Bilan 2014 et envies 2015

C’est un pote et effectivement avec le recul il s’aperçoit que c’était quand même osé même si cette journée était exceptionnelle avec des conditions incroyables qui rendaient le Mont Blanc particulièrement accessible… ce jour là uniquement (jusqu’à présent).

Cela fait partie de la chance, du talent, de l’approche scientifique de la météo etc… Il n’y aura peut-être plus de journée de ce calibre mais cela restera certainement son meilleur souvenir de toute sa vie de parapentiste !! :pouce:
Même si c’était “osé” (avec le recul, il a quand même réussi ce que d’autres le même jour n’ont pas réussi à faire, donc “incroyable talent” ! :ppte:

Bonsoir,

En quoi cette journée était-elle si exceptionnelle ?
Certes on ne décolle pas tous les jours du sommet du Mont Blanc, mais il y a quand même pas mal de jours chaque année où cela est possible et relativement facile.
Par conditions anticycloniques bien établies le vent peut être très doux au sommet et comme il est alors en général léger nord, il permet de décoller face à Chamonix avec une belle pente régulière devant sans crevasses immédiates.
Où est donc le problème ?

Lorsque j’avais décollé de là-haut, le vent était strictement nul au sommet (mais oui cela arrive !) et il avait fallu être assez tonique pour le décollage, mais cela avait été vraiment facile avec un vol balistique magnifique et un atterro par vent nul à Chamonix.

Ce vol est exceptionnel par son contexte et par l’émotion qu’il procure, mais il est possible un certain nombre de fois par an…

A+ Marc Lassalle

Merci Marc, je disais ça par rapport à ce que Man’s et d’autres qui y étaient disaient : des conditions très douces et surprenantes ! Bon faudra attendre le prochain jour caniculaire, c’est ça ? Il paraît que cela a été refait en 2014 !

:grat:
tu dis ça pour le mont blanc? si c’est le cas je trouve ça étonnant de ta part.
[/quote]
Akira, oublie ma question, j’avais pas compris de quoi tu parlais. :oops:
Et je me demande si Marc a bien compris aussi que le sujet est le mont blanc en vol par un jeune pilote, pas “simplement” en décoller

Oui, nuit à tête rousse debut septembre. Ca fait long le sommet depuis tête rousse.
C’était vraiment beau, on en gentiment chié, avec une certaine charge affective / émotionnelle, donc vraiment un grand moment.

Effectivement, c’était très facile ce jour-là et on était un sacré groupe, ce qui réduisait un peu l’engagement.
J’ajouterais que le pote en question n’avait que 30 vols en parapente, mais c’était déjà un speedrider très chevronné et il avait pas mal de vols à pied en mini aussi.

Merci Tartifli ! Je ne sais pas si je serais capable d’en baver autant pour monter à pied…
AU final 30 vols en parapente mais avec son bagage ce n’était pas un débutant !

Mais il y a des dizaines de parapentistes qui décollent de là-haut chaque année !

Je crois que Pierre Pagani (Parapente Mag) avait signalé qu’il avait décollé du sommet une bonne quinzaine de fois et qu’il n’était jamais redescendu à pied !

Ce qui est exceptionnel bien sûr c’est de se poser là-haut en ayant décollé d’en bas (du Brévent) comme cela a déjà été fait à 4 ou 5 reprises (dont une fois avec des dizaines de pilotes posés au sommet !).
Mais si on fait l’ascension en ayant pris soin d’avoir une météo annoncée “béton” en altitude le vol est souvent possible, mais bien sûr jamais acquis d’avance.

Il faut se rappeler aussi que si le vent est trop fort au sommet, cela vaut vraiment la peine de descendre au Dôme du Goûter 400 m plus bas où le vent est très souvent beaucoup moins fort (cela nous est arrivé 2 fois, avec environ 50 km/h de vent au sommet et 10 à 15 km/h seulement au Dôme du Goûter).
Le vol est en fait pratiquement le même que si on décolle d’en haut, mais on ne décolle alors pas du sommet de l’Europe occidentale…

Marc Lassalle

Salut M@tthieu,

Je ne sais pas quels sont les critères qui te permettent de penser que “cela restera son meilleur souvenir de toute sa vie de parapentiste” mais j’espère vraiment pour toi que tu t’es un peu précipité en écrivant ceci. Pour sûr, ce vol doit être une belle aventure, mais tu t’apercevras certainement, que finalement tes meilleurs souvenirs ne seront certainement pas cantonnés au fait de décoller du plus haut sommet des alpes. Et je le souhaite vivement aussi à Tartifli (merde avoir déjà son meilleur souvenir de toute sa vie au bout du 30eme vol, y peut passer à autre chose). Sinon, que dire du jour ou il décollera d’en bas et y fera un ptit arret pipi au sommet. Il existe une quantité inimaginable d’opportunités de marquer des meilleurs souvenirs tant les critères peuvent être variés. L’esthétique du vol y est pour quelque chose, mais certains vols te procureront une émotion ou un plaisir totalement inattendus sans qu’il y ait pour autant de record personnel ou d’exploit derrière tel ou tel vol. Et bien souvent (et heureusement) les meilleurs souvenirs, tu ne les as pas vraiment commandés, ils te tombent dessus par surprise (les pires souvenirs aussi d’ailleurs :twisted: ).

Le plus important finalement, c’est pas de savoir quel est vraiment ton meilleur souvenir, c’est d’être sûr qu’il se produira demain.

Pour Marc : on parle de POSER sur le MontBlanc, pas d’y décoller ! :wink:

karma+

ROTFL c’est un des plus beaux dialogues de sourds que j’aie vu jusqu’ici… ROTFL
les uns qui parlent de décoller d’en bas (… si on peut dire en bas en parlant de Planpraz… à 2000m quand même…) et les autres qui parlent de décoller du sommet.
c’est bien la periode des fêtes mais l’abus d’alcool nuit , des fois… :bu: :stuck_out_tongue:

Oui, je me suis peut-être avancé, ne connaissant pas ce parapentiste ! Disons que j’ai translaté mes sentiments sur son exploit.
Décoller d’en bas, poser sur le Mont Blanc est “selon moi” le nec plus ultra du parapentiste du dimanche que je suis car pas besoin de…marcher ! Pas de crampons, ni piolet, ni corde, ni crevasse, ni bivouac etc… Ca c’est encore un autre sport qui doit nécessiter des qualités encore différentes, un physique et un mental que je n’ai pas. Voler c’est si simple en comparaison :sors:

Bonjour à tous,

Merci Man’s pour cette précision.
Et toutes mes excuses pour la confusion !
J’ai lu trop vite les différents commentaires de ce fil et je croyais, à tort, que l’on parlait des conditions nécessaires pour décoller du sommet alors que la discussion portait sur le fait de se poser au sommet en partant d’en bas !

Pour se poser là-haut il faut effectivement des conditions aérologiques tout à fait exceptionnelles qui ne se produisent que très rarement.

Et je suis vraiment très étonné qu’un pilote n’ayant que 30 vols ait pu réaliser cela, même s’il était conseillé par radio par des amis plus expérimentés.
Il faut quand même savoir enrouler proprement un thermique, assurer de belles transitions et ne pas être trop impressionné par la fantastique face sud du Mont Blanc puisque la montée s’est faite par là.
Avec 30 vols seulement au compteur, c’est vraiment très surprenant…

Encore mes excuses pour avoir pollué ce fil avec mes commentaires hors-sujet : je me suis bien mélangé les pinceaux et l’alcool n’y est pour rien (je n’en consomme pas actuellement, en particulier à cause de mon traitement médical !).

:trinq:

Marc Lassalle

Petite précision : ce n’est pas parce que l’on réussit à se poser là-haut que l’on en redécolle automatiquement facilement !
Lors du tout 1° atterro là-haut en partant d’en bas, le vent a rapidement changé de direction, la neige était épaisse et molle au sommet et 2 pilotes (tous les 2 étant des super pilotes) ont eu énormément de mal à redécoller du sommet !

Et redescendre de là-haut sans crampons ou piolet, il ne faut pas compter dessus : la seule solution est d’appeler l’hélico en expliquant qu’on est en parfaite santé au sommet du Mont Blanc, mais que l’on a simplement des baskets aux pieds et aucun matériel d’alpinisme !

Lors de la journée mémorable (plusieurs dizaines d’alpinistes posés là-haut) un certain nombre avaient emmené crampons et piolet, mais la plupart n’en avaient pas.
Heureusement que tout le monde a pu redécoller, sinon cela aurait été une vraie galère…

Marc Lassalle

Objectifs 2014 :

Voler au moins 50 heures. [color=red]Raté

  • regarder les nuages et moins le sol pour cheminer. du mieux
    Voler plus sereinement pour à nouveau voler avec la niac ! tout bon
    Re tenter pour la septième année ce fichu Bizane. raté par manque de créneau météo.
    Ne pas me blesser[/color]tout bon

Améliorer ma perception, compréhension de la masse d’air, trouver ce fichus lignes porteuses.
Voler plus de 50 heures.
Augmenter ma vitesse moyenne à >21km/h.
Terminer en milieu de tableau au British Open (très optimiste :canape: )
Ne pas me blesser ni me faire peur.[/color]tout bon

bilan 2014 (pas d’objectifs encore):

après le stage init fin 2013, première année de pratique:
14 décos, 107 vols et 70 heures de vol.
un stage perf3 a st hil et environs
pas de bobo (3 airbagissages qui servent d’avertissement quand même)
début de cross (15km)
définitivement adepte de la montée à pied, donc reprise de la marche en montée (et de la course en descente quand ça vole pas) et perte du gras superflux :lol:
parapotes, parapapotages aux décos et :trinq: de fin de vol ou comment passer des heures pour voler 5 minutes!

le plaisir de voler, sentir la vitesse sur le visage, les changements de température quand on passe dans le thermiques, les odeurs (celle de la station d’épuration par vent de sud :bang: ), le visuel qui sert de vario, d’alerte anticollision et de gestion de cone d’autonomie, le touché pour le centrage de thermique et les infos de la voile, un sport complet au niveau sensoriel !

Des rappels sur la rigueur necessaire pour éviter au maximum l’accident; assistant pour un abrissage avec blessure légère dans des frênes (merci le pghm), et décrochage d’une aile dans les noyer en bout d’atterro.

objectifs 2015

déclaration cfd (donc cross d’au moins 15km)
voler en sécurité, sans se blesser
faire un montaud-st jean (cf objectif #1)
voler plus haut que le president du club !
de la rando vol sur des nouveaux sites
un vol de nuit ? ah bon, faut pas en parler ? :stuck_out_tongue:

bilan 2014: une grande année autant individuelle que collective!

je retiendrai:
un tres beau vol des richards à 2 (avec man’s et d’autres en ligne de mire) jusqu’au fond de la vallée de cham
un tour entre vercors chartreuse bauges belledonne a 20
des plafonds magniques lors d’un tour du devoluy agrandi
Une découverte du site de la vallée d’embrun, ou on a bien volé aussi
Un tres bon esprit de groupe dans le club qui s’agrandit

envies 2015: la meme en mieux!
pas d’accident
une progression saine dans le club faite de partage
du plafond!
et du temps pour voler quand c’est bon :ange:

Bilan 2014 de ma 1ere année de parapentiste:

  • stage init en Avril, 1er contact avec une voile
  • achat du mon materiel en Avril (sellette, voile)
  • achat secours et vario
  • plein de gens super sympa rencontrés
  • changement de sellette pour une reversible à cuissardes
  • 65 vols, 8 sites differents
  • 1 vol en soaring de 45min
  • une 10ene d’heure de gonflage par vent faible, moderé, fort
  • Exam therorique du Brevet de pilote aquis
  • 1er stage de pliage de secours
  • 1ere coupe Icare et surtout 1er deco à St-Hilaire
  • pas de blessure
  • une seule vrai erreur de pilotage qui se fini très bien
  • des centaines de kms en voiture et des 10ene à pieds

Envies pour 2015:

  • un stage perf pour s’initier au vol en thermique (deja reserver dans le Jura au printemps)
  • decouvrir plein de nouveau site
  • faire mes 1er cross, objectif 15Kms en plaine
  • pratiquer la repose au sommet reguilierement
  • changer d’aile, probablement pour une neuve (reste à trouver laquel)
  • retourner à la coupe Icare parceque c’etait excellent
  • valider la pratique du brevet de pilote
  • faire un stage ouverture de secours sur tyrolienne (ca a l’air fun)
  • ne pas me blesser
  • me faire plaisir

J’ai retrouvé la vidéo pour mes envies 2015 :

http://www.youtube.com/watch?v=cBPqFk1Vfqo