Rien ne t’empêche du bi sans qualif, seul obligation est l’assurance responsabilité civile aérienne. Mais à toi de la souscrire.
Question brevet, que ce soit BP ou BPC, faut seulement un peu bosser, et c’est loin d’être la mer à boire. J’ai du mal à imaginer voler sans comprendre un peu ce qui ce passe. Alors en bi, si on a juste comme connaissance droite-gauche, jour-nuit et le sentiment que tout va bien, c’est une option osée.
Question passage des brevets, il y a aussi les clubs et les clubs ecoles qui peuvent aider et les faire passer.
Pour le permis de conduire, on n’apprend pas à maîtriser le dérapage, ou même à rouler au delà des vitesses permises.
Je ne vois pas comment on pourrait apprendre le décro en sécurité à des pilotes passant le BPC,car il y a des risques de tomber dans la voile. Les pilotes qui maintiennent la voile en décro, c’est plutôt dû au fait qu’ils ne comprennent pas ce qui se passent, le “remonter doucement les mains (en 3sec) quand on ne comprend rien” devrait être plus efficace surtout si les écoles montrent et expliquent quelques incidents dispo sur internet.
On ne pas relancer le débat (cf. les multiples messages sur d’autres fils de discussion), mais il n’est absolument pas facile de trouver une RC biplace, sans avoir la Qbi, comme ça en claquant des doigts.
Les organismes qui en délivrent (hors FFVL) exigent en général que le pilote possède la Qbi fédérale (ex : FFCAM), alors ?
Quant à pratiquer le biplace, sans se former spécifiquement à ça, je pense que c’est vraiment craignos et assez irresponsable ! :affraid:
Je parle de pré-requis, il n’est évidemment pas question de faire faire ça le jour de l’évaluation du BPC à mon que l’école en question ait la logistique adéquate (milieu sécurisé, monits siv, etc).
Combien de BPC par an? Combien de stages, de lacs faudrait-il pour que ce pré-requis soit maitrisé? Quel coût? Pour quel bénéfice?
Donc il est probable que la grande majorité des licenciés ne passeraient plus le BPC vu la contrainte que cela représenterait pour quelque chose qui n’intéresserait que les compétiteurs et ceux qui voudraient la QBi.
Salut,
À tu essayer de le faire en pratique ? Remonter doucement les mains en 3s lors d’un décrochage ? L’effort aux commandes est démesuré, si on s’y attend pas on se fait relever une main direct et le risque de tomber dans la voile ou twister est très grand. le pilote qui connaît bien sa marche arrière pourra sortir comme ça … Sinon il faut laisser voler et savoir temporiser. Mettre dans la tête des pilotes ce genre de consignes risque de conduire à des cas de sur pilotage importants
Le mieux reste d’éviter le décro si on maitrise pas ! Donc bras haut …
Non ils n’en font pas.
Avec le BPC tu est apte à faire du cross donc de te mettre dans des conditions thermiques donc risques d’incidents de vol. Autant avoir connu quelques situations en SIV avant non ?
Et bien sûr ils ne veulent pas juste un SIV. C’est en plus du reste…
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Prendre le risque de te former seul pour emmener des proches… c’est un risque inconsidéré. Imagine qu’il se passe quelque chose pour le passager. Ne serait-ce qu’une entorse, seras-tu assuré ? Sera-t-il assuré ? Tu as suffisamment de jugeotte pour savoir que le risque zéro n’existe pas même en vol calme du matin ou du soir. Le décollage étant de loin la partie la plus difficile avec un passager dont tu ne connaîtras pas les réactions au moment de devoir courir…
Quant au BPC ce n’est pas si extraordinaire à obtenir. Du feeling pour le pratique (mais 30 / 50 vols par an me paraissent peu) et bosser le théorique (merci les qcm auto-corrigés de la ffvl).
Mais ça me semble effectivement un minimum pour emporter un passager.
Sinon tu fais comme moi, tu confies tes proches à un biplaceur confirmé associatif ou professionnel.
Sinon pour le BPC, les suggestions de Benoit R me semblent très judicieuses.
Et on lui fait une qualif spéciale ? Parce que dans 2 ans s’il veut, il emmène ma fille. Eh oui une qualif donne accès à l’emport de n’importe quel passager. Et puis le petit vol tranquille du matin en famille peut se transformer en vol super craignos en cas de mauvaise analyse aérologique. Et cette erreur d’analse risque plus d’arriver avec un pilote juste en niveau qu’un pilote régulier.
Le BPC donne accès à tellement de choses différentes. Il faudrait plusieurs options, selon qu’on veut être compétiteur, biplaceur, formateur… mais bon système lourd.
Je suis assez dubitatif sur l’intérêt du décro comme prérequis au cross. Quand j’y repense, les fois ou j’ai eu de bonnes claques en cross, j’avais pas forcément la hauteur suffisante pour faire un décro / remise en vol propre. A choisir un tiré de secours me paraîtrait plus judicieux, mais bonjour les contraintes pour mettre ça en place !
Et sinon, vous trouvez qu’il marche si mal que ça le BPC pour vouloir tout révolutionner ?
Avec ma petite expérience d’une année après la QBi, je pense qu’avec un tel volume de vol, tu ne serais pas en mesure d’emmener un passager en sécurité : En 1 an en septembre, j’aurai fait une trentaine de bi avec des passagers différents (dont une bonne dizaine la semaine de QBi) et je me rends compte que c’est trop peu pour être à 100% lors des phases de deco et d’atterro (en vol, y a pas une grosse différence de pilotage sauf que c’est plus physique).
Il faudrait quasiment que tu ne fasses plus que du bi pour être à l’aise et en sécurité !
PS : je ne pensais pas dire ça un jour tellement j’étais convaincu du contraire avant de pratiquer …
Quant au BPC (sujet du fil), rien que l’harmoniser et s’assurer que tout le monde passe bien le même BPC, ce serait déjà beaucoup (et surement largement suffisant) !
Le Bpc valide des acquits, mais comme il faut faire un choix parmis ceux la et qu’il est la porte d’accès à d’autre qualif il faut au moins que les acquits concernés soit présents.
Il me semble qu’une bonne technique au sol pre requis pour le biplace n’est pas inutile pour celui qui ne veut faire que du cross.
De même que la compétence de voler avec beaucoup de monde est un pre requis pour le cross mais pas inutile pour le bi.
Je te propose d’assister à une prefo Qbi pour voir à quel point il était temps de faire quelque chose, ou bien assister à une compétition avec des BPC tout frais qui se font pourrir tout le long de la course parce qu’ils sont mal placés dans la grappe.
Merci, la compète je sais ce que c’est, la qbi aussi. Mais le BPC, c’est brevet de pilote confirmé, pas expert ! Il me semble que le niveau requis est suffisant, faut juste faire en sorte que l’exam soit le même pour tous…
Ma proposition se base sur les récits d’accidents dont j’ai eu connaissance depuis des années + des déclarations d’accidents de la fédé qui sont, je le rappelle, disponibles ici : http://federation.ffvl.fr/pages/d-clarations-d-accidents
N’hésitez pas à les consulter.
De nombreux pilotes sont comme toi Lolo, ne voient pas l’intérêt de l’entrainement en décro/vrille. Et dans les rapports d’accidents, on voit pas mal de décrochage/vrille proche du sol (repose au déco par ex) ou bien de cascades d’incidents avec surpilotage jusqu’au sol. Ce n’est pas parce qu’on sait très bien piloter dans le domaine de vol qu’on saura piloter hors domaine de vol le moment venu, les repères n’ont rien à voir. Il me parait logique d’avoir une réponse un début de réponse aux principaux accidents graves dans le cursus de formation.
[quote]ou bien assister à une compétition avec des BPC tout frais qui se font pourrir tout le long de la course parce qu’ils sont mal placés dans la grappe.
[/quote]
Les priorités c’est pas niveau Brevet initial même ? non parce que des pas besoin d’aller en compétition pour voir des priorités grillées et des gens qui tourne dans le sens inverse … c’est pas la formation du pilote qu’il faut revoir la dessus mais plus son éducation.
Pour le reste je suis d’accord avec Benhoit : le même BPC pour tous serai déjà un GRAND pas. le BPC que j’ai passé , j’ai eu de la technique au sol, de la technique en vol, déco attero, la perf a été jugé sur des vols que j’ai fais mais pas sur place.
la ou je rejoins d’autres pilotes : pourquoi demander à un pilote qui veut pratiquer le bi de savoir crosser ? si c’est pour faire des vols rando-plouf à 7h du mat avec sa femme ou son fils… si il veut crosser en bi il va commencer par le cross en solo, il est déjà suffisamment réfléchit pour passer la qbi il va pas se mettre à tenter des cross en bi sans y avoir réfléchi avant non ?
Juger la “performance” dans un examen … bof bof juger les connaissance technique et théorique : oui.
Pour le décro et la vrille je suis plus ou moins d’accord, en avion oui ca se fait mais ca nécessite pas de milieu spécifique on fait ca au dessus du terrain habituel pas beaucoup de contraintes. en para, va trouver un moniteur qui acceptera de te le faire au dessus du dur … Avec les contraintes pro / familiales / personnelles, je pense que beaucoup de pilote ne vont pas en SIV car ca demande une journée, ca coûte cher et c’est loin.
et puis pour ceux qui partent sur la qbi alors que c’est pas le sujet : vous allez repasser un bpc avant : le parrainage ou la préfo donc vous faites pas trop de soucis : on vous fera chier et 2 fois même ! :forum:
Le BPC est en constante évolution et reflète l’augmentation du niveau moyen des pratiquants.
Il y a une grosse amélioration du niveau moyen des candidats qui se présentent aux préfo de QBI. Il y a 20 ans, je sortais en gros la moitié des prétendants qui n’avaient clairement pas le niveau requis. Actuellement, c’est un candidat sur les 8 du groupe qui demande un aménagement de formation (manque de maturité ou manque de maitrise au sol). Le schmilblick avance et je ne vois honnêtement aucune raison de précipiter l’évolution du BPC qui se fait assez naturellement.
Pour ce qui est de se retrouver dans sa première grappe en compétition, rien ne peut vraiment préparer à cela. C’est un style de vol particulier avec des pilotes habitués à voler ensemble. Je ne trouve pas étonnant qu’un roocky ait du mal a trouver ses marques.
Pour ce qui est du SIV obligatoire dans le cadre d’une formation, je n’ai pas d’avis tranché. Il est indubitable que les acquis d’un week-end de SIV bien mené au bon moment dans la vie d’un pilote sont un gros plus. Mais je connais de nombreux pilotes qui n’auront jamais le mental suffisant pour se balancer au dessus du lac. Le seul résultat pour ces pilotes serait de se foutre une trouille monumentale et de régresser. Difficile question liée à la psychologie de chacun.