@ JulienF, salut,
Eh bien si, il me semble que c’est un problème de (manque de) formation qui tue. En disant cela je ne remets pas en cause la qualité de l’enseignement dispensé mais la valeur de ce qui est retenue par les pilotes faute d’y consacrer suffisamment de moyens (de temps)
Ou penses-tu vraiment qu’une semaine d’initiation + une de perfectionnement suffiraient pour faire un pilote ? Même que pour voler dans les conditions que tu décrits ?
Déjà il faudrait que le dit-piote soit apte à juger de ces conditions et malheureusement pour lui en deux semaine il n’aura pas pu acquérir l’essentiel : le minimum d’Expérience nécessaire !
Note que pour réussir le BPC, ce ne sont justement pas que des réponses apprises par coeur pour un QCM qui le permettent mais bien une capacité réelle à contextualiser les questions libres (et dans le Grand Est, elles sont au nombre de 4, une pour chasue domaine du référentiel BPC) et la partie pratique vérifie aussi tous les aspects techniques qui font un pilote.
Justement si les pilotes savaient ; caractériser un front froid, calculer la RFA et déchiffrer les émagrammes, ils n’iraient pas se prendre une belle dégueulante sous le vent d’un thermique à +6 parce qu’on a cru qu’on maitrisait sa sigma 10 comme le copain qui déclare 200 bornes 10 fois dans l’année…
C’est bien une forme d’ignorance sur sa propre réalité de pilote qui fait que… Lereseaudepp le dit de façon très pertinente.
Alors oui, le Volant n’a pas faux ; beaucoup ont déjà passé les brevets et pourtant les chiffres de l’accidentalité ne se sont pas amélioré. Au contraire pourrait on même dire. Mais cela ne signifie rien car le problème en soi n’est pas le brevet mais bien plus ce que l’on fait des connaissances et compétences que l’on aura acquis pour le réussir. Et là c’est une question de mentalité qui intervient.
Pour preuve, les Allemands se tuent 3 x moins que nous Français.
Ceci étant dit, il est évident que la mentalité adhoc sans les connaissances et compétences ce n’est pas terrible non plus (même si perso il me semble que cela tuerait moins…) Donc il est logique de d’abord parier sur l’amélioration des connaissances et compétences pour espérer que, à termes, les mentalités changeront aussi peu à peu et que l’on finissent par faire aussi bien que nos cousins germains et ce sans en arriver à imposer le contrôle de ces connaissances et compétences au-travers de brevets obligatoires. Qui comme l’a précisé clairement Marc, ne sont pas à l’ordre du jour.
Après j’entends bien que ce qui n’ont pas les brevets et, éventuellement, ne se sentent pas aptent à les réussir redoutent et crient haro sur l’hypothèse de futurs brevets obligatoires, perso je m’en fout, je les ais. Maintenant rien ne justifie de crier au loup pour un souci (pour certains) qui n’existent pas pour calomnier la fédé (une critique non justifiée est bien une calomnie)
Enfin faut-il vraiment rappeler que “Vol-Libre” ne fait pas référence au fait de voler sans avoir à se soucier de quelques réglementations qui soient. Ce qui penseraient réellement ainsi prouverait de facto qu’il existe un manque de connaissances/enseignement. Non, “Vol-Libre” fait référence au fzit de voler en utilisant pour cela uniquement notre force humaine, comme rouler-librement pourrait définir le fait de rouler en vélo à contrario de en auto/moto (motorisé)
Puis si vraiment l’Etat un jour décide d’imposer une obligation de brevets, vous ferez quoi ? Vous irez dans la rue ? Vous irez bruler les préfectures et ministères ? Vous avez empechez le permis à points ? Les radars automatiques ? Les voitures banalisées ? La CSG et ses augmentations ? Etc…
Alors arrêtez de vous positionnez en rebelles du dimanche et réfléchissez et investissez vous plutôt dans la démarche fédérale pour garder le “Vol-Libre” le plus longtemps possible aussi libre que possible. En trouvant par exemple des idées et des actions qui pourraient diminuer l’accidentalité qui est assurement le plus grand risque pour notre liberté.
Bonne nuit,



