Aller, petit récit. Pas forcément adapté à ici, mais vous ferez le tri 
Ma première vrai compétition en parapente (la précédent était une “compétition pour découvrir”). C’était très bien, et à vrai dire, je ne connais même pas mon classement (bon, entre temps, les résultats sont en ligne. Je suis 39ème)… Mais on s’en fout 
Déjà, Gourdon, c’est loin. Il faut faire en gros 5 heures de route pour y arriver depuis Grenoble. On est 5, on prend deux voitures. Finalement, le trajet aller se fait sans soucis, et on arrive le vendredi soir au gîte. On profite bien de la nuit pour être au rendez-vous de 8h. Réveil, tout le monde se lève et on dévore le petit déj ! Sur place, on découvre qu’il y a un soucis de clés, d’organisation, que globalement, c’est le bordel
Tant pis, on attend au soleil. Sur les coups de 11h, on se retrouve tous au décolage, et tant pis pour le pré-briefing prévu pour les nouveaux compétiteurs, plus assez de temps. On attaque par le briefing de la manche du jour. Une manche, c’est une liste de “balises” qu’il faut survoler. Techniquement, ça se résume en des points a rentrer sur son GPS. Ensuite, il faut étudier les reliefs et les conditions météo de la journée pour décider d’un cheminement permettant de boucler en un temps minimum. Quand on a mon expérience, on fait souvent les mauvais choix et on ne boucle pas. Mais c’est en faisant des erreurs qu’on apprend 
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N’ayant pas un niveau à péter des briques, je ne me met pas la pression, je suis surtout là pour découvrir un site de vol et apprendre. J’écoute ce que nous dit notre “coach”, ne sélectionne que les solutions ayant l’étiquette “plus sûr, mais plus lent”.
http://vimeo.com/3699013
Sur cette vidéo, on peut voir Claire décoller, et ensuite ma pomme. Admirez le style 8). Sinon, question vol, j’arrive à faire les 2 premières balises. La 3ème, qui demande à passer un peu au nord de la ville de Grasse aura ma peau. Les endroits pour poser se font rares, et je dois me décider entre pousser plus loin et espérer trouver un thermique salvateur qui me remontera, ou poser dans un endroit pas confort, mais toujours plus évident qu’un jardin. Je choisi la 2ème solution. Cela cloturera ma 1ère manche, à 11km et des brouettes, et surtout quelques échardes…
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2ème jour, 2ème manche ! Bon ben les conditions qui devaient être bien mieux sont finalement quasi identique, voir un peu moins sympa. La manche est quasiement identiques à la veille. D’ailleurs, j’irai posé avant la 3ème balise, placée elle aussi au nord de Grasse. Cette fois, voulant éviter le coin épineux, je tenterai de contourner le plateau par le sud. Manque de chance (ou plutôt analyse foireuse), je me fais literralement enterrer en quelques minutes. Je me pose sur un chemin en terre.
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Et je rentrerai en stop grâce à une gentille personne, qui avait déjà la veille fait le plein de parapentiste éparpillés dans la zone 
Pour les curieux, on peut voir 2 trâces GPS (Google Earth): celle de samedi, et de dimanche.