En même temps la peur en parapente, c’est un peu comme la peur du vide en escalade !
Plus on en fait, plus on s’habitue. Je vois pas pourquoi ce serait plus naturel de se retrouver à 1500m sol sur un parapente que d’être pendu à une corde à 150m sol dans les falaises de Presles ou du Verdun.
Moi je n’échappe pas à la règle, tant que je m’éloigne pas trop du relief, ca va, mais dès que je commence à prendre de l’altitude, genre monter plusieurs centaines de mètres au dessus de saint hil, je commence à se poser des questions. On se sent tout petit, et pourtant c’est la qu’on est le plus en sécurité.
Au même titre qu’on est plus en sécurité à chuter dans un surplomb avec 30m de corde tiré, qu’à se prendre un plomb sur le premier point de la voie… Et pourtant c’est bien moins impressionnant.
La respiration est primordiale. Et cela n’est pas que dans les activités sportives, ça l’est aussi dans la vie quotidienne. Dès qu’on est situation de stress dans son quotidien (boulot de dernière minute, déplacement dans les bouchons…), on se retrouve à avoir une respiration qui ne vient pas du ventre et qui n’est pas assez profonde. On respire uniquement avec le thorax et ça entraine tout un tas de complication au niveau du dos, des cervicales. S’en suivent des maux de têtes, de dos…
Dans notre société basé essentiellement sur la productivité et la “performance” on sait plus prendre quelques minutes pour nous. C’est un zapping permanent entre ses activités pro, sportives, culturelles, le temps à glander devant une télé qui nous repose pas plus que ca…
Prendre 10 minutes chaque jour pour se forcer un respirer profondément, c’est très bénéfique.
Encore mieux si vous associez ca à du Qi Gong ou toute forme d’art martial énergétique. Mais la c’est un choix personnel… Et faut savoir y consacrer du temps, comme pour le reste.
Moi le stress est plutôt avant le déco, car j’appréhende parfois les conditions que je vais rencontrer. J’ai toujours un peu d’appréhension et me demande si je vais pas me faire tarter. Plus je voles, plus je me rends compte que je gère pour l’instant bien les conditions dans lesquelles je me mets. Ainsi au fur et à mesure des vols, le stress avant déco diminue de plus en plus. Petit à petit, ce stress qui me faisait trembler les jambes à mon tout premier grand vol, se transforme en stress positif, qui fait que je suis à 100% quand je décolle.
Aussi, le stress est tout de même plus important sur un site que je ne connais pas, car il y a le stress de la prise de terrain à l’attéro que je n’ai jamais pratiqué. Sur un site bien connu, c’est différent
a++