C’est ce qui a été indiqué sur ce forum.
J.C. Landreau a parlé de 3 pilotes décédés, puis il y a eu un message indiquant qu’il y en avait en fait eu 4 (+ le pilote gravement blessé).
J’ai juste repris cette information.
L interdiction est causé par la nécessité des secours en face est !
A par nous personne en face sud
Il faudrait juste imposer les radio bi bande pour être informé comme je l ai été de la montée de l’hélicoptère, au moins on dégage la zone et c est tout !
Quand on est au vent dans un thermique et que cela tarte aux alentours, on peut facilement comprendre que certains pilotes ne se jettent pas dans la gueule du loup suite à l’arrivée d’un hélico, surtout si la seule sortie saine est par le haut.
Être un pilote, ça implique aussi un certain niveau de culture de l’activité.
Tous les risques, exigences et dangers du vol en secteur de haute-montagne ont été abordés dans les magazines, divers ouvrages, divers récits. Il faut s’intéresser à tout et il faut tout lire.
Oui, tout a déjà été dit sur les ressources techniques et mentales nécessaires, sur l’état de forme physique et intellectuelle qui te donne les marges souhaitables, sur l’équipement et l’aérologie, sur l’expérience et l’engagement qu’il faut et c’est pour ça que moi j’y vais pas, par exemple.
Tout ça ne date pas non plus d’hier.
Et j’insiste sur le piège des récits euphoriques. En 1993 environ, je lisais déjà des récits de ce style de vols fabuleux dans le massif du Mont-Blanc, diffusés par d’autres médias, comme la presse ou les lettres de clubs. Et, en début de carrière, je ne rêvais que de faire pareil… bientôt… Puis j’apprends qu’un copain du club, un des “très bons” du site, avait volé à Chamonix. Du coup, je l’interroge, plein d’enthousiasme en faisant des bonds partout, “Bon alors, raconte, quoi ça doit être incroyable, merveilleux ! ?”. Il fait la grimace et il répond avec un temps de réflexion : “Benfff, ouais c’est énorme… mais bon, t’as surtout l’impression que tout peut à tout instant te péter à la gueule !”
Il n’y est jamais retourné.
et donc ne rien citer ni référencer précisément ? :grat:
je ne doute pas qu’il existe des ecrits (meme si j’ai rien lu de specifique sur le sujet),
mais comme tu poses la questions de pourquoi ils sont pas diffusés … c’est un peu contadictoire !
comme ca on perpertue la gentille culture du parapente :
d’un coté, “on sait bien que …”
et de l’autre, “on ne croyait pas que c’etait possible …”
faut-il rappeler qu’on a 1/3 de primo licenciés chaque année ?
dans le cas présent tout le monde pouvait dégager en vallée et se laisser glisser jusqu’à courmayeur en sécurité …
cela n’aurais rien changé pour le gars mais aurait moins monopolisé les secours …
j’étais déjà reparti et au niveau des houches quand j’ai entendu l’appel radio
la sortie saine c’est surtout celle loin du relief que cela soit part le haut ou en vallée , même si cela condamne l’objectif initial du vol …
Sans nécessairement aller poser, il doit être assez facile de trouver une autre zone ascendante où se mettre en attente. Je crois pas mal à l’hypothèse de Lololo, effet de groupe “je lâche rien”. Surtout quand on a la voiture en France et qu’on risque de rester coincé en Italie…
Et donc il faudrait tout référencer ? Et comment on tomberait sur ce qui nous intéresse concernant une problématique précise, dans un truc pareil ?
Et comment va-t-on agréger un article paru dans Vol Passion il y a six ans, avec les “premiers” récits des vols dans le massif du Mont Blanc dans les Parapente Mag d’il y a 20 ans, avec les ouvrages de planeur où les pilotes racontent qu’ils se font déboiter en haute montagne à tel endroit, avec ce récit de pilote delta paru dans une lettre de club avant le parapente où il raconte qu’il s’est crashé sur un glacier après s’être fait retourner par la vague de catabatique, avec le post de Marc Lassale noyé dans une discussion du Chant du Vario où il dit que si on envisage de poser au Mont Blanc il faut à minima être équipé de crampons, corde et piolet … ?
Bref, tu as peut-être une idée pratique de la diffusion des infos concernant toutes les problématiques du vol libre, mais pas moi. Si tu vois ce qu’on pourrait faire, dis-le.
Ce que je crois surtout, c’est que si les gens n’ont pas la curiosité intellectuelle d’aller chercher un maximum d’informations concernant leurs pratiques et de s’en forger une culture, ils augmentent leur zone de danger.
Idem pour la CFD.
Je rêverais d’une fonctionalité sur la CFD, permettant d’ajouter des points d’intérêt accompagnés de commentaires, histoire de pouvoir dire à ceux qui regardent la trace “là c’était chaud, là c’était génial, ici je me suis fait la peur de ma vie”, etc.
Je pense que les pilotes joueraient le jeu.
Excellente idée !
Des balises commentaires intégrées à la trace et au profil de la trace.
C’est certainement un truc faisable à peu de frais.
Et un très fort appel à la responsabilisation des pilotes qui déposent une trace pour qu’ils utilisent l’outil et n’éludent rien.
a peu de frais, faut voir les pros de la prog ce qu’il en disent.
c’est vrai que la suggestion de Laurent rendrait le truc plus visuel, interactif, “user friendly” et plus sexy, mais ceux qui veulent déjà partager les points clé (que ça soit sur la sécurité ou tout autre aspect) de leur vol peuvent déjà le faire avec la version actuelle, dans laquelle on peut joindre un récit à la déclaration de vol. Et bien peu le font…
Parce que ce n’est pas géolocalisé et donc ça demande un effort de rédaction.
Je n’imagine pas joindre un récit ne contenant que “chaud chaud au Mont Grelle”… ça fait branquignolle. Pourtant, quand je déclare je n’ai pas le temps de rédiger plus que cela, car il faut souvent aller manger ou dormir, ou simplement profiter de la journée pour autre chose que traîner devant un écran d’ordinateur.
non. pas besoin de solution miracle pour au moins commencer à citer 1 ou 2 articles, 1 ou 2 ouvrages, si vraiment il y a tant de litterature que cela !
Pour ce qui me concerne, j’avais décidé de faire le TMB mercredi.
Ils ont annoncé 20 à 30 km/h à 2500 et 40 à 50 au dessus de 3500.
L’info a été relayée par Gérald via la liste de diffusion des Zelephs.
Pour ce qui me concerne, je décide d’annuler et de me replier au Grand Bo.
Il y avait environ 15km/h de sud ouest à 2000. ce jour là.
Le soir et le lendemain, je lis des récits de personnes ayant réussi.
Dans un premier temps je les admire et je me dis que j’ai pas le niveau, que c’est donc normal que j’ai pas essayé…
Les jours suivants, les annonces de décès se succéderont les unes après les autres.
Du coup je me pose beaucoup de questions :
Comment des pilotes chevronnés (que j’admire (admirai)) ont pu tenter le tour avec ce bulletin ?
Comment arrive t’on à ce point dans notre discipline, à oublier le danger et ce même une fois en l’air ?
Comment est-ce possible de participer à une sortie avec 3 (4?) gars qui reviennent pas ?
Je suis le seul réveillé là ???
Et ça continue le lendemain et le sur lendemain!!!
J’avoue que ma femme me laisse de plus en plus difficilement quitter le domicile pour aller voler.
Je crois qu’il n’y a pas pire sport (le base jump peut-être) que notre parapente.
Je veux bien comprendre que chacun ait sa propre notion de risque toute relative à son niveau d’expérience,…mais là…
Bonne idée Laurent ! Dans un premier temps, on pourrait imaginer positionner des petits triangles d’alertes sur les zones “niveau 3” de la trace s’il y en a. Ca permettrait de faire une carto des coins pourris en fonction de l’heure de la journée. Et ça prendrait 5s lors de la publication de la trace.