d’après ce que j’ai lu il y a pas vraiment de comparaison avec le dhv.
si on voulais si référer:
ca serai plutot A: dhv1; B: dhv1 a dhv2, certaine voile qui était dhv1 son passé b a cause des 360 par exemple, certaines DHV2 comme la vega est passé B dans certaine taille. C: DHV 2, 2/3, L’avax xc2 qui elle est une voile de la même gamme que la boomsport, et pourtant elle est C et c’est loin d’être une dhv2 comme l’aspen qui est C aussi.
donc le mieux c’est de lire les caractéristiques de la voile, pour ce faire une idée (une voile de 5.7 d’allongement, 55 accéléré a fond, même si elle est B n’aura rien a voir avec une DHV1/2 même hight.
et D je dirai 2/3 et voile compet homologué. la nivuik peak est D mais pas dans le DHV je crois?
La 5 je ne me rappelle plus très bien mais pourquoi pas (fortement amortie en tangage dans mon souvenir et pour Bradpitre ça tourne nickel à condition d’appuyer…).
En tout cas quand j’avais essayé la 6 à sa sortie, je m’étais dit que je mettrais volontiers ma petite sœur dessous : gonflage aisé avec une montée régulière, réponse à la commande sans méchanceté, virage bien coordonné et progressif, tolérance dans les débattements, réactions douces aux incidents de vol, tous comportements nets et sans ambigüités, etc… que vouloir de plus…ou de moins ?
Comme tu le sais, j’ai longtemps été nul en test de voiles. Là, je reste moyen… faut pas rêver.
Pour la 5, j’ai détesté, il faut dire que je volais sous la 4 lorsque j’ai testé. Lente à monter sur la tête, il fallait appuyer comme un sourd pour la faire tourner. Pas de ressource au poser. Bon, je n’ai fait qu’un vol, dégoûté … berk. Mon avis ne doit pas être représentatif, mais c’est pourtant comme ça que je l’ai vécu. Le fait que je volais sous la nerveuse 4 doit expliquer cela.
Ah ben tu m’étonnes!
Pour quelqu’un qui aimait la 4 la 5 n’était qu’un ignoble camion amorti de partout et lourd à la commande, le tout sans être plus perf en plus…
Ceux qui trouvaient la 4 trop vive ont acheté la 5, des gouts et des couleurs!
Oui, oui, c’est vrai, c’est exactement ça.
Et y’a eu des cross en toutes conditions qui se sont faits avec la 5… alors que les gus étaient moins relax avec la 4 quand ça tamponnait… Donc en effet, il en faut pour tous.
la sigma5 ma 1ere voile c’est vrais que pour une 2 elle pardonne pas mal, mais a mon souvenir quand j’ai fait mon 1er siv en fermeture elle demandait plus de pilotage qu’une 1/2 (peut être du a mon surpoids sous la voile j’avais la xs pour 85 kg)
bien chargé la sigma5 ne ressemble pas a un camion; vu que c’était ma 1ere voile c’est pas trop objectif)
Même si j’ai adoré la 4 pour son virage etc etc, j’ai fait très peu de cross, voire aucun digne de ce nom quand ça bastonnait. Effectivement, fallait avoir des nerfs :affraid:
J’ai fait 3 saisons de compet avec et des cross à Laragne, Castejon, Val Louron…
Bon ça claquait souvent mais ça réouvrait bien et c’était en définitive une voile très saine. Et puis quel décollage, j’ai jamais retrouvé une voile aussi facile à décoller en conditions pourries (léger cul, neige molle…) et quel virage joyeux et ludique. Des supers souvenirs dessous. La fois où j’ai essayé la 5 je me suis dit que j’allais m’emmerder et regretter la 4 à chaque vol… En fait ce que j’attendais c’était une 4 avec plus de perfs et on était loin du compte.
En tout 3 vracs dont je garde le souvenir, en 250 h c’est pas énorme
ben encore une fois, moi j’ai démarré avec une P41 en sortie d’init … elle était DHV2 à l’époque …
preuve que déjà à l’époque se dire DHV1 ou 1-2 ou … pour tel niveau de pilote (école, sortie école etc …) n’avait aucun sens :evil:
quant aux cross … j’ai débuté mes cross avec une fidji (6,5 de finesse) … alors crosser avec une sigma5 … trop facile
J’ai comme l’impression que l’on oublie la difficulté de certaine gestuelles et que l’on arrive pas à se mettre dans la peau de l’élève. Il faut pas mal de “si” pour mettre une DHV 2 en école. Petit exemple: on parlait de Sigma 4 (DHV 2 non accélérée) qui a une décollage incroyable de facilité. Oui, mais pour qui ? Pour un pilote qui sait qu’elle monte facile et vite, symétrique mais qui sait aussi qu’elle peut dépasser. (je ne parle évidemment que de la caractéristique décollage pour ce qui est de la Sigma 4, pour le reste, elle n’est pas à remettre dans toutes les mains, on est bien d’accord).
Je ne dis pas ça pour imposer des boudins aux élèves, mais pour constater que certaines voiles pardonnent pas mal d’erreurs de débutants. Bref, des voiles qui leur sont destinées … ce qui se traduit souvent dans l’homologation.
P.S “Quand ça ferme”, c’est une autre histoire, débutants ou pilotes confirmées confondus :?
Je crois que la P41 (j’avais P40 en tête, mais c’est une 2-3, donc je doute un peu) est l’aile avec laquelle j’ai fait mes premiers vols en école. Après, mix entre P41, X-Act (1-2) Harmony (1-2).
ben non justement c’est exactement ça le coeur du sujet !
le “quand ça ferme” c’est à peu près ce que tente de mesurer le DHV (et CEN et consors) : la facilité qu’à l’aéronef à revenir tout seul dans les clous (à quelques hypothèses près)
Justement, les organismes ne mesurent pas la facilité de pilotage dont a besoin un élève / apprentit ni même la vivacité dont aurait besoin un cador …
donc CQFD : les “notes” ne servent à rien quand il s’agit de déterminer si une aile est appropriée au niveau d’un pilote
:grat: je sais pas trop comment t’expliquer autrement ce que je sens …
:idea: tu parle de l’importance de la facilité du gonflage pour une aile école … notamment tu parlais de la symétrie, il y a aussi le recentrage de l’aile (tu prend l’aile école de chez ozone, c’est même à mon avis trop : elle se recentre toute seule quels que soient les b^tises que fait l’élèves pilote, c’est plus gratifiant mais moins formateur)(*)
est-ce que (feu) le DHV ou bien la CEN mesure cette facilité ? la réponse est non, de mémoire (il faudrait rechercher la référence précise) la note c’est grosso modo la seule tendance à shooter ou pas… notoirement insuffisant.
Je te laisse compter le nombre de note DHV/CEN qui sont attribués sur des incidents de vol et voir qu’il est largement supérieur au nombre de tests sur les phases élémentaires (gonflage, prise en charge, ressource). donc (àmha) les DHV/CEN… sont plus centrés sur le comportement en srtie du domaine de vol. Ils mesurent la déviation d’un sac de patate inerte lors d’un incident de vol (sans action pilote, l’aile ressort en moins de X°)(un poil moins vrai avec le CEN)… hors une élève/apprenti pilote ne devrait pas connaître ces incidents de vols (je crois que nous sommes d’accord) …
Évidemment les homologations traitent des phases “normales” de vol, fermeture, contre, 36, et évaluent également les sorties du domaine de vol et le retour au vol (décrochages … ).
Pour ma part, j’évoquais que nous (pilotes vaguement expérimentés) oublions que nous avons des gestuelles réflexes, conditionnées par nos diverses expériences. Dos à la voile, je décolle systématiquement bien centré, mains aux épaules avec une impulsion faible. D’autres ont les bras plus écartés, s’inquiètent moins du centrage et ont une impulsion plus franche, voire arrachent un peu. Un élève n’ayant pas de gestuelle systématique risque de ne pas trop savoir si c’est sa faute, la faute de la voile ou celle de l’aérologie pour expliquer un déco qui a merdé. Comme les voiles plus pointues sont souvent plus sensibles (l’allongement et le profil y sont pour quelque chose), l’élève aura moins de questions à se poser avec une aile qui pardonne un peu plus: une aile qui ne dépasse pas, une aile facile à recentrer, une aile qui pardonne d’être arrachée ou au contraire de monter mollement et j’en passe. Pas évident d’expliquer … et je n’en suis qu’au déco.
Pour le vol, une aile avec des débattements trop courts et pas assez progressifs peuvent amener l’élève à décrocher, notamment en approche dans le gradient.
Loin de moi l’idée de préconiser l’aile idiotproof, pour les débuts, je préfère de loin une aile qui pardonne, donc un peu amortie. C’est pour ces quelques raisons que j’ai des réticenses à déclarer “aptes au service école” des ailes perfo ou de cross.