C’est l’époque ? On n’a plus le temps de rien ? Tout doit s’enchainer si vite ?
Si on n’a pas le temps de faire un récit de vol (le lendemain, le week-end suivant), pourquoi déclarer alors ? Suffit juste de ne pas déclarer et on “gagne” encore plus de temps.
Autre rythme, je me souviens d’une époque pas si lointaine ou “on” (les moniteurs des écoles, le discours fédéral) nous incitait à écrire des récits de vol. Et beaucoup de vols marquants pour ceux qui les réalisaient donnaient lieu à récits. Et ça emplissait un bon moment de la vie des pilotes. Et les pilotes ne faisaient que quelques vols marquants par an. Plus maintenant ? On avait le temps ? Et plus maintenant ? Tout doit être immédiat ? Alors, quand est-ce qu’on a le temps de se retrouver face à soi-même et à réfléchir à sa pratique ? Un récit de vol ça sert aussi à ça.



