Canicule annoncée = Mont Blanc

C’est l’époque ? On n’a plus le temps de rien ? Tout doit s’enchainer si vite ?
Si on n’a pas le temps de faire un récit de vol (le lendemain, le week-end suivant), pourquoi déclarer alors ? Suffit juste de ne pas déclarer et on “gagne” encore plus de temps.

Autre rythme, je me souviens d’une époque pas si lointaine ou “on” (les moniteurs des écoles, le discours fédéral) nous incitait à écrire des récits de vol. Et beaucoup de vols marquants pour ceux qui les réalisaient donnaient lieu à récits. Et ça emplissait un bon moment de la vie des pilotes. Et les pilotes ne faisaient que quelques vols marquants par an. Plus maintenant ? On avait le temps ? Et plus maintenant ? Tout doit être immédiat ? Alors, quand est-ce qu’on a le temps de se retrouver face à soi-même et à réfléchir à sa pratique ? Un récit de vol ça sert aussi à ça.

c’est la meme question que niko …
et une réponse concrète là :
http://www.parapentiste.info/forum/les-sorties-de-la-semaine/canicule-annoncee-mont-blanc-t40460.0.html;msg514318#msg514318

Disons que le temps qu’on a, on préfère peut-être le sublimer avec ses proches, ou à revivre son vol, faire le récit de vive voix aux gens qu’on apprécie… et quelque part, tant pis pour ceux (anonymes) qui regarderont la CFD ce soir-là pour voir ce qu’ils ont manqué sous prétexte qu’ils n’avaient plus de RTT.

Ce n’est pas l’époque. C’est qu’on reste humain, sûrement encore plus après un vol…
(c’est comme ça que je le vis)

D’accord, mais ça renforce encore plus ma question :

“Pourquoi déclarer, alors ?”

Pour les points, et pour éviter d’envoyer ta trace GPS à tous tes potes pour qu’ils puissent voir ton vol. Pour donner des idées de plan de vol aux autres, pour qu’ils puissent se faire une idée de ce qui était possible ce jour là.
Bref y’a plein de raisons.

A l’inverse, si on suit ta logique… pourquoi ne pas faire un montage vidéo à chaque vol?

Si vous voulez je vous raconte chacun de mes vols :sors: je fais ça sur mon carnet de vols.

Sur la CFD oui ! C’est fait pour ça :pouce:

Après on le lit, ou pas :mrgreen:

Ouais, les points, les potes, les idées à donner et les possibilités…

J’ai l’impression que les effets pervers du système l’emportent. Je ne sais pas s’il faut donner des idées de vol au monde entier et si c’est responsable finalement de lancer des hordes de pilotes inexpérimentés sur des parcours qu’ils n’auraient pas tenté seuls.
J’dis pas ça pour toi Laurent mais pour la manière dont le système fonctionne au global.
Je préfèrerais qu’on soit obligé d’apprendre en direct au contact de ceux “qui savent” et en vols de groupe.

Mais bon, on s’éloigne du Mont Blanc…

Je suis d’accord avec toi. N’empêche que ces effets pervers pourraient être atténués si on avait la possibilité de pointer les passages “chauds”, les points où il a fallu forcer au barreau, etc… et ce, directement sur la trace GPS, visible au 1er coup d’oeil sans devoir se taper la lecture d’un récit (pense aux journées où il y a 500 vols déclarés: ces jours-là, je regarde 20 traces mais je n’ai clairement pas le temps ni l’envie de lire 20 récits de vol, qui en plus ne seront pas tous bien écrits… non!).

http://www.parawing.net/carnetdevol/?clear=yes

pas mal de gens continuent de noter les points fort ou faibles de leurs vols sur parawing.
j’ai pas mal consulté les vols des endroits que j’allais visiter, histoire de lire un peu les récits en lien avec les traces.

ça ne fait pas tout, mais parfois on trouve de bonnes infos.

je compare souvent le parapente a l’api ou au ski !

en ski, une noire dans 25 de poudre bien stable et qui tient bien c’est très facile, en condition champ de bosse c’est un peu plus dure, et en glace vive c’est très très chaud !

en parapente, c’est la même chose, si les condition sont la, le tour du mont blanc peut être facile, mais il peut aussi vite ce transformer en cauchemar…

Non. On ne peut faire de lien permanent entre la topographie (fixe) et l’aérologie (changeante par nature).

Il suffit de prendre son site de référence pour voir qu’à certains moments ça peut être très chaud, et à d’autres, la plupart du temps, que c’est parfaitement exploitable.
L’orientation du vent et la vitesse sont des données précieuses mais elle ne qualifient pas tout non plus.

Mais comme c’est très complexe, reste qu’à minima, la vitesse du vent est selon moi un critère essentiel de sécurité. Passé 20 km/h ça peut devenir franchement engagé.

A croire qu’on oublie trop souvent qu’on a des voilures souples qui se déplacent à la vitesse d’un poulpe.

c’est bien pour ça qu’en planeur, les parapentiste sont appelé les méduses de l’air !!!

ça peut se faire depuis un moment, via google maps, dont voici un exemple pris au hasard :mrgreen: :
https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=z6gGOWZifVlo.kbqkrYKfLLd8&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0

la ligne rouge est un exemple de tentative d’analyse des condition rencontrés :wink:

Un reportage de France 3 Alpes sur les derniers jours au Mont Blanc:

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/haute-savoie/chamonix/parapente-au-pays-du-mont-blanc-deces-de-trois-pratiquants-en-une-semaine-765006.html

Il serait important que la fédération fasse pression pour que France 3 publie un démentie suite à cet article rempli d’inexactitudes flagrantes. Aucun des pilotes accidentés n’était en illégalité. Pas de centaines de pilotes posés au sommet.

Le service public tombe vraiment bien bas !

Voilà du bien beau journalisme de service public! :grrr:

Tout à fait d’accord avec toi !
Je vais envoyer demain matin un message à la fédération dans ce sens.

A+ Marc Lassalle

La vidéo semble aussi bancale, genre le début parle de cette année et le commentaire qui suit est un morceau rajouté qui parle de la précédente canicule … Un gros meli melo quoi, qui met encore en exergue les raccourcis journalistiques…

C’est chouette ca !! :bravo: