Merci Matthieu Je ne voudrais pas polluer ce post avec des histoires de QBI… Mais pour faire court, je fais moi-même clairement parti des petits en taille, et ça n’a pas été un handicap. Quand la différence de taille est énorme, il faut prévenir le passager du fait que ses pieds quitteront le sol quelques secondes plus tard… secondes pendant lesquelles il sera le seul à courir ! Mais ça n’est pas un souci. A part ça … tout baigne
Bilan 2015: Mes débuts en acro , des progrès et une reprise de confiance qui n’a malheureusement pas duré, je dois tout reprendre à zéro (hier j’ai carrément chialé au déco pour finalement replier ma voile … )
Envies 2016: Retrouver l’étincelle du "ça file les jetons, mais c’est trop bon " , refaire des SAT et aborder l’hélico. Et pis attaquer le vol montagne aussi!
Bilan 2015 :
-1 divorce en cours
-que 90h pour un peu plus de 200Vols
-Pas de compét alors que j’étais chaud patate
+de très beau vols mais pas forcément de “gros” vols
+essai de machine de guerre (LM5/IP6/M4)
+Ma Ucross bien en main même dans le petit malgré ma surcharge alaire (+de100kg pour 95max)
+Pas de bobo, alors que j’ai fais un peu le con dans des aérologies “machine à laver” (mais qu’est ce que c’était bon !)
+de beaux vols sur de nouveau site
Envie 2016
+trouver une femme mais qui aime plus le parapentiste et son égoïsme !
+faire plus de 100h en moins de 100vols
+passé la Qbi (inscription ok, c’est déjà ça)
+marqué plus que 22point à la CFD (même si c’est juste pour le fun)
+faire les compet Sport en Pyrénées pour au moins en boucler quelques unes et découvrir quelques sites de plus
+augmenter mon endurance en l’air
+voler et encore voler et toujours sans bobo
Bilan 2015:
-reprise apres un début de pratique il y a quelques années,
-5 jours de SIV, 1 secours
-BPC + Prefo
-de beaux vols, de beaux sites
-vol de l’aiguille
-de beaux vols rando, dont 1 départ de la maison, attero dans le champ a coté de la maison, apres 1800 de D+,
Objectif 2016:
-du cross,
-QBI,
-passer la SAT
-SE FAIRE PLAISIR!!!
pas de bobos physiques, c’est déjà le plus important.
formation qbi Handicare pas validé mais 2 superbes journées en présence d’handi superbe formation et connaissance de la prise en charge de ce type de passager un gros plus ( le chariot c’est comme le Bi si tu ne pratique pas tu te planteras )
autant de vols en Bi , pas assez en solo
pour 2016 : plus de vols et prise en main de La fenix . encore plus de vols et surtout pas de Bobos ou de crash, prendre plaisir à voler même si ca ne dure que 6, 7 minutes . Donner un sourire ENORME aux passagers .
2015 :
3 vols, tous les trois des vols-randos à Saint Hil dont un qui a dérapé en cross (30 km). C’est mon année la moins active depuis mes débuts. Ce qui a changé c’est que j’ai déménagé du pied d’un site (je pouvais voler sans la voiture en vol-rando) à un centre ville environ 15 km plus loin. J’ai aussi vu des gens que je connaissais, des gens que je sais être plus expérimentés que moi, se faire mal ces deux ou trois dernières années, sans véritable retour d’information public sur leurs accidents, donc sans pouvoir apprendre de leurs erreurs et sans me rendre compte si ces erreurs pouvaient m’arriver à moi aussi dans l’état actuel de mes connaissances et de mes habitudes de vol. Ce sentiment d’incertitude a certainement également joué sur mon manque de motivation à me bouger le cul pour sortir de chez moi.
2016 :
Grande inconnue. Mon aile de cross est à vendre depuis plus d’un an et demi. J’ai toujours le matériel de vol rando. Je m’installe de nouveau au pied d’un site, mais je ne le connais pas et il a une réputation d’avoir un atterro turbulent (mais peut-être que je peux poser dans mon jardin à la place, si je passe le bord du plateau en finesse).
Je vous souhaite à tous une bonne année dans les airs ou sur terre.
Pas de métaphysique dans mon cas, juste une prise de conscience que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres et des changements de priorités. Jusqu’en 2014 le parapente était mon centre d’intérêt principal, loin devant tous les autres. Je n’avais pas besoin de me poser de questions sur le niveau de risque, parce que ne pas voler était de toute manière hors de question. Et j’étais en progression d’un point de vue technique, donc je pouvais me dire que j’améliorais concrètement mon niveau de sécurité juste en devenant un meilleur pilote, sans trop avoir besoin de faire d’introspection sur mon engagement et ma prise de risque.
En 2015, au contraire, je me suis beaucoup posé de questions sur les risques. Je n’ai pas encore trouvé les réponses. Je vois que certains vieux pilotes n’ont jamais eu d’accident, d’autre jeunes pilotes brillants sont passé à deux doigt de la chaise roulante, mais rien d’évident ne différencie ces deux types de pilotes. Je ne sais pas si c’est juste une pure question de statistiques, ou s’ils y a des comportements qui permettent de voler plus en sécurité que d’autres.
La seule manière d’être fixé sur la question serait une véritable analyse statistique du risque, des questionnaires pour essayer de trouver des corrélations entre des comportements et l’accidentologie. Et aussi une véritable transparence sur chaque accident individuel, pour que chacun puisse se faire une opinion en son âme et conscience sur la question de savoir s’il aurait pu faire les mêmes erreurs ou pas, dans les mêmes circonstances. Mais c’est pas quelque chose de facile à mettre en œuvre, et c’est pas moi qui vait m’en occuper vu mon niveau d’implication dans l’activité en ce moment.