Alors pour revenir au sujet… Par où commencer, sur quelles références jauger, qui est volontaire pour se faire le travail et surtout… prendre la reponsabilité.
Moi ce que je trouve étonnant ce sont ces demandes “d’assistanat” pour une activité ou par ailleurs la simple hypothèse d’une nouvelle obligation légale faitalien hurlé au loup. Je parle de “ces demandes d’assistanat” en pensant à un autre fil de ces jours-ci à propos des espaces aériens et pourquoi il n’existe pas “d’applications” qui permettent de réussir sa déclaration CFD sans un minimum de connaissances/compétences/creusement de cervelle.
Quant on aura l’applications qui nous dira ; “Oui, aujourd’hui c’est cette trace qu’il faut suivre pour choper les bonnes ascendances, éviter les méchantes turbulences tout en cheminant au plus près sans les enfreindre toute ces zones aériennes traitresses” alors on pourra réclamer l’application qui tirera les ficelles à notre place. On aura inventé le parapente-drone et pour moi il sera temps de passer à autre chose.
Blague à part, un pilote normalement formé (malheureusement il n’est pas question ici que de sa progression pédagogique) ne peut pas ne pas savoir si ses choix le mettent en danger ou non. La vérité est que nos envies, notre ambition, notre ego nous rendent sourd à la petite voix de notre conscience. Surtout lorsque celle dit ; “Stop ! Tu joues au con, tu n’as pas le niveau pour ici aujourd’hui, etc. …” Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et qui d’entre nous aime entendre qu’il n’est pas le pilote qu’il pense ?
Perso, je pense qu’une cotation pertinente est utopique à mettre en place tout comme son efficacité réelle. Si on prend l’exemple des pistes de ski, les stations s’appliquent surtout à avoir un panel des 4 couleurs pour être sûr de repondre à minima à un public le plus large possible. En escalade ou alpinisme, je ne connais pas, c’est probablement plus rigoureux car le public aussi. Et pourtant dans toutes ces activités, on retrouve certainement des pratiquants pas à leur place.
La solution pour vraiment faire avancer la sécurité… je ne la connais pas ! Sans doute que chacun d’entre nous à la sienne encore faut-il qu’il veuille bien la trouver, la suivre et respecter.
Discuter des risques et solutions/philosophies même contradictoirement voire conflictuellement nous oblige déjà a y réfléchir pour nos argumentations respectives. Peut-être déjà que cela peut sauver l’un ou l’autre d’entre nous, alors continuons ! :forum: