Qui l’aurait cru ; je suis totalement raccord avec Akira… sur sa vision de hiérarchie dans le monde animal. Oui l’humain est tout en haut de la pyramide de l’évolution même s’il ne le doit sans doute justement qu’à cette évolution.
Pour autant je sacrifierai sans peine certains humains pour sauver d’autres humain voire même pour sauver mon chien ou… un agneau innocent.
Et dans le même temps, je suis prêt à sacrifier cet agneau (mais pas mon chien) parce que j’aime ses côtelettes et ça même sans besoins impératifs à se nourrir.
Suis-je “normal” ?
Mon fils aîné et sa femme ont choisi de supprimer de leur alimentation tout ce qui vient d’un animal à poils et pattes mais ils ne l’imposent pas à mon petit-fils. Une partie de leurs motivations tient dans le refus du sort fait aux animaux que l’on consomme et pour lesquels, ils sont convaincus de l’existence d’une “conscience”.
L’idée de faire comme eux m’est déjà venue… puis repartie, pourquoi ?
Sans doute parce qu’en tout premier j’adore le gout de la viande et de tout ses dérivés en charcuterie et ensuite parce qu’il me semble difficile de manger avec plaisir sans avoir recours aussi à la viande.
De la même façon que le critère 1er pour définir ce qui fait un beau vol ne me semble pas être la performance/efficacité mais bien le plaisir ressenti. Pour ce qui est de m’alimenter/vivre, je ne vise pas tant la performance que le plaisir.
Enfin, peut-être suis-je totalement dans l’erreur, il me semble que même si l’ensemble de l’humanité se mettait au régime végétarien. Cela ne réglerait rien comme problèmes ni pour les animaux, ni pour la planète en gêneral.
Le seul moyen pour la planète d’aller mieux c’est de se débarrasser de l’humain. C’est triste et fataliste comme réflexion mais le plus souvent les vérités ne sont pas joyeuses…
