Bidoche

D’un autre côté question protéines végétales je n’ai pas très envie de brouter les estives à la place des vaches et des moutons du coin donc autant les laisser le faire même si leur rendement est meilleur que le mien.
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tu n’aimes pas les lentilles, le couscous, les fayots, les falafels, les currys de légumes, l’edamame, la choucroute, l’houmous, les feuilles de vignes, le riz sous toutes ses formes (paëlla verduras, byriani, risotto…), les pâtes idem, la salade de tomates, les poivrons au four…?

Avec un peu d’ouverture d’esprit culinaire, il y a mille recettes où on peut vraiment se faire plaisir sans viande ni poisson. Rien que la bouffe indienne recèle des centaines de plats tous meilleurs les uns que les autres.

[quote]tu n’aimes pas les lentilles, le couscous, les fayots, les falafels, les currys de légumes, l’edamame, la choucroute, l’houmous, les feuilles de vignes, le riz sous toutes ses formes (paëlla verduras, byriani, risotto…), les pâtes idem, la salade de tomates, les poivrons au four…?
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Et tout ça pousse entre 1000 et 2500m d’altitude en val d’Azun et c’est les vaches et les moutons qui le mangent? Sinon j’aime assez tout ça mais un couscous avec du mouton de la vallée ou une choucroute avec plusieurs sortes de lard, saucisse de Morteau et de Montbéliard c’est mieux que sans…

Entourloupe assez faible pour éluder la question …
J attendais au moins un “c’est pas faux” comme esquive. :slight_smile:

:smiley:

Et le « rien que » n’est pas la formule la plus adaptée :wink: . A chaque fois que je suis allé en Inde, je me suis dit: « moi aussi comme ça, je serais végétarien avec plaisir! ». Mais je ne sais pas faire la même chose à la maison :roll: (et en plus ma femme qui n’est pas indienne ni malaisienne non plus, enfin pas aussi bien que là-bas!).
Enfin, plus sérieusement, c’est quand même possible de réduire sa conso de viande!

tu n’aimes pas les lentilles, le couscous, les fayots, les falafels, les currys de légumes, l’edamame, la choucroute, l’houmous, les feuilles de vignes, le riz sous toutes ses formes (paëlla verduras, byriani, risotto…), les pâtes idem, la salade de tomates, les poivrons au four…?
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:prof: Le riz et les pâtes, ce sont des céréales, donc des glucides et non des protéines, et la choucroute que je connais n’est pas vraiment végétarienne :wink:

Hop la une fois on cause de choucroute c’est super bon
nous en Alsace on l’apprécie avec la garniture et le vin blanc
ou bière qui va de soi avec :lol:

marius

:prof: Le riz et les pâtes, ce sont des céréales, donc des glucides et non des protéines, et la choucroute que je connais n’est pas vraiment végétarienne :wink:
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exact pour les pâtes et le riz. J’étais parti sur les diverses possibilités de plats végétarien. Pour la choucroute, au sens strict, c’est du chou fermenté à l’aide de vin, lacto-fermentation qui possède plein de vertus, après, le plat traditionnel contient effectivement beaucoup de charcuterie, mais elle n’est pas indispensable.

wiki: La choucroute [ ʃukʀut] - de l’allemand : Sauerkraut [ˈzaʊ.ɐ.kʁaʊt] Écouter, passé par l’alsacien : Sürkrüt - est un mets composé de chou coupé finement et soumis à lacto-fermentation dans une saumure, généralement accompagné de garniture.

je n’ai jamais caché que ce régime était facile pour moi car ma compagne cuisine très bien, a le temps pour ça, et aime ça. Je conçois que ça serait nettement plus difficile si j’étais célibataire, n’ayant aucun don ni envie de cuisiner.

Je ne sais pas comment prendre cette remarque (“ni malaisienne non plus, enfin pas aussi bien que là-bas!”) :grat: Je ne crois pas avoir dénigré les françaises, mais il se trouve que ma compagne est malaisienne, je ne vois pas en quoi je devrais en être fier ou en avoir honte, c’est juste un état de fait.

Je crois que Nico a voulu dire : “je ne sais pas faire la même chose à la maison (et en plus ma femme qui n’est pas indienne ni malaisienne non plus), enfin pas aussi bien que là-bas!”.

merci pour la traduction, je n’avais pas vu le truc comme ça

:trinq:

Quand je lis ça; je me dis que l’un ou l’autre avons de très graves lacunes en chimie.
1 - Le méthane est produit par la fermentation de la cellulose de l’herbe dans la panse de la vache, fermentation indispensable pour que la bête puisse ensuite la ruminer et la digérer.
Pas de souci avec les chèvres, elles digèrent la cellulose.
Ce n’est pas le CO² qui produit du méthane.
2 - Le méthane a une rémanence dans l’atmosphère beaucoup plus longue que le CO² et son effet de serre est beaucoup plus important, en bref au niveau de l’effet de serre le méthane est à peu près 10 fois plus polluant que le CO².
3 - Le phénomène est le même dans l’Arctique avec la fonte du permafrost : les tourbières qui dégèlent fermentent à l’air libre et dégazent du méthane en quantités phénoménales.
4 - Je suis évidemment d’accord sur l’équation de la combustion du méthane : CH4 + 2O² -> CO² + 2H²O. Cette réaction, banale dans nos cuisines, ne se fait pas automatiquement à basse température dans la haute atmosphère, où des quantités d’autres substances entrent en réaction, c’est une chimie très complexe et ce qui en sort n’est pas très bon pour la santé.
5 - L’herbe [la cellulose] ne s’oxyde pas spontanément en CO² quand elle n’est pas broutée, elle sèche peu à peu au soleil et la pluie la transforme en une pâte bouillasseuse qui deviendrait de la tourbe si elle était ensevelie. A l’air libre, la fermentation sous l’action de bactéries produit du méthane, qui ne sert à rien aux bactéries, et ce qui reste va former de l’humus propre à nourrir les générations futures des plantes.

En tout cas je maintiens que l’élevage des bovins est une calamité pour la planète et une source de revenus non négligeable pour les dentistes.
Le steak français de Prime-Holstein est un avatar de la noix de Gaston.
:trinq:

Oh oui, ouuups! Merci Man’s pour la traduction, et désolé Willow pour la tournure maladroite!
HS: j’ai adoré la Malaisie les quelques fois où j’y suis passé (mais pas celle où tu étais, que je ne connais pas). Pour son brassage de cultures incroyable (et ses plats en conséquences, avec ET sans viande)! Moins pour son régime politique, de ce que j’en ai perçu, mais c’est une autre histoire.

Edit: on s’était parlé un peu en MP du temps où tu étais Willow là-bas et j’y passais, j’étais encore maricola. :coucou:

oui je me souviens effectivement
:trinq:

petit aparté: le régime politique malaisien est en effet très discutable, “démocratie” avec une religion d’Etat, certains partis politiques interdits, syndicats interdits, corruption de haut niveau, inégalités sociales entre les ethnies et religions…

Ils ont quand même fini par foutre Najib, leur ex-premier ministre en taule (700 millions de dollars US de détournement à des fins personnelles, jolie perf’).
Lors des perquisitions dans ses nombreuses demeures, les flics allaient de découverte en découverte (dizaines de lingots d’or, montres de luxes, liquide, sac Vuitton en pagaille), pendant ce temps là, son peuple se serre la ceinture pour survivre.

http://edition.cnn.com/2018/05/17/asia/malaysia-najib-razak-luxury-raid-intl/index.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Najib_Razak#Scandale_1MDB

allez, :floodstop:

Willow : comme je l’ai dit dans mon premier message, je considère que les calories végétales détruisent aujourd’hui plus l’environnement que les calories animales. Si on changeait radicalement l’agriculture et l’alimentation, ça pourrait changer. Les céréales et autres plantes annuelles devraient être remplacées par beaucoup plus de plantes vivaces (chataignes, noix, glands, fruits, orties…). Mais il se trouve que ce genre de système pourrait très bien nourrir aussi des animaux au passage (en fait, les animaux seraient presque indispensables pour maintenir le système productif), et d’un point de vue purement environemental, cette viande n’aurait pas d’impact négatif. Produire à la fois animaux et végétaux sur la même surface, en recyclant directement le surplus végétal non consommable par les humains en viande de chèvres, cochons, poules… serait extrêmement efficace. Ça éviterait par exemple le traitement des glands pour réduire les tanins pour les rendre consommable par des humains.

Reste le point de vue éthique. Si on arrivait à produire les calories végétales sans ruiner l’environnement, je reconnais qu’il faudrait que je m’interroge à nouveau sur la consommation de viande.

Pour le débat sur la hiérarchie intrinsèque dans les animaux, pour moi il n’y en a pas. Tous les traits qu’on pense typiquement humains finissent par être découverts chez les animaux en regardant d’assez près (organisation sociale, altruisme, humour, culture, utilisation d’outils…)

La seule chose qui rend les humains particuliers à mes yeux, c’est que j’ai plus de facilité à ressentir de l’empathie avec quelqu’un qui pense comme moi et avec qui je peux communiquer. dans cette logique, je place aussi les chiens un peu au-dessus des chats, et je place les bovins domestiques un peu au-dessus des buffles sauvages. Mais c’est purement subjectif.

La meute et le loup alpha.

ROTFL ROTFL :

https://img.aws.la-croix.com/2018/09/06/1200966811/president-russe-Vladimir-Poutine-2018_0_729_508.jpg

C’est surtout beaucoup plus facile d’éviter de tuer un mammifère qu’un insecte !
Et sinon j’y pense souvent lorsque je traverse une prairie ou lorsque je fais une marche d’approche. Et comme je trimballe la plupart du temps un sac lourd et que je ne suis pas balèze, je marche très lentement. J’ai le temps de voir où je pose les pieds et il m’arrive souvent de modifier mon pas pour éviter d’écraser telle plantule ou tel insecte qui passe. (D’ailleurs notre civilisation de la vitesse est une catastrophe pour la vie.) C’est parce que je considère le vivant dans son ensemble que la consommation de viande n’est pas une question pour moi (je ne parle évidemment pas de l’élevage industriel qui est une perversion de l’esprit par l’argent).
Respect pour toutes ces vies animales comme végétales que nous sacrifions au maintien de la notre, refus de la souffrance et des morts inutiles. Il ne me vient pas à l’idée de tuer un insecte pour rien, il ne me vient pas à l’idée de casser une branche pour rien, pas plus que je ne supporterais d’arracher volontairement une carotte pour la jeter ensuite dans un coin de garage où elle pourrirait.

Pareil qu’ALPYR :trinq:

Philosophiquement, ça s’appelle de l’utilitarisme. Écraser un insecte m’apporte plus de confort et de bien être qu’écraser une vache. À effort égal, j’éviterais d’écraser les insectes comme j’évite d’écraser les ragondins qui sont dans le ruisseau du fond du terrain. Mais en pratique, les ragondins s’écartent d’eux-mêmes.

Mais pour vraiment le savoir, il faut le tester.