ouaip piwi … hier je voulais partir en rando dans belledonne mais la météo était très changeante dans la journée (taquet N le matin, taquet S l’après-midi) donc je me suis dit que seul St Hil “garantissait” un vol (comme souvent)
Carton coupe icare Jeudi 20/09
Mais du coup, que s’est-il passé ?
Ce fichier est malheureusement incomplet.
Je connais personnellement un accident mortel survenu cette annnée non répertorié dans cette liste.
Marc Lassalle
Il y a quelque chose dans le genre qui existait, et qui doit toujours exister si j’en crois le message de liberu.
Il y a des volontaires qui font le briefing secu. Ils donnent les zones interdites, indiquent les approches et les zones de posé, mais ce n’est.pas leur boulot et d’ailleurs ce serait surement impossible d’évaluer le niveau des pilotes et de les conseiller en fonction. Ils ouvrent et ferment les décos en fonction des activités de la coupe et des operations sécurité (hélico, etc.)
Ils ne peuvent pas se substituer à la prise de décision personelle de voler ou non. Et ils ne peuvent pas non plus se substituer à ma compétence du pilote, sinon, ce sont des moniteurs, pas des régulateurs.
Cela dit, à partir de demain, samedi, 3 moniteurs de prévol assureront le conseil aux pilotes. Merci à eux.
Info en direct de la moquette 
Pfouah qu’est ce que c’est triste.
Je suis venu faire un tour jeudi aprèm justement. C’était la première fois que je ne venais pas un samedi ou dimanche. Du coup avec ma copine on est allé s’asseoir en bas de la moquette, pour que je lui fasse découvrir le monde du parapente qu’elle ne connait pas du tout encore. Elle essayait de s’imaginer la sensation que pouvaient éprouver les pilotes qu’on voyait décoller et voler à notre hauteur, 30m devant nous. L’aprèm était super calme, il faisait bon et beau.
Puis alors qu’on est encore assis à regarder le paysage, j’entend quelqu’un derrière nous dire qu’un type était déjà mort ce jour.
J’espère qu’elle n’a pas entendu.
Ce n’est pas du tout mon ressenti en vol (vers 13h30 : j’étais en vol et en radio FFVL au moment de l’accident) : du bon thermique qui permettait de ressortir de très bas et une brise de Nord ~15km/h qui permet de se mettre bien sous le vent dans les combes multiples
Selon le pilote témoin de l’accident : décro à hauteur du sommet de la falaise (raison indéterminée : main trop basse en voulant serrer un virage ?), puis vrille à plat et 3 impacts très violents contre la falaise : vu l’endroit ou il était suspendu, et s’il est parti du sommet de la falaise en incident, il a bien fait 400m de cascade d’incidents
Tout d’abord, les plus sincères condoléance à sa famille et ses amis, qui l’on vu ou su partir dans ce le sport qu’il devait être passionné comme nombre d’entre nous.
Cet accident me rappelle malheureusement celui que j’ai vécu l’année dernière, lors du vol 1807. Il ne faut pas en vouloir à l’organisation, ils font ce qu’ils peuvent, comme ils peuvent.
Je me rappelle le nombre important de pilote qui cherchaient à décoller malgré un sud soutenu et qui étaient parfois aidés par les régulateurs parce qu’ils étaient prêts et qu’ils voulaient absolument voler de la dent le jour de la coupe. Et ce pilote belge, qui avait du faire la route depuis chez lui la veille voir le vendredi soir, qui avait réussi à monter la haut. Si tôt décollé et déjà dans les rochers, inconscient.
Pourquoi est ce que cela arrive encore aujourd’hui ?
Trop de réponses qui me viennent à l’esprit mais qui n’empêcheront pas ce genre de drame arriver encore, tant que les pilotes ne prendrons pas conscience de leur niveau, de la difficulté du secteur quand c’est sud, de la difficulté de voler en grand nombre dans cet espace réduit en fonction de la météo, que l’on ne devrait pas se mettre en l’air après avoir fait le voyage depuis Madride, Napple, Paris ou plus loin encore sans s’être bien reposé …
On est dans le vol libre parce que justement nos seules contraintes sont la météo, nous même et les autres. Les quelques règles aérienne sont là pour nous permettre de partager le ciel avec ceux qui ne sont pas “libre”.
Soyons intelligents et sachons aller dire non à quelqu’un qui ne devrait pas. Gardons notre libertés et gardons nous en vie.
je ne fais aucun amalgame avec l’accident de ce sujet cependant c’est trés interessant ce que tu dis car cela m’est arrivé il y a quelques jours sur un déco, un pilote que je ne connaissais pas à avorté par 3 fois son déco, dont une fois dans les arbustes, le vent était soutenu et il n’avait pas le niveau pour le déco à ce moment là, (moi non plus d’ailleurs puisque j’ai décollé aprés), il a donc pris sa voile l’a mis en boule et s’est allongé en disant je suis fatigué, je me repose un peu, (je pense qu’il s’était fait peur) je suis allé le voir et en ai profiter pour rebondir sur sa fatigue en lui disant, si tu es fatigué, tu devrais te reposer peut être un peu, pour ma part j’attend que le vent baisse et il a attendu pour décoller avec un vent plus calme, je ne dis pas que c’est grâce à moi mais le fait qu’il voit qu’il n’ai pas le seul à ne pas décoller et le fait de se faire peur l’a fait réflechir, effectivement, il n’est pas toujours facile d’aller voir un pilote pour lui dire de ne pas voler dans ces conditions, sachons trouver en cas de besoin les mot justes pour qu’un jour à notre tour peut être on ait besoin de les entendre
Ouais ptêtre ! C’est la déformation professionnelle : là je parlais juste en tant que non volant. “Calme” plutôt en référence à la quiétude que j’ai trouvé sur le site de la Coupe en général : je n’avais jamais vu la coupe icare quand c’est pas blindé de 20 000 personnes ! ^^
Sinon vu de Lumbin vers 16h30, je trouvais qu’il y avait pas mal de vent en vallée : on voyait certains qui avançaient difficilement face au vent parfois. Mais une heure après, au déco nord, ça changeait on ne sentait aucun vent, des gens décollaient même du déco sud. (donc c’est complètement abrité quand ya du nord ou c’est juste que le vent a baissé ?)
je ne dis pas que c’est grâce à moi mais le fait qu’il voit qu’il n’ai pas le seul à ne pas décoller et le fait de se faire peur l’a fait réflechir, effectivement, il n’est pas toujours facile d’aller voir un pilote pour lui dire de ne pas voler dans ces conditions, sachons trouver en cas de besoin les mot justes pour qu’un jour à notre tour peut être on ait besoin de les entendre
Très bien dit.
sans aucunement vouloir préjuger de ce qui c’est passé, et bien qu’ayant eu l’occasion de visiter st hil pendant et en dehors de la coupe icare,
st hil de part sa notoriété est déjà a mes yeux “plaineux” un site particulier d’où une bonne part du risque tient plus a sa fréquentation et son aura, qu’a sa difficulté technique,
si on y rajoute le fait que sur les 20 000 visiteurs dont 2 a 3000 pilotes beaucoup, n’ont que cette occasion pour faire ce vol et pris dans l’effet de troupeau, et la volonté de voler dans ce lieu et pour cette occasion mythique, n’ont plus le réflexe de consulter leurs “voyants de vol” et par conséquent ne sont plus en capacité de reconnaitre des conditions qui dans d’autres circonstances leurs ferais renoncer.
quant au bénévoles sur les sites de vols, ils sont plus la pour s’assurer que les différents pilotes ont bien pris connaissance des zone de vols et surtout d’interdiction que pour s’assurer du niveau d’un pilote, vu ce qu’ils ont a gérer, il me semble qu’il faudrait qu’un pilote fasse une erreur impardonnable pour que les bénévoles se retrouvent a le contraindre a rester au sol.
est ce le rôle de l’organisation de communiquer sur la nécessaire responsabilisation des pilotes vis a vis de leur décision de voler,
ou de leur rappeler qu’ils devraient pouvoir être capable de s’isoler mentalement de tout ce qui se passe autour d’eux pour leur préparation et leur décollage,
ou n’est ce pas plutôt a chaque pilote, qui part participer a la coupe icare, en amont de ce demander
“aurais je la capacité de renoncer si je ne me sent pas absolument sûr de ma capacité a juger des conditions dans lesquelles le vol va avoir lieu”, et en cas de réponse négative accepter de laisser son aile chez soi
de plus, il faudrait penser aux pilotes étrangers qui sont nombreux à la coupe. Peut être des volontaires “sécurité” qui parlent l’espagnol, allemand, anglais… pour rappeler les consignes sécurité aux pilotes avant le décollage ?
Je fais partie des bénévoles qui s’occupent de la sécurité aux décollages. Nous faisons un briefing à tous les pilotes expliquant les règles en place lors de la coupe (zones à ne pas survoler, atterros à utiliser, horaires de vol, consignes à respecter en cas d’accident et d’arrivée de l’hélico). Je fais le briefing en Français, en Anglais et en Espagnol. Une fois le brieffing effectué, on donne un autocollant au pilote pour qu’il le colle sur son casque, ce qui permet de savoir qu’il a été brieffé.
On essaye tant bien que mal d’aider les gens à décoller, mais entre ceux qui volent deux fois par an, ceux qui ne volent que depuis des décos alimentés et qui ne courent pas, et ceux (nombreux) qui ne savent tout simplement pas décoller, on voit souvent des décollages… …surprenants, pour ne pas dire hasardeux.
stephb24 a très bien résumé nos prérogatives, il est très rare qu’on empêche quelqu’un de décoller, mais concernant la capacité des pilotes à juger des conditions, Jeudi, les conditions pour décoller étaient impeccables (mis à part un part un peu de vent de cul au déco Nord l’après-midi, mais rien de rédhibitoire pour qui sait courir), et il y avait une belle activité thermique de 10h du matin (rare pour la saison) à 17h. Vu des décos, les conditions en l’air semblaient parfaites, et il aurait été difficile pour de nombreux pilotes de renoncer, puisqu’il n’y avait vraiment pas de quoi vu d’en haut et vu toutes les ailes qui enroulaient tranquillement quelques centaines de mètres au dessus.
Mais st hil est sur une face Est où les thermiques sont souvent étroits et mal installés, et il faut aller chercher les ascendances assez près du relief, ce qui rend le site plus technique qu’il n’y parait, peut-être faudrait-il le dire dans le brieffing, mais je crois que c’est la première fois qu’un tel drame se produit lors de la Coupe si près des décos (il y a eu d’autres accidents, mais à d’autres endroits ou pour d’autres raisons).
Le problème restera toujours qu’une fois les pilotes en l’air, on ne peut pas les conseiller ou voler à leur place (on aimerait bien pourtant), et que personne n’est à l’abri d’une erreur.
on ne peux mieux dire
merci aux bénévoles (multilingues en plus !)