Bidoche

C’est toujours ceux qui ne regardent pas qui ont la meilleure critique :roll:
Le droit de réponse, ils l’ont, on peut pas faire mieux, c’est même souvent ça qu’est :mdr:

alors que le Figaro, lui, c’est bien connu, développe la thèse et l’antithèse, tout comme Zemmour sans doute :?

moui … alors pour avoir vue plusieurs dois dans la vraie vie, le droit de réponse aux journalistes, ben ce que tu dis sera tronqué jusqu’à le rendre caricaturale et bien aller dans le sens que voulait donner le journaliste.
tui le dis toi-même : à chaque fois qu’un gars essaye d’utiliser son droit de réponse face à Mme Lucet, ça en devient risible ou pitoyable (je ne sais pas quel est l’adjectif le plus approprié)

Ha non, je n’ai pas dit ‘à chaque fois’, j’ai dit ‘souvent’. C’est pas pareil.
Le droit de réponse, elle leur court après pour le leur donner. Pour les interviews qui sont diffusés, libre à ceux qui se sentent floués de dénoncer qu’ils sont truqués (parait même que certains les filment en doublon au cas où). Si ils le considèrent truqué ils ont les tribunaux pour ça. Ces gens là n’hésitent pas à faire valoir leurs droits devant les tribunaux avec force avocats.
Pour le moment, pas beaucoup de condamnation du côté de Lucet.
Ce qui n’est pas le cas pour l’excellent journaliste d’investigation Zemmours :clown:

Quel est le rapport entre Cash investigation et Eric Zemmour :koi:

Justement aucun. Tout les oppose :mrgreen:
Tu as bien comparé cash à quotidien alors on fait pareil on compare tout avec n’importe quoi.

Non, elle leur court après pour qu’on les voie se dérober et la fuir.
C’est bien plus vendeur qu’un débat rationnel, équilibré et dépassionné.

Et quel débat rationnel face à ceux à qui elle s’attaque ? Tu rêves.
Tu denonces un commerce. Je suis d’accord, une partie du montage sur un ton ‘comique’ doit être fait poir cibler large. Yen a qui vendent des slips, d’autre de l’investigation.
Tu verrais ça comment le débat rationnel équilibré et depassionné face à la gravité de certaines situations qu’elle dénonce ? Elle n’est pas là pour organiser le débat, elle fait de l’investigation c’est tout. Des fois ça en devient des alertes, et alors c’est pas utile? Ah mais oui mais vu que ça se vend c’est pas propre :evil: .
Le débat c’est ensuite, par d’autres, et ça ne manque pas.

Et sinon pourquoi ils fuient (pas tous). Quand t’as les mains propres t’as aucunes raisons de te planquer.

quel est le rapport entre cash investigation et l’huma?

Ben voyons, parce que souvent, c’est la moins pire des stratégies de communication face à des faiseurs de “buzz”.
Leur donner le moins de matière possible, sachant que c’est eux qui détiennent le pouvoir du montage.

Un lynchage médiatique est diaboliquement inextricable, c’est un jeu où on ne peut pratiquement pas gagner. Plus on argumente, plus on vous fait paraître sur la défensive. Si on gagne un procès pour diffamation, on crée une “victime” qui embraye sur le mode “vous voyez qu’on a raison, ils essaient de nous faire taire”, etc, etc.

Plus généralement un journaliste n’est pas un juge d’instruction, si t’as pas envie de lui répondre l’envoyer chier est tout à fait légal, le fait d’avoir une carte de presse ne donne pas tous les droits alors qu’un journaleux qui se fait envoyer sur les roses prend souvent un ton indigné comme si son interlocuteur était dans l’obligation de répondre à ses questions…

Ha parce que c’est ça la moins pire des stratégies ? :taupe:
Et en pauvres victimes, bien entendu, ils n’ont aucuns pouvoirs. Les pauvres, allez tiens je pose une petite :frowning: de compassion pour la misère de ces gros groupes.
Franchement, à dire vrai je ne suis pas un abonné fanatique de cash, ça fait même quelques émissions que je ne regarde pas. Mais je trouve votre propension à défendre les sujets auxquels elle s’attaque assez drôle, sauf à imaginer que vous ayez un quelconque intérêt à le faire. Moi perso, que quelqu’un aille chatouiller les monsanto, les lobby du sucre du lait ou l’industrie du tabac ou dénoncer d’autres petits trafics entre amis ou mafiosi genre panama papers, je trouve ça plutôt pas mal. Quelle tristesse pour eux quand même qu’ils se retrouvent en position de victime face à la terrible puissance de E.Lucet. Belle inversion des rôles, s’en est risible. Moi ça m’fait bien marrer et je ne pense pas que ça changera grand chose pour la situation de ces intouchables. Ah si, ils sont un peu plus sales, bof.
Mais bon, on peut lui préférer hanouna, c’est bien plus représentatif du niveau télévisuel qu’on sert aux français.

J’imagine que Monsanto et Co laissent les journalistes intervenir dans leur communication, n’est-ce pas?

Je t’invite à suivre un cours sur la maitrise de comm en cas de crise pour t’apercevoir que ça c’est la gestion du cas '“coupable”.

Il faut arrêter de fantasmer, soit il y a des exemples qui montrent une généralité, soit ce n’est que des exceptions.

Quand un reportage montre les députés Balkany, Santini déjeuner avec les cadres de compagnies de tabac alors que cela leur est interdit, ce n’est pas lynchage médiatique, c’est exposer de la corruption!

Je m’en fous pas mal de Monsanto, Google et autres; et il est bien probable qu’il y ait un paquet de trucs à leur reprocher.
Mais c’est quand même “marrant”, cette petitesse qui fait qu’on aime haïr les grands.

Mame Lucet joue sur du velours, elle caresse le ressentiment du peuple au cerveau disponible dans le sens du poil. Du coup, aucun besoin de s’embarrasser d’éthique, de recherche de la vérité, suffit de poursuivre à charge.

Le problème que j’y vois, c’est qu’à force d’automatiser cette haine, le public pousse les responsables à des prises de décisions politiques complètement déconnectées du moindre rationalisme. Le peuple veut la tête de Monsanto, interdisons le glyphosate. Celle de Google, sortons une loi inapplicable pour faire semblant de vouloir les taxer. Etc, etc.

On haït les puissants car on comprend très vite qu’ils sont généralement plus malhonnêtes que les autres, il est donc probable qu’au fil du temps nous soyons prédisposés à cela comme on l’est à reconnaître le danger potentiel en lisant le visage, l’attitude d’un autre.

Il y a confusion. On ne hait pas les grands. C’est toi qui fait l’amalgame. Ceux qui n’ont pas les mains sales n’ont aucunes raisons de passer dans l’emission.
Mme Lucet ne caresse personne, elle dénonce des pratiques indefendables. Et pour quelles raisons le peuple devrait il fermer sa geule et accepter ? T’es gros alors t’as tous les droits ?
S’ils tombent, c’est la fin du monde ? Moi je n’y voit rien de dramatique. Pardon. Mieux, depuis le temps qu’ils manipulent nos systèmes pour leur nombril au prix parfois très élevé pour les peuples ça serait même un juste retour des choses.

dans les exemples que tu cites Hub, ce que je déteste c’est, pour Monsanto, de me faire crever en m’empoisonnant, ainsi que ma fille, alors que j’en ai pas envie, et pour Google, de m’espionner alors que je ne veux pas.

C’est pas de la haine pour de la haine, c’est une réaction liée à des agissements néfastes.

Si c’était si vrai et si simple que ça, évidemment on ne pourrait qu’être d’accord avec toi.

Il n’y a pas consensus scientifique sur la réelle nocivité du glyphosate (tu exagères au minimum un tout petit peu, ni toi ni ta fille n’êtes morts, fort heureusement).
A chaque chose son rapport bénéfices/risques. Les désherbants de type glyphosate rendent par ailleurs de grands services pour des produits agricoles en grande quantité et relativement peu coûteux.

Google ne nous espionne que si nous le voulons bien. On bénéficie en retour de plein de services gratuits dont la valeur dans notre vie de tous les jours est considérable. C’est un choix, on peut aussi décider de s’en passer.

Monsanto t’a menti… comme à tout le monde en cachant certains points:

[quote]Monsanto est en effet poursuivi par plusieurs travailleurs agricoles américains atteints de cancer du sang. Ils estiment que leur lymphome a été provoqué par un contact prolongé au Roundup. Ces agriculteurs s’appuient sur les études du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui ont classé, en 2015, le glyphosate comme « cancérogène probable pour l’homme ».

Dans le cadre de l’enquête, la justice américaine a déclassifié, le 21 mars 2017, 250 pages de correspondances internes de la firme agrochimique. Monsanto savait depuis 1999 le caractère mutagène du glyphosate et a tenté d’étouffer l’affaire en commandant une étude pour convaincre les régulateurs de la non dangerosité du glyphosate. Or les conclusions de la mission définissaient le glyphosate comme « un clastogène potentiel in vitro », c’est-à-dire qu’il pouvait provoquer des ruptures de l’ADN.

Ces Monsanto Papers ont été révélés quelques jours seulement après que l’Agence européenne des produits chimiques a rendu son avis sur le glyphosate jugeant qu’il n’était pas cancérogène. Une décision qui a suscité l’indignation des ONG environnementales. Une soixantaine d’entre elles ont pointé des conflits d’intérêts de plusieurs membres du comité d’évaluation des risques (CCR), travaillant à la fois pour l’ECHA et des industriels du secteur. Des accusations récurrentes depuis que l’UE s’occupe du dossier.
[/quote]
En attendant, il s’accumule dans les nappes phréatiques avec d’autres pesticides et produits chimiques, ce qui pourraient créer des assemblages encore + dangereux.
Comme en matière d’alimentation, le principe de précaution s’applique, est-il donc légal d’utiliser d’utiliser un tel produit? Ou doit-on accepter la priorité du “marché”?

Si il n’y a pas de consensus scientifique c’est parce qu’ils en ont vérolé la majorité. C’est d’ailleurs une des raison pour lesquelles ils ont perdu aux us. Ben oui, quel intérêt de chercher à influencer des études scientifiques si on ne cherche pas à leur faire dire ce qu’on attend d’elles.
Mais ça, ça n’est qu’une mise en bouche. Ces types n’hésitent pas à ruiner des pays entiers ou à affamer des populations : voir de quelle manière ils se sont accaparés droits sur le riz ou les affaires sur le coton en Afrique. Je ne vois décidément aucunes raisons de m’apitoyer sur le sort que leur réserve une émission de télé à charge parue en France.