Brevet obligatoire ?

https://federation.ffvl.fr/histoire_de_la_FFVL
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En relisant l’histoire des débuts de la FFVL je tombe sur un autre extrait que je trouve d’actualité. Comme quoi nos prédécesseurs avaient une vision d’avenir !

[quote]Bernard Berthou donne le ton…« Bureaucrates, ayez un peu pitié ! En quoi, pourquoi notre liberté vous est-elle insupportable ? Que vous a fait ce sport, le plus beau entre tous, que vous ne puissiez précisément en accepter le nom de vol libre ? Du plus jeune au plus chevronné des technocrates, votre vocabulaire est invariable : interdire, réglementer, contraindre, assujettir, subordonner… Et pourquoi donc ? Le vol libre est dangereux, dites-vous… Qu’en savez-vous ? Les accidents survenus démontrent tous la même chose : ils sont dus à des causes sur lesquelles la réglementation et la contrainte n’ont nulle prise : imprudence, inconscience, maladresse. Et nous n’avons pas voulu nous livrer à de macabres comparaisons avec d’autres sports qui mériteraient tout autant votre pointilleuse surveillance.

Hélas, bureaucrates qui voulez nous mettre en cage, il faut avouer que vous ne savez pas pourquoi. Ce que vous craignez, ce n’est pas que les pilotes de vol libre se tuent. Cela vous est au fond égal, car sinon vous nous aideriez à mettre vite en place les écoles, les moniteurs, l’encadrement sportif dont nous avons besoin. Ce que vous craignez, ce n’est pas non plus le danger pour les simples passants : il n’y a jamais eu d’accident causé à des tiers. Ce que vous craignez, c’est le gros titre, la manchette en première page, le flash sensationnel qui annonce aux foules terrestres avec une basse complaisance la chute d’un audacieux. Ce que vous craignez, c’est que l’opinion publique vous reproche de laisser libres ceux qui s’élancent dans les airs par leur seule course au moyen de leurs seules ailes. Ne faudrait-il pas au contraire que vous nous aidiez à combattre l’information sanguinolente, à dire à tous ceux en qui nos ailes réveillent un désir millénaire comment l’on peut sans danger jouer dans le vent ? »
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Si tu avais voulu poser la question sur mon engagement pour faire progresser la sécurité tu aurais pu commencer par indiquer ta vision du problème et montrer clairement quelles sont tes actions.
Ce en quoi je t’aurais peut être parlé de ma conception de la sécurité, de tous les niveaux que cela comporte et de la chaine qui la compose : actions individuelles, formation, écoles, clubs, comités départementaux, ligues, fédé, lois et réglementations. A chaque maillon son importance.
Nous aurions pu débattre et discuter sur la position de chacun au sein de cette chaine, et des actions que chacun compte mener sans spécialement montrer quelqu’un du doigt…dans la courtoisie.

Ne me dis pas que ta première citation n’était pas une provocation, elle revient a “à part causer tu fais quoi ?”. Bien chargée en sous-entendu . Qui sème le vent…

Mais en plus, le sujet à la base c’est pas la sécurité. Et le sujet est à mes yeux bien plus important qu’il n’y parait car il parle bien des fondements même et de la conception de notre activité. on peut lire dans ce fil des intervention genre “rebelles du dimanche” (si ça c’est pas de la provoc !) de la part de gens prêts à accepter (ou pire, à imposer) qu’on légifère ou réglemente un peu plus notre activité en utilisant encore une fois l’argument de la sécurité. Bref c’est une petite guéguère entre les rebelles du dimanche et les moutons de tous les jours.

Si tu me demande ce qui je fais dans tout ça, je pourrais certainement en mettre une grosse tartine sur mon engagement ou mes actions menées bénévolement par le passé et quotidiennement pour le vol libre en tant que président de club ou même sans l’étiquette. Et donc de manière plus ou moins directe sur des actions liées à la sécurité de la pratique dans ma vallée. Mais dans le contexte de ce fil j’ai envie de te répondre que je ne sais peut être pas toujours ce que je veux mais que je sais clairement ce que je ne veux pas.

Edit : merci Patrick.

:+1: Il n’y a probablement que comme cela qu’il y aura des infos exploitables a minima et il faudrait d’ailleurs inclure une case : “ne sait pas” pour éviter des réponses trop approximatives et exploiter au moins les données bien précisées.
Comme le dit Laurent, il faut aussi connaître les circonstances accidentogènes courantes, néanmoins, toute action sécurité ne pourra prouver de résultats sans cette statistique

Ça fait des siècles si ce n’est des millénaires que l’on cherche à comprendre et réguler le comportement humain. C’est certainement pas en créant une “usine à gaz” que la lumière nous éblouira.
Plus on va dans des détails sur le comportement humain (plus on aura des questions) plus on verra que l’on est dans l’aléatoire.
Les brevets sont des jalons utiles, mais leurs usages sont divers (objectifs, positionnement societal, glorification, etc.) mais tres souvent on oublie vite et on se comporte en touriste avide de sensations et de reconnaissances. Ce n’est pas nouveau !

Bien compris que tu n’étais pas pour ni contre dans tes messages précédents mais des statistiques bien faites (regardez ce que la fondation Petzl a produit dans le milieu des sports de montagne, ce que cela a apporté dans le monde sportif et les performances, dans la compréhension des maladies) permettent de comprendre mieux et de valider des actions préventives…ou les invalider.
Sans ces statistiques, il n’y a rien qui permette de dire que le niveau des pilotes a diminué ou qu’il y a davantage d’accidents, ce que tu affirmaient dans un autre fil sur la sécurité des sellettes…
Ce que propose Air Design est simple à mettre en oeuvre, et ajouter un “ne se prononce” pas permettra aux pilotes qui n’ont pas envie de ne pas répondre, toujours esprit “vol libre” :vol:

En relisant l’histoire des débuts de la FFVL je tombe sur un autre extrait que je trouve d’actualité. Comme quoi nos prédécesseurs avaient une vision d’avenir !

[quote]Bernard Berthou donne le ton…« Bureaucrates, ayez un peu pitié ! En quoi, pourquoi notre liberté vous est-elle insupportable ? Que vous a fait ce sport, le plus beau entre tous, que vous ne puissiez précisément en accepter le nom de vol libre ? Du plus jeune au plus chevronné des technocrates, votre vocabulaire est invariable : interdire, réglementer, contraindre, assujettir, subordonner… Et pourquoi donc ? Le vol libre est dangereux, dites-vous… Qu’en savez-vous ? Les accidents survenus démontrent tous la même chose : ils sont dus à des causes sur lesquelles la réglementation et la contrainte n’ont nulle prise : imprudence, inconscience, maladresse. Et nous n’avons pas voulu nous livrer à de macabres comparaisons avec d’autres sports qui mériteraient tout autant votre pointilleuse surveillance.

Hélas, bureaucrates qui voulez nous mettre en cage, il faut avouer que vous ne savez pas pourquoi. Ce que vous craignez, ce n’est pas que les pilotes de vol libre se tuent. Cela vous est au fond égal, car sinon vous nous aideriez à mettre vite en place les écoles, les moniteurs, l’encadrement sportif dont nous avons besoin. Ce que vous craignez, ce n’est pas non plus le danger pour les simples passants : il n’y a jamais eu d’accident causé à des tiers. Ce que vous craignez, c’est le gros titre, la manchette en première page, le flash sensationnel qui annonce aux foules terrestres avec une basse complaisance la chute d’un audacieux. Ce que vous craignez, c’est que l’opinion publique vous reproche de laisser libres ceux qui s’élancent dans les airs par leur seule course au moyen de leurs seules ailes. Ne faudrait-il pas au contraire que vous nous aidiez à combattre l’information sanguinolente, à dire à tous ceux en qui nos ailes réveillent un désir millénaire comment l’on peut sans danger jouer dans le vent ? »
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Merci d’avoir retrouvé ces deux citations qui redéfinissent clairement le sens et l’origine de cette activité.

Je ne sais pas si c’est une vision d’avenir, mais c’est mise en avant particulièrement intéressante de l’humain dans l’appréhension de notre activité, loin de la dérive sécuritaire et procédurale qui se met en place petit à petit dans les têtes … et dans les faits.

Bien sûr plus on a d’info, plus on peut faire des statistiques fines. Néanmoins à ce jour, nous avons une bonne idée sur les “les circonstances accidentogènes courantes” (voir les rapports de la fédé). Si déjà on s’occupait de ces grandes lignes ce serait déjà trés bien. Commençons à montrer le bon exemple dans notre quotidien.
Question brevet, je ne suis pas septique. Je suis pour que les pratiquants le passe pour qu’ils aient à minima une idée de la chose. Après, forcer les récalcitrants ne me semble pas une solution raisonnable (quand un âne ne veut pas avancer, tu peux toujours essayer de le pousser).
Pour un nombre certain de volants, l’esprit “vol libre” (un peu comme l’écologie), il y a la “révolution permanente”, le “c’est pas moi mais les autres”, le “faut interdire”, le “c’est ancestral”, le “moi je sais”, le “tous des cons”, le “je m’en bat les c…”, etc. et ce ne sont pas les stats qui feront rapidement évoluer les choses.

Salut

Et je rappel qu’il reste tout une partie des risques à analyser grâce à la déclaration d’incident de vol :
https://intranet.ffvl.fr/declaration_incidentV2

La remplir, c’est aussi participer à l’effort collectif contre les accidents

A+
L

Bonjour à toutes et tous,
brevet obligatoire ou pas, le déjà vieux pilote que je suis constate le faible niveau théorique des nouveaux arrivants que ce soit en météo, en mécanique de vol ou autre et cela me surprend à chaque fois. Il semble que cette partie là soit le parent pauvre de l’enseignement actuel ( par ailleurs excellent la plupart du temps d’un point de vue de la pratique) et c’est bien dommage car on ne peut bien appréhender que ce que l’on connait me semble-t-il.

De mon côté je constate que ce n’est pas que chez les nouveaux arrivants qu’il y a des lacunes, même si c’est bien plus souvent le cas.

Te rappelles-tu des connaissances que tu avais à expérience égale avec les pratiquants dont tu parles ? C’est là bien souvent le bais, on a l’impression qu’on a de bonnes connaissances depuis nos débuts, alors qu’elles sont le plus ouvent en constante évolution.

Je ne crois pas que l’enseignement ait régressé au niveau théorique, bien au contraire. Mais encore faut-il que les “nouveaux” se forment ! Par des écoles, oui c’est le mieux, mais sinon au moins par eux mêmes, et il y a de quoi (bouquins plus ou moins spécialisés, vidéos, articles dans les magazines, sites internet,…) ! C’est aussi avoir la curiosité de s’interroger et de faire le lien entre son vécu et ses connaissances, et d’en parler avec d’autres parfois.

Salut

Moi je pense que tout le monde devrait se former en théorie.
Les nouveaux, les anciens, les moniteurs, …
Continuer à se former c’est éviter de régresser.

En plus si c’est bien fait c’est vraiment intéressant. Par exemple :

Et plein d’autres
A+
L

“Te rappelles-tu des connaissances que tu avais à expérience égale avec les pratiquants dont tu parles ? C’est là bien souvent le bais, on a l’impression qu’on a de bonnes connaissances depuis nos débuts, alors qu’elles sont le plus souvent en constante évolution.”
Je ne me souviens pas forcément de mon degré exact de connaissance mais des nombreux cours théoriques, oui sans aucun doute.J’apprenais le delta à l’époque et je pense que du fait de l’apprentissage structurellement plus long il y avait plus de plages de cours théorique. Je commence à me faire vieux mais pas idiot, merci.
je me souviens par exemple des cours de mécavol, de l’aérologie/météorologie et lorsque je discute avec les pilotes nouvellement formés, je constate, ne t’en déplaise, que leurs connaissances sont malheureusement faibles par exemple sur ces points alors qu’il est indispensable de savoir COMMENT ça vole et DANS QUOI.(Je ne crie pas, j’explique…)
Et non je ne suis pas un vieux con qui pense que c’était mieux avant, je constate juste sur pièce. Par ailleurs, il existait à l’époque un livre formidable dont il a été question plusieurs fois ici, “les visiteurs du ciel” que j’ai appris quasiment par coeur à l’époque…

Un autre bouquin qui perso me semble très interressant pour qui souhaite apprendre avec méthode et de façon ordonnée, c’est : Formation au parapente ; Fondamentaux et pédagogie de l’initiation de Catherine Schmider, disponible à la boutique FFVL

http://boutique.ffvl.fr/index.php?id_product=48&controller=product

Car n’en déplaise, qui souhaite avoir une connaissance évoluée et approfondie de la pratique parapente, doit s’obliger à assimiler tous les pré-requis. Sinon, tôt ou tard les pré-requis manquants amèneront des biais d’apprentissage qui peuvent éventuellement finir par couter cher.

Qui peut/connait le plus, peut le moins. L’inverse semble moins vrai.

:trinq:

Il y a aussi le grand classique très bien fait :

“PARAPENTE : S’INITIER ET PROGRESSER”
Auteurs : Pierre-Paul Ménégoz et Yves Goueslain (le DTN actuel de la FFVL).
Editions @mphora.

Marc

Encore merci à Marc et à Plumocum avec les-quels je partage la même philosophie.

Pour info, et surtout pour les autres je vous décrit le licencié "type "que je suis:

1 Je me formes et m’informes tous le temps pour le parapente du mieux que je peux et le plus souvent possible ; c’est simplement que je tiens à ma peau et que j’ai pas envie non plus d’abîmer d’autres personnes à cause des risques d’insomnies que cela risque de me procurer (je n’ai pas encore trouver de moyens efficace pour me débarrasser des scrupules). Pour cela je passes très souvent par la FFVL qui assure très bien ces fonctions. Il y a aussi la littérature Française sur le sujet et le Forum : Le chant du vario qui n’est pas mal non plus, et surtout les écoles.

3 J’ai quelques qualifs Fédérales que j’ai passées parce que j’y ai été obligé (la Qbi) pour laquelle je ne discute absolument pas le principe de l’obligation car cela engage une personne étrangère à l’activité et complètement dépendante et il faut donc des garanties sur le gugusse qui tient les ficelles afin qu’il ne fasse pas n’importe quoi.

4 Je ne comprends pas le lien qu’il y a entre la nécessité de se former (qui coule de source (sauf pour un enfant, un ado ou bien un simple d’esprit)) et le désir que dis-je, le fantasme, le gout immodéré et in-métrisable, le désir de puissance sur autrui certainement, de quelque-uns à vouloir imposer(imposer!, pas proposer) une formation et ou un diplôme à tous ceux qui persistent à vouloir se faire mal en volant n’importe quand, n’importe comment et avec n’importe quoi, ainsi qu’aux autres qui ne demandent rien d’autre qu’évoluer en toute liberté, y compris dans l’espace aérien disponible. Mis à part l’assouvissement du désir des “contraigneurs” rien ne changera, ou peu-être si ; une baisse d’activité et pas mal de personnes non couverte pas les assurances.

4 Si un jour un brevet est imposé pour voler en France, je demanderai à la FFVL ce qu’il faut faire pour que je puisses le leur rendre afin d’avoir le plaisir de voler sans brevet, en toute illégalité, et sans assurance.

5 je vole assez souvent avec un vario (un vario GPS dernier cris en plus qui enregistre tout et indique ou se trouve le thermique…) mais s’il faut que je compte mes heures de vols je le revendrai très vite. j’ai aussi un tel portable à clavier qui ne fais que tel et j’y tiens (A ce qu’il ne fasse que tel). J’enregistrerai peu-être mes heures de vols le jour ou l’on imposera à tous les Français de porter un podomètre et de faire un compte rendu journalier pour chaque jour de l’année afin de moduler le calcul de l’imposition sur le revenus en fonction des pas parcourus journellement et des zones traversées à chaque heure.

6 Je crois (avec une mauvaise foi caractérisée et indéfectible) que s’il y a moins d’accidents en Allemagne c’est parce que c’est un pays de militaires qui réglemente tout (ce qui les rends très forts, on l’a bien vu à la dernière guerre) et donc que c’est interdit de se tuer en parapente chez eux (et donc qu’ils viennent donc chez nous pour se tuer ces salopards), ce qui fait monter les statistiques Françaises.

7 A mon avis les 3 quarts des volants ont le même profil de licencié que moi mais ils ne s’expriment pas; donc tenez en compte, merci.

Et donc tu roules aussi sans permis et sans assurance. Ben oui, tant qu’à avoir une attitude puérile “je suis un rebelle du dimanche” autant le faire à fond.

Lamentable.

Ooohhh… qué paza, as tu passé un très mauvais été avec de l’herbe frelaté ou sur une mauvaise moquette de déco qui dégage au soleil des effluves qui font planer.

Qu’est ce qui te fait réagir ainsi dans l’actualité fédérale pour déclencher une telle diatribe digne de Zola.

Attention, voler énervé peut nuire gravement à la santé.

:trinq:

Oui, c’est l’adrénaline; pas celle qu’on a quand on va décoller qui est si douce, mais celle qui inonde mes veines quand je vois arriver les acharnés de la réglementation.
C’est rien, juste une allergie, çà va passer.
j’essais de ma désensibiliser mais çà n’a pas vraiment marché jusqu’à maintenant.

A dans quelques années pour la formation obligatoire du permis de marcher.

Sérieusement ce qui m’a fais réagir c’est cette illusion à laquelle croit beaucoup de gens; Celles qui fait penser qu’on peux éviter les accidents par la contrainte à des formations ou à une réglementation alors que, pour que çà marche çà doit se ressentir comme un besoins. Alors j’ai fais comme d’habitude, et comme le font souvent les proches de Marseille ; j’ai exagéré exeprés.

Sinon, j’ai bien volé, (et bien en dessous de mes limites techniques), A Ceillac ; c’est un vrai paradis et j’ai donc extrêmement apprécié la situation actuelle du parapente en France; la liberté d’accès, la liberté" de voler, l’aptitude au mélange des genres et la tolérance.
Et pour les casques à pointes,je les aime bien qd même, je les plains surtout, à cause de la douceur de leur langue et de la souplesse de leur morale.

Il faudrait rendre obligatoire une formation et un diplôme permettant à l’individu de rendre obligatoire ou interdire quelque chose.

C’est lamentablement écris mais dans le fond il n’a pas tord.
En France et particulièrement le massif Vosgiens attire beaucoup les pilots Allemands qui n’ont pas encore le brevet. Je suppose pour la plupart des personnes qui sont entre le stage init / perf et qui s’entraînent pour le brevet. Ce dernier, ils seront obligé de le passer tôt ou tard pour voler chez eux.
L’accidentologie locale est biaisée, je l’ai déjà constaté.