bilan 2015 et envies 2016

#41

Perso, je suis intimement convaincu que ce sont principalement (99,xx%) nos comportements qui détermine notre sécurité. Nos comportements découlent totalement de notre conscience des risques que l’on a ou pas. Être conscient des risques intrinsèques potentiels du parapente ET des risques que notre propre comportement induit, est une première conditions pour minimiser les risques et maximiser sa sécurité.

L’analyse et l’étude des accidents des autres (et des siens propres si malheureusement il y en y en eu, n’a d’intérêt que si cette prise de conscience du rôle de notre propre comportement est acquise avec bien sûr l’humilité de penser que les mauvais comportements ne sont pas que le fait des autres.

Sur le site du DHV on peut trouver plus de 70 analyses d’accidents très fouillées (dont une douzaine étayées avec des videos) et la conclusion est site ans appel ; Le site an souci numéro 1 est et reste dans la très grande majorité de ces accidents, LE PILOTE !

Prenez tous de bdonnes résolutions sensées de pilote en ce début d’année et tenez vous y tout au long des années à venir.

Bons vols… on en reparle en 2036 ou… avant.

Pépé la morale.

#42

Bonsoir,

Je ne pense pas que les accidents arrivent de façon “aléatoire” et menacent de façon équivalente tous les pilotes.

Je m’explique : dans mon entourage proche, je connais plusieurs pilotes ayant eu des accidents graves, voire très graves.
Ce n’est sans doute pas un hasard si tous ceux que je connais avaient (quel que soit leur niveau) des comportements laissant très peu de marges de sécurité :

  • vols en conditions aérologiques trop fortes pour leur niveau ;
  • vols sous des voiles au-dessus de leur niveau ;
  • grosses erreurs en approche pour des pilotes gérant régulièrement mal celles-ci, sans chercher vraiment à les améliorer ;
  • etc.

Le risque zéro n’existe évidemment pas, mais certains ont le tempérament de voler parfois tout près de leurs limites personnelles, alors que d’autres gardent de grosses marges de sécurité.

Exemple : un ami me demandait parfois pourquoi j’allais parfois me poser alors que d’autres pilotes continuaient à voler et il me disait souvent : “tant que l’on tient en l’air, on ne va pas atterrir !”.
Il s’est pris un jour un très gros vrac à Saint-André qu’il n’a pas su gérer et s’est s’explosé l’épaule : une manche A de compétition avait lieu ce jour-là ; des pilotes étaient donc en l’air et il n’était pas question pour lui d’aller se poser malgré les conditions turbulentes et le niveau technique tout à fait moyen qui était le sien…
Son accident n’a malheureusement surpris personne parmi tous ceux qui le connaissaient.

Bien sûr il arrive que des pilotes volant dans des conditions qu’ils maîtrisent bien aient des accidents.
Mais je pense qu’il y a quand même une forte corrélation entre les accidents graves et les marges de sécurité que prennent, ou plutôt ne prennent pas, certains pilotes.

Le parapente n’est pas la roulette russe et je pense que les accidents n’arrivent pas “par hasard”.

Marc

#43

2016 : comme 2015,2014,2013…2003…2000…1990,1989,1988,1987 … le plus de vols nouveaux possibles avec les copains en cross, en montagne ou sur les sites …

et voila (5)

#44

Encore une fois l’analogie moto-parapente apparaît: il y a des habitués des gamelles et des motards intacts
On constate toujours lors des retours de CR des WE classiques des balades printanières sur les forums les habitués du carton alors que les conditions étaient optimales.
La différence se situe dans la population concernée: il me semble que l’accidentologie motarde suit la courbe d’apprentissage alors qu’en parapente j’ai l’impression qu’elle est plutôt inverse… Me trompe je ?

#45

Et si c’était l’apprentissage qui n’était jamais terminé… :grat:

#46

Certes il y en a certains qui ont un comportement “accidentophile”, mais il y a aussi une part de hasard dans les accidents… Cette part qui fait que toi avec un niveau moyen tu exploite un thermique sans problème ni la moindre alarme et qu’un pilote d’un meilleur niveau passe au même endroit dans les mêmes conditions et se met au tas…

Pour ce qui est des questions “métaphysiques” sur les accidents, j’ai accepté cette forme de “fatalité” due au hasard et je vole en me disant que je fais toujours de mon mieux pour voler dans des conditions qui sont compatibles avec mon niveau, en restant dans des marges de sécurité que je juge bonnes… Et grâce à ça je vole sereinement en me faisant plaisir… Et je crois que la clé est là, dans le plaisir de voler.

#47

Je suis aussi fataliste. Certes avec l’expérience, je fais moins d’erreurs en amont et si c’est une zone ou un aérologie pourries, je dégage, mais si c’est son heure, que faire contre ? Il y a des voyants qui s’allument. Un rouge ou deux oranges et je commence à me poser des questions. Si je m’ en pose trop, je pose avant que ce ne soit trop tard. Ke fatalisme c’est être au mauvais endroit au mauvais moment. Des fois ça se joue à 5m ou 5 secondes…

#48

Bonsoir,

Bilan 2015 :

Après une année blanche en 2014 (0 vol à cause de ma maladie) et vu mon état physique au début 2015, j’ai vraiment pensé que le parapente était définitivement fini pour moi et qu’il resterait à jamais dans les bons souvenirs.
Puis la condition physique est progressivement revenue et j’ai pu me remettre sous mon parapente fin juin 2015 (j’avais écrit un fil à ce sujet).
Quelques petits vols tranquilles depuis, mais la récupération est à présent à peu près totale.

Projets 2016 :

  • Continuer bien sûr à faire de beaux vols en soaring sur la montagne Sainte-Victoire que j’aime tant.
  • Refaire des vols rando en moyenne montagne avec mes amis habituels.
  • Peut-être refaire à nouveau quelques vols en haute montagne si je m’en sens capable ; j’ai quelques projets dans ce domaine que je n’ai pas encore réalisés.
  • Peut-être faire un stage de pilotage (pas spécialement un SIV, mais plutôt un stage de “perfectionnement”) car mon niveau reste très moyen : peu de vols, longue interruption de 2 ans et pas de formation pour progresser alors que j’en aurais vraiment besoin.
  • Après avoir vendu ma Faïal (Nervures) avec laquelle je volais sur site, il ne me reste que l’Ultralite 1 qui n’est pas vraiment adaptée aux décollages caillouteux et abrasifs de Sainte-Victoire ; j’envisage d’acheter éventuellement une nouvelle voile ; si je le fais, cela sera très probablement une Spantik (Nervures). Je garderais alors mon Ultralite pour mes vols montagne.

A+ Marc

#49

Plutôt qu’un stage de pilotage au-dessus du lac où tu risques de te retrouver poussé à te mettre la tête à l’envers (j’exagère un peu, mais l’ambiance de ces stages pousse souvent à dépasser les objectifs), je te conseille un stage style “remise en sellette” comme beaucoup d’écoles commencent à faire. Des vols tranquilles à ton niveau avec le confort d’un encadrement personnalisé qui permet de gentiment se remettre en confiance. De nombreux ‘anciens’ pilotes s’étant éloignés des écoles depuis bien longtemps nous demandent ce type d’encadrement.

#50

Par contre on a clairement pas les mêmes marges de sécurité… Même dans notre discours… Pour moi un voyant orange me fait me poser des questions et un rouge fait que je ne suis pas ou rapidement plus en vol.

#51

Bilan 2015 ;

Une belle année avec pas mal de vols sympa même si sportivement je n’ai pas fait mieux que les années précédentes. Pas de participation en compétition cette année et pas d’Xc plus important que les années précédentes même si une des sortie du bocal m’a donné l’occasion de mon plus “bô” point bas. :vol:

Du plaisir aussi en biplace avec un élargissement des deux extrêmes de la fourchette d’age de mes passager(e)s, 10 ans pour la plus jeune pour 83 ans révolus pour le plus ancien. Un petit regret tout de même, que la météo ne m’aie pas permit d’emmener mon petit-fils de 7 ans pour son 1er vol avec moi. C’est ainsi, moment de son séjour avec nous et météo du moment ne se commande pas forcement. :averse:

Une belle année surtout par ma réussite dans mes objectifs de formation continue, année après année j’engrange des connaissances nouvelles, de l’expérience et même un peu de dextérité accrue sans (pratiquement) jamais me mettre en insécurité. :canape:

Mon plan de formation continue personnel m’a aussi donner des occasion de rencontrer et fréquenter beaucoup de nouvelles personnes passionnées qui toutes, chacune à sa façon, m’ont enrichi sur le plan personnel (et il n’est bien sûr pas question d’€) De façon générale une vie associative plus riche. :trinq:

Une année sympa aussi dans la mesure ou j’ai pu renouveler mon matériel de vol (aile-sellette-secours-instrument-radio) l’ancien avait 6 ans et plus de 400 heures et même si il va encore me servir. Il commençait à accuser sa fatigue. Du matos nouveau réveille des souvenir d’enfance avec une vraie fébrilité de posséder de nouveaux jouets. C’est très agréable, il faut bien l’avouer. Bon là, il me faut bien dire ; “Merci ma chérie !” :bisous:

Bref, une année réussie puisque le plaisir fût au rendez-vous tout au long de l’année et que je peux le raconter au début de la suivante en faisant des plans d’avenir quant à ma pratique futur (proche). :ppte:

Envies 2016 ;

Renouer avec la compétition (école formidable pour le cross) si possible au-travers de ma participation à quelques manifestations FAI-2. L’organisation “al-inclusive” étant très appréciable pour la vie de couple. :bisous:

Réussir à améliorer mes distances en Xc. “Oser” un Xc vent de cul en plaine sans être obsédé par l’idée de vouloir boucler ou encore “oser” un vrai vol-rando ou marche & vol (l’envie est là, manque juste un peu de conviction d’en être cap) :rando:

Élargir ma fourchette d’âge-passager à 8/84 ans… :soleil:

Continuer à engranger expérience, connaissances, compréhension, réflexions tout en affinant ma gestuelle pour continuer sur le chemin qui permet de devenir un vieux pilote et de jouer encore longtemps au pépé la morale sur notre fofo. :taupe:

Vivre encore plus intensément ma passion du vol-libre au travers de plus d’implication dans la vie associative et fédérale. Partager est aussi agréable en donnant qu’en recevant (je parle pas de coup de pieds au cul bien sûr, quoique… des coups de mains et des coups à boire) :trinq:

Bien profiter de mes nouveaux jouets, les apprivoiser et en tirer le meilleur parti pour un plaisir maximum avec des prises de risques minimums. Rendre ma chérie fière de moi ! :mrgreen:

Être encore là en janvier 2017 et vous donner mon bilan 2016 et vous parler de mes envies 2017… :forum:

#52

Salut Patrick,

Je crois que ce que tu appelles des stages “remise en sellette” concernent plutôt des pilotes qui ont perdu confiance (suite à un gros vrac ou un incident en vol important par exemple) et qui ont besoin d’être ramenés à un niveau de confiance et de sérénité.

Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire : après mes 2 années d’interruption je n’ai eu absolument aucune appréhension particulière lors de ma reprise et je ne suis pas stressé en vol.
Par contre, n’ayant jamais fait l’effort d’une quelconque formation continue et volant peu, j’ai tout à fait conscience que mon niveau de vol est tout à fait moyen et qu’il serait utile que je passe un peu de temps en école pour l’améliorer.

J’ai en effet de nombreuses lacunes :

  • maîtrise tout à fait perfectible des décollages (c’est une phase que je n’apprécie pas vraiment) ;
  • cadencement des virages (je n’utilise pour ainsi dire jamais ma main extérieure au virage car on ne m’a jamais appris à le faire et je n’y pense pas) ;
  • enroulement des thermiques : même sans faire de vols de distance, cela m’énerve un peu de voir parfois des pilotes rester tranquillement en vol sur site alors que je vais “au tas” faute de savoir enrouler proprement les ascendances ;
  • mauvaise gestion des PTU (je ne pratique en fait que les PTS et les PT8) ;
  • gestes brusques et pas assez “coulés” ;
  • etc.

Ce n’est pas parce que je vole depuis plus de 28 ans que je serais devenu automatiquement un bon pilote !

Je ressens donc la nécessité d’une mise à niveau et d’un regard compétent extérieur pour progresser, sachant que je ne vise ni le vol de distance, ni l’acro bien sûr !
J’ai donc besoin d’un “stage de pilotage” et je crois vraiment que je vais prendre le temps de programmer un tel stage cette année :pouce:

:trinq:

A+ Marc

#53

Apres une année 2014 presque sans vol, une année 2015 de reprise, sans aucun objectif…Au final, un peu moins de vols que les années précédentes, mais de meilleur qualité, des cross sympa, un super sauriet free vol, et surtout des bons moments avec les copains.
Donc on va continuer comme 2015, pas de prise de tete, pas “challenge”, pas d’objectif CAD/CFD.
Par contre peut etre bien 1 ou 2 compet, pas pour la competition mais pour sortir un peu du “classique” !

#54

@ Marc, peu importe le nom du stage, ce qui est important est de bien définir TES objectifs et de se mettre d’accord avec l’encadrement avant de commencer. Je ne suis pas persuadé qu’un stage de pilotage en milieu ‘sécurisé’ soit ce qui correspond le plus à ta demande, pas besoin d’un lac pour travailler les bases. Je te conseillerais plutôt un stage en milieu ‘classique’.

Il peut être super intéressant de caler un biplace pédagogique en thermique pendant ton stage. Le moniteur est beaucoup plus près et peu donc corriger et conseiller beaucoup plus finement. C’est un super outil à tous les niveaux de pratique, n’hésite pas à le suggérer.

#55

Salut Patrick,

Je ne pensais pas du tout à un stage de pilotage en “milieu sécurisé” au-dessus d’un lac (comme peut l’être un stage SIV par exemple) !
L’expression “stage de pilotage” était donc sans doute mal choisie si elle fait penser à un stage de type SIV (ou équivalent) en milieu sécurisé.
Ce n’est pas du tout mon objectif !

Je ressens le besoin d’un stage “de perfectionnement” en milieu “classique” !
Et pourquoi pas effectivement un vol en thermique en biplace avec un moniteur, cela pourrait être très instructif ?
Merci pour le conseil.

Amicalement.

:trinq:

Marc

#56

ahhh le fameux moment du bilant …

et bien les amis 2015 fut une année de frustration car peu de vols, une arrière saison pas très fournit car pas assez disponible, SIV annulé, vacances d’automne annulées, des vacances d’été humides et trop courtes et ma petite femme que j’aime mais qui préfère que je reste au chaud avec elle…

ce fut aussi quelques découvertes, Organya en avril , un super site où ça vol toujours et parfois très fort, un climat très appréciable et des locaux super sympas… première compète, premières compètes annulées :averse: biroute et un seul cross déclaré (un petit en plus) mais qui clôturât en beauté des vacances vraiment bof , une journée bi à rester les pieds sur terre car aérologie pas sympa mais les amis ont appréciés le paraglanding (détente, zen et belle vue), un week end bi bien réussi et dans la bonne humeur et plein de bon moments.

2016 s’annonce plutot bien un petit tour à Ténérife avec un inconnu ou presque (mais très connu du :forum:) , un stage SIV qui n’est pas encore annulé et la compète B-Stof juste pour le fun avec les potes et surement plein de beaux vols (enfin j’espère) avec 2/3 rando et qq bi

sur ce je vous souhaite à toutes et à tous une merveilleuse année, des plafs de folie et des thermiques qui montent bien mais cool

bons vols
SylK

#57

Tu vas aussi à Ténérife ? :wink: décidément… c’est “the place to be” !

#58

2 vols en 2015 et deja 1 en 2016 :jump:

#59

Bonjour,

2 vols en 2015 !!!
Comme est-ce possible ?

Amicalement.

Marc

#60

Salut Marc
J ai revendu ma voile de cross peu après être arrivé aux USA en 2014. J ai pu refaire un plouf en ultralite il y a un an et hier :slight_smile: