memo .
merci à tous d’avoir contribué avec énergie sur ce fil . :trinq:

je me casse avant d’avoir un doute. :forum:

:rando:

Moi, ça n’est pas ce que j’ai lu …

Ah ben ça, par contre, je l’ai lu ! :smiley:

Y’aurait pas comme un bug entre la trace et la localisation du décollage et de l’atterrissage ?.. (la trace montre un vol autour de Saint-André :grat: )
Après, avec 1000m de gaz sous les pieds pendant (presque) tout le vol, y’a quand même plus engagé.

Pourquoi une EN A ne pourrait-elle pas être ludique, sensitive, performante, etc. ?
Vos “bouzins” n’ont-il pas déjà des A ?
Le graal du développeur/constructeur ne serait-il pas de faire des ailes “perf” tout en A ?
… :canape:

Dites les gars, ça fait combien de temps que vous n’avez pas volé avec une A moderne pour tenir ces discours ?
Moi j’ai passé le week-end en test avec la plus petite Symphonia, de la nouvelle marque Phi : 18m2 en projeté, 21,5 à plat (bon faut dire que je suis royalement à 75kg de PTV).

Je sentais tout ce qui se passait dans la masse d’air, je n’ai pas eu plus de fermetures qu’avec une voile plus perfo (en fait une seule en allant me mettre sous le vent, et qui ne m’a pas étonnée) et la seule chose que je regrette c’est que la taille de la voile a été pénalisante pour le vol face au vent - mais ça c’est parce que je suis un petit poids avant tout et que la voile est petite. Sûrement j’aurais eu la vie plus facile contre le vent et les brises avec une voile davantage profilée pour la perf, mais ceux d’entre vous qui témoignent de “moins sentir”, “se faire fermer” soit-disant parce qu’ils passent de D ou C à A ou B, soit n’ont finalement pas les qualités de pilote qu’ils croient avoir, soit se trouvent confrontés à des voiles qui sont limitées, non en raison de leur catégorie, mais en raison de la faiblesse de leur conception, soit s’imaginent des choses sans véritablement avoir testé les modernes A et B.

Donc je me permets de suggérer de faire l’essai : faites-vous prêter une voile A de 2-3 ans, bien conçue, et mettez-vous dans l’aérologie printanière, pour voir. Sans doute ne ferez-vous pas 250 km (surtout si c’est une petite taille) mais vous serez agréablement surpris comme je l’ai été.

C’est tout de même un vol grandiose. Pour qui connaît un peu le coin, transiter côté sud des Posets, le survol de la Maladetta, faut avoir un gros moral pour survoler tout ça. Moi, je dis bravo sans réserves.
C’est quand même incroyable de qu’on peut faire avec une aile “école” moderne, et un vrai pilote aux commandes, car c’est certainement le cas.

une aile C ou D glisse différemment, elle transmet différemment, elle pénètre plus énergiquement la masse d’air, son virage st plus incisif, …
Bref pour un pilote qui vole habituellement en C ou D, je comprends tout à fait qu’une A ou la plupart des B sont “ennuyeuses” pour eux. Quand on roule dans une voiture sport, on éprouve moins de plaisir dans un “bac familiale poussif”. Mais le “bac familiale poussif” ira plus lentement au même endroit que la petite sportive. Et probablement plus confortablement.

A+
L

On est d’accord.
Les voiles modernes offrent beaucoup de possibilités tout en gardant un amortissement et un confort au pilote qui ne souhaite pas voler plus perfo.

A+
L

Bémol Marie-Paule

Si l’on était des oiseaux, on se souhaiterait quoi : moineau, choucas, aigle ou vautour ?

On aurait alors de l’allongement et des rémiges à la place des doigts pour mieux sentir la masse d’air.

Il y a une raison à cela.

Ce fameux allongement est source de déséquilibre mais aussi d’amplification des informations que nous transmet notre aile sur la masse d’air environnante.

L’accélération verticale ressenti dans le harnais est loin d’être le seul signal exploitable.

C’est même celui qui nous parvient le plus tard, quand l’aile bute contre des cisaillements.

Auparavant, il y avait des mouvements plus diffus mais bien perceptibles avec une aile allongée dotées de plumes rapides et “sensibles” (plutôt piqueuses, c’est d’ailleurs une tendance qu’il me semble voit revenir, après des années à vriller les plumes en positif pour obtenir de bonnes homologations).

J’ai tenté d’expliquer cela.

Ici, je parlais notamment de ce que j’appelle l’ “auto-lacet” :

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/la-relation-incidence-ressenti-pilote-t45756.0.html;msg578150#msg578150

« […] si la performance a progressé, le challenge de gérer celle-ci en cross face une multiplicité de situations aérologiques différentes telles qu’on peut en rencontrer dans une seule journée de vol en montagne, mais aussi dans une belle journée en plaine, s’est d’autant plus relevé.

La vitesse des parapentes a contribué aussi à rendre l’exploitation des ascendances rencontrées plus stratégique, imposant des choix entre des options de cheminement (plutôt plaine ou montagne) ou de rythme (speed-to-fly).

Si, pour optimiser ces choix, la collecte des informations issues de l’environnement du pilote (autres ailes, topographie, évolution de la situation météo, etc.) constitue le moteur de la réflexion à court et moyen terme, tout aussi intéressants peuvent être à très court terme l’observation et la compréhension de signaux plus diffus, tels que le jeu en lacet.

En effet, le jeu en lacet précède souvent de plusieurs dizaines de seconde les mouvements de tangage et de roulis qui vont confirmer la pénétration dans une ascendance (ou une descendance…).

L’observation de ce jeu en lacet implique un bon relâchement dans son harnais (qui ne doit pas non plus trop filtrer les information retransmises par l’aile dans trop de confort – on parle de « sport » et d’optimisation là… pas de « vol de plaisance ») mais aussi d’appliquer des tactiques soutenues par des schémas mentaux », sans cesse renouvelés et la confrontation en temps réel entre les sensations anticipés et les sensations rencontrées.

Personnellement, c’est ce jeu là qui me manquait trop sous les ailes sous lesquelles je me suis mis à voler ces dernières années.

La vie m’a fait tourner une page et je n’ai personnellement plus d’intérêt pour mes kilomètres parcourus, sauf à pouvoir raisonnablement boucler pour revenir à mon point de départ pour limiter le temps qui me sera nécessaire à retrouver les miens.

Voler c’est pour moi ressentir l’air via un bel instrument à cordes à vent tout en contemplant la nature environnante.

A chacun sa musique…

D’où mon retour non pas sous des équivalents D ou C+ mais sous une bonne C assagie ou B+, c’est comme vous voulez, avec laquelle je me sens plus en phase avec la masse d’air que sous d’excellentes, par ailleurs, ION ou EPSILON 7 ou 8

Ca doit être parce que, vu du Poupet, Saint André n’est pas loin des Pyrénées :wink:
Engagé ou pas, je laisse chacun voir, mais par contre, comme souligné plus haut, passer du côté Nord des Pyrénées au côté Sud (et revenir !), je peux t’assurer que c’est loin d’être tranquille (aérologiquement, et avec des coins imposables) ; d’ailleurs, peu de pilotes le font. Et là, une voile A l’a très bien fait.
C’est un vol vraiment magnifique qui fait rêver ; il a du en prendre plein les yeux :slight_smile:
(et j’en profite pour tout de suite dire que ce n’est pas moi, s’il y avait un doute)

Derob
P.S. Le bandit démasqué : il me semble que tu faisais des supers albums photos, avec commentaires, de tes cross (sur picasaweb). Ils existent encore ? Cela peu intéresser sur le fil des “tutos cross”.

Je déconne pas, hier, il y avait un bug sur la trace (qui ne ressemblait d’ailleurs pas celle-là).
Je ne connais pratiquement pas les Pyrénées et je ne doute pas que c’est un magnifique vol avec l’engagement nécessaire, c’était juste pour chatouiller un peu …

Et je regrette d’ailleurs qu’il n’ait pas pris de photo !!! :grrr:

Quant aux miennes, j’ai un petit manque de motivation depuis l’année dernière et depuis que Google a foutu le bordel en rachetant ce merveilleux site qu’était Picasa, c’est la croix et la bannière pour comprendre comment fonctionne cette nouvelle usine à gaz …
Mais pour la peine, voilà le(s) dernier(s) vol(s) que j’ai fait, qui te donnera (peut-être) le lien des autres albums : https://photos.google.com/share/AF1QipORJTwBk_B7eUD758OYuvW6Tqo_xu4CvhHT_MPq-altVhQn2FvIVa4DwSxuXQxU-A?key=QjQ5b2x5U2YyR1E4MEhtbVRLeDNUZ0FILXZqMndB

Fabrice connait le coin comme le fond de sa poche.
C’est un encadrant éducateur et un associatif militant.
Il tient la maison à Luchon où il est président d’un des plus anciens clubs du coin.
Passionné de photo, papa, il trouve avec l’Alpha 6 une plaforme idéale pour oublier l’aile et ne penser en vol qu’à ces cadrages. Son niveau lui permettrait bien sûr de voler avec une aile plus racée… Mais il s’en fiche.
Quand aux plafonds, ils sont constatés près d’une dizaine de jours par an, notamment en automne, quand tout le monde est à St Hil.
Cela ne veut pas dire pour autant que les vols y soient alors faciles.
Même en décollant en altitude, les zones de friction entre les différentes masses d’air peuvent génerer des sensations… prégnantes!