Bi associatif comme lot d'une tombola ou d'un concours??

mouais, c’est comme pour la méca-vol ou la jurisprudence …, chacun y va de son argument sans trop se soucier de comprendre ses sources :bang:
donc, pour tenter de clarifier : il peut y avoir du subjonctif dans une relative (cf par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Subjonctif_en_français#Emplois_du_subjonctif)
meme si ce n’est pas le cas dans la phrase de marc :wink:
:prof:

(en esperant qu’un modo charitable puisse balancer cette interessante et subjonctive discussion dans un autre fil)

:grat:
Comment ca “sans trop se soucier de comprendre ses sources” ?
Quand je dis “il n’y a pas de subjonctif à mettre”, c’est évidemment dans le cas de la phrase de Marc !

Faudrait aussi se soucier de comprendre ce qu’écrivent les autres, hein ! :wink:

Ca, ok ! :pouce:

Pas du tout!

Dans “Encore un message que j’ai envoyé trop vite”, il s’agit de “que” pronom relatif, et il n’y a aucune raison de mettre le subjonctif dans une telle relative.

Il suffit de changer de personne pour se convaincre que le verbe doit être à l’indicatif.

“Encore un message que tu as envoyé trop vite” (et non “Encore un message que tu aies envoyé trop vite”)

“Encore un message qu’il a envoyé trop vite” (et non “Encore un message qu’il ait envoyé trop vite”).

:pouce: Trop bon ! :+1:

Heu, sinon, concernant la rémunération des pros, je ne vois pas ou il y aurait quoi que ce soit visant à protéger le bisness des pros. Il ne s’agit pas uniquement de diplôme ou de qualité de la formation, c’est juste la loi comme elle est appliquée à n’importe quel secteur. Une association est réputé être sans but lucratif, c’est tout. Les charges ne sont pas du tout les mêmes pour des pros et des associatifs (même pire, les 2nd peuvent être subventionnés), dans ce contexte il paraît juste qu’il y ait un encadrement juridique visant à limiter ce qui pourrait paraître comme de la concurrence facile.
J’ai déjà mis le lien dans un autre fil mais il était hors contexte, les associations sont soumises à une loi fiscale appelée regle des 4p http://www.associations.gouv.fr/25-la-fiscalite-des-associations.html
Perso, je suis pro dans un tout autre domaine et je suis confronté à cette forme de concurrence, ça énerve :boude: et si je peux j’irais tous les fumer.

Salut,

Je vois que mon message d’hier fait des vagues !
On va arrêter les frais sur ce sujet, car vous avez évidemment raison :pouce:
Je me suis complètement planté sur le coup et en plus je me suis effectivement enfoncé dans mon erreur.
Comment ai-je pu écrire des bêtises pareilles hier soir ?
Je devais être fatigué et pourtant je vous promets que je n’avais rien bu et que je ne fume pas, alors ?

On arrête donc là ce hors-sujet total.
Et merci bien sûr pour vos remarques tout à fait pertinentes !

On va peut-être reparler plutôt de parapente…

Amitiés à tous et bons vols.

Marc Lassalle

plumocum, tu as raison en partie, bien sûr.

Mais tels que les textes sont écrits, il est fait interdiction à un Qbi non BPEJS d’exercer une activité rémunérée au sein d’une structure pro (même donc en payant toutes les charges des pros dûment brevetés). Les textes n’en font pas une question de concurrence à armes égales entre structures soumises aux mêmes charges ou pas, mais bien de concurrence entre individus dotés ou pas des mêmes diplômes.

Et c’est là que je dis qu’il y a distortion (dans le but, tout à fait légitime sans doute, de protéger un secteur pro qui ne baigne pas dans l’aisance), puisqu’on impose un diplôme dont la différence avec la Qbi est hors-sujet (compétences péda, etc…), sauf à admettre qu’en ce qui concerne les compétences de commandant de bord chargé de passagers, il y a moindre exigence pour la Qbi, ce que décidément l’avocat du diable que je suis peine à accepter… :diable:

Ceci dit par exemple, il y a clairement une différence de compétences entre MA Qbi et celle d’un professionnel.
Lequel a en plus tout un environnement lié à la pédagogie, à la biologie, la bio-mécanique (au moins pour un BE) qui vient de ses études et de sa pratique, et qui peut éventuellement induire une prise en charge différente du passager.
MA Qbi (ancienne) a eu un niveau d’exigence terriblement moindre que ce qui est demandé à un pro. Et mes compétences réelles ne me donnent accès qu’à un panel très limité de conditions de vol.
Mon briefing passager ne serait peut-être pas non plus accepté chez les pros :mrgreen: Quoique, ça dépend peut-être…

Sauf que une association peut parfaitement être à but lucratif, à condition d’accepter la fiscalité qui va avec.

Ça ne leur donnera pas pour autant le droit de faire faire des bis rémunérés par des non BE/BP/DE. Ni d’ailleurs pour aucune autre forme juridique.

Ça restera vrai tant que le parapente sera un sport (régi par le Code des Sports). Quand ça deviendra un transport, on en reparlera (et des obligations et des primes d’assurance qui vont avec).

Désolé de te décevoir, mais le niveau technique et théorique exigé entre un pilote de QBI et un pilote professionnel est de fait différent.

Cela ne veut pas dire que les pilotes qualifiés biplace par la FFVL sont des dangers publique ! En tant que formateur et examinateur épisodique sur ce diplôme, j’estime que les pilotes à qui je donne la QBI sont de bons pilotes qui ne mettront pas en danger leurs passagers. Différence ne veut pas dire mauvais niveau pour l’un des deux.

Le futur professionnel est suivi sur une formation de deux ans et est évalué beaucoup plus finement. Le niveau d’exigence est supérieur au vu des contraintes professionnelles auxquelles ce pilote devra faire face.

De mon point de vue, on a des bons et des très bons biplaceurs. Enfin c’est l’idée générale, je ne parle pas des exceptions ni du lointain passé où l’on pouvait avoir son BE sans avoir fait un biplace ! :wink:

Ca ne me déçoit ni ne me surprend… :wink:
(pour autant, je trouve l’exercice de rationalisation des justifications un tout petit peu challenging au niveau de la mauvaise foi, mais bon)

Oui oui, c’est pour cela que j’ai écrit “réputée à but non lucratif” qui est le terme utilisé dans le document cible du lien que j’ai ajouté qui commence d’ailleurs par cette phrase non négligeable concernant la concurrence illicite

[quote]Il convient alors de regarder s’il entre en concurrence avec le secteur commercial sur un territoire donné. Si tel n’est pas le cas, il n’est pas soumis aux impôts commerciaux.
[/quote]

De http://www.pluriailes.fr/associatifspros/index.html

[quote]La première chambre civile y approuve les juges du fond d’avoir relevé que le baptême de l’air en parapente qui a un caractère occasionnel à la différence du vol d’instruction était « une promenade aérienne et non pas une initiation à la pratique de l’activité sportive de parapente ».
Elle en a donc logiquement déduit la qualification de transport aérien et affirmé même péremptoirement dans un arrêt du 3 juillet 2001 que
« le baptême de l’air en parapente biplace est un transport aérien » (4). Elle a étendu cette jurisprudence dans ses arrêts du 22 novembre 2005 au deltaplane (5)et à l’ULM (6).
[/quote]
Même si j’ai lu le reste un peu rapidement, ce lien mentionne une différence de plafond d’indemnisation entre un bi pédagogique (action d’enseignement, sans limite) et une “promenade aérienne” (transport aérien, plafonnée par l’article L 322-3, à 114 336,76 euros ).
A vérifier via d’autres sources.

C’est encore le cas des BPJEPS. Simplement le tronc commun général est remplacé par des semaines de formations au contenu adapté au vol libre (parapente). Mais il y a toujours de l’anatomie, physiologie, sans oublier, des cours de méca et météo beaucoup plus poussés que dans le milieu fédéral.
Ca c’est pour justifier de la différence entre les deux qualifications (hors péda)

Pour justifier de la “protection professionnelle du secteur”. Moi je trouve ça normal qu’après avoir passé un BE on protège ce diplôme. Vous avez demandé aux moniteurs de skis ce qu’ils en pensent ? Vous savez que même un moniteur fédéral ne peut pas faire découvrir une station de ski (sans acte pédagogique) contre rémunération ?

Pareil je trouve ça normal.

Vous pouvez passer un monitorat fédéral, faire des heures d’enseignement et demander à passer le BPJEPS en VAE. C’est un gros morceau, mais ça évite de passer par le biais de la formation classique.

A+
L

A+
L

C’est sûrement dû au manque de vols !

Merci pour toutes les fois où c’est toi qui nous remet dans le droit chemin orthographique ! :trinq: karma+

Bonsoir,

Merci pour le message sympa
Il est vrai que question vols, cela commence à bien faire !
Mon dernier vol (problèmes graves de santé depuis) remonte au 8 octobre 2013, soit 16 mois sans voler (c’est dur !).

Et on écrit : " c’est toi qui nous remets " !
Ok, j’arrête avant d’écrire à nouveau de grossières erreurs…

:trinq:

Marc Lassalle

Ahhh, le vrai Marc est de retour !!! :wink: