cascade dans les airs

Non il le fait avec la 14 (c’est déjà bien assez petit !). Par contre il accélère pour augmenter le shoot …

J’pense pas que ce soit un décro, son pilotage et la dynamique de l’action de correspondent pas. Comme dit plus haut, on dirait plutôt une bonne grosse frontale avec une abatée puissante non pilotée pendant laquelle le pilote part en avant à travers le suspentage alors détendu car la voile s’est à priori fermée en passant l’horizon.

J’aime bien le départ en SAT twisté qui suit sinon :slight_smile:

En regardant cette vidéo, c’est ce que je comprends aussi du sketch. Une belle frontale avec une aile énergique sur laquelle un bras haut ne suffit pas! On voit la frontale par la détente initiale des A. Sans relancer le débat, la norme EN ne provoque pas des frontales assez marquées pour qu il y ait une telle différence. La preuve en est que le DHV a bien identifié ce comportement en air calme et que tout n’est pas dû qu à une différence aerologique…

  • Par exemple la X-Style de Gradient est dérivée d’une Bright5 non, si je ne m’abuse ?
  • Les tumblings involontaires en SIV ne sont pas rares. La question du timing est prépondérante : l’action qu’il ne faut pas pile-poil au moment où il ne faut pas et la résultante est une sortie catastrophique du bol de stabilité :wink:
  • Une aile compacte, avec un bon gros profil bien gonflé, peu allongée, fortement homogène, réactive et avec une traînée minimisée se retrouve être dans certaines configuration une petite bombe. Peu importe la lettre de l’homologation, à ce moment là c’est homologué B comme Bombe.

Je me ravise effectivement mais sans comprendre. Du coup, ce ne serait qu’une seule demie aile ( la droite ), c’est ce que je trouve curieux : suite à la demi aile il y a bascule et juste au regonflement Ok tumble ?.!
Et euh, c’est la voile qui passe dans les élévateurs, même pas lui il me semble.

Dur dur quand même :confused:

C’est sûr qu’une caméra extérieure qui filme tout le sketch aurait été riche en infos, et sans doute aussi assez hallucinant sur ce qu’il peut se passer avec une aile homologuée B. Le pilote doit certainement bien cogiter depuis sur le pourquoi du comment de sa cascade

Ça peut arriver dans un air actif d’avoir de vraies surprises aérologiques qui mettent mal, j’ai deja eu 2-3 fois des “flash-vrac-express” qui mettent les jambes en l’air en pas une seconde et sans vraiment avertir de la violence a venir
Le coup classique, c’est une grosse bulle et direct une maxi degueule derrière, généralement c’est assez propice aux vidéo youtube
Des qu’il y a un peu de vent et des thermiques assez forts on peut s’attendre a pas mal de joyeusetés sous nos bâches colorées

Merci de rappeler clairement cette information très utile. Question annexe : quid des B symétriques ?

:pouce: Très juste et du coup, découle la question : Où se fixe t’on perso la limite en termes de vents et thermiques sous nos bâches colorées pour ne pas en transformer des “joyeusetés” en malheureuse fin de vol/… vie.

:sors:

La plupart des conceptions des élévateurs ne permette pas un “vrai” décrochage aux B, tout au plus une (très) mauvaise mise en parachutale. Ce qui peut, il me semble, encore favoriser un effet miroir entre voile et secours.

Puis quitte à décrocher totalement son aile, les arrières me parraissent la méthodes la plus simple et rapide (si on a les bras pour…)

:trinq:

Moi je ne vois pas de frontale. Je vois une entrée dans une ascendance plus forte avec absence de pilotage: le pilote n’a pas remonté les mains et s’il avait des tours dans sa prise de commandes … ceci peut expliquer cela. Et comme toujours, quand ça part en sucette, ça devient vite le bordel. Mais bon, c’est ce que je vois.

PS … merci wowo

La limite c’est celle du pilotage. Le pilotage étant ce qui se passe avant le sketch, et non après comme on le pense trop souvent.
Dans ce cas, tout comme dans celui du vrac à la Ste-Victoire d’ailleurs, la situation extrême aurait pu être évitée en appliquant la règle “Tout équilibrer, tout compenser, tout amortir.”. Mais le pilotage absent entraîne le pilotage à contretemps d’où découlent les réactions catastrophiques.

Un poil plus physique que les C mais tout aussi efficace.

quand je lis tous ces commentaires … :bravo: alors que je ne vois rien (en le repassant au ralenti plusieurs fois, à 8s il a surement un peu trop de frein à gauche, seul coté visible, après il remonte à 9s, mais avant le sketch, il me semble; puis plus rien, sauf d’appeler Maman (dans sa langue que je ne connais pas))
Donc avec caméra embarquée, et donc dans le référentiel pilote, j’ai vraiment pas le niveau pour y piquer qq chose… Chapeau à vous ! même si tous les discours ne sont pas compatibles, au moins vous avez une idée (à part ça Michel B. il n’a pas de tours de freins, ou alors bien cachés -dragonne)

Il y a au moins frontale au moment où il fait un tour sur lui-même par l’avant, on voit en ralentissant l’aile d’ailleurs en fin du tour complet sur lui en train de se rouvrir par les bouts d’ailes. Avant, la source de la première bascule me parait effectivement difficile à connaître. Je pencherais quand même davantage pour la frontale car il n’a pas tant de frein, la bascule arrière n’est pas énorme pour un décrochage surprise et le renforcement thermique n’est pas si monstrueux alors que le passage dans la dégueulante suffit à expliquer la frontale et la bascule arrière modérée avant le reste !

En tout cas sa chaîne youtube est plutôt une belle image d’une pratique sécuritaire de notre activité…

Une frontale dans la vraie vie ça peut être dissymétrique :wink:

La voile qui passe dans le suspentage ça s’appelle … une cravate ! Et si elle passe au milieu, tu peux avoir une papillote !
Mais là c’est bien lui qui passe dans le suspentage (on passe pas dans un élévateurs, ni dans plusieurs), on voit bien l’endroit où il est passé à 23s.

Disons que ça aide quand t’as un peu d’expérience, que ce soit en SIV ou en vrai, tu fais d’autant plus le lien entre ce type de visuel - que tu peux transcrire en sensations - et ce qu’il t’est déjà arrivé.

La perte de tension soudaine (élévateurs autours de 13s) avant qu’il y ait bascule se distingue bien d’un décrochage.

Ah … bonne observation … impossible lors d’un décrochage en entrée de thermique ?

Au moment où l’aile décroche, il y a bascule, mais suspentes plutôt tendues.

Là au moment où ça part la pilote ne met pas spécialement de frein, au contact mains “stables”, alors j’ai du mal à imaginer qu’il puisse passer si brusquement en sur-incidence. Et puis vu le frein qu’il met quand ça arrive (à gauche puis à droite), ça colle pas avec un décro à mon humble avis.

Il ne sera rend probablement pas bien compte de ce qui lui arrive, téléguidé et posé pépère bien au chaud dans sa combi et son cocon

:pouce: C’est le sens de mon propos. Ici il me semble bien que, pour des raisons qui n’appartiennent évidemment qu’au pilote, celui-ci se retrouve dans une situation aérologiques “vivante” qui le font sortir de sa zone de confort et l’amène à un forme de léthargie dans son pilotage par saturation de sa capacité à ressentir, interpréter et gérer toutes ces informations sur la masse d’air et les réactions inhérentes de son aile. Du coup, il n’applique plus la règle “Tout équilibrer, tout compenser, tout amortir.” que tu cites fort à propos.
Du coup-bis, c’est encore beaucoup plus avant qu’il aurait dû “réagir”. Dès la perception des 1ers signes que ces conditions vivantes risquaient de l’amener à cette saturation, situation.

Effectivement c’est toujours (très) en avant que se décide les situations.

Le truc c’est que si tout se passe à peu près comme imaginé, on peut s’imaginer avoir maîtrisé la situation même si elle nous a fait transpirer… des fesses.

Et puis quand une rafale un peu plus scélérate que les autres nous démontre que notre imagination est trop limitée, on arrive à s’étonner de ce que notre aile homologué EN-B (ou EN-A ou ce que vous voulez comme lettre, dans la mesure ou vous l’avez interprété comme correspondant à votre niveau) dans des conditions que aussi, on a pensé être de notre niveau.

On ne se retrouve pas “par hasard” sous une aile donnée dans des conditions données et qui… ensemble ne sont pas/plus adapté à nos compétences.

Ici au lieu de passer à travers le suspentage, le pilote aurait pu se retrouver emballé serré dans sa voile et jamais arriver à jeter son secours. Faut espérer qu’il en est conscient maintenant, comme tous ceux qui voient cette vidéo.

:trinq: