pour brad, le problème de donner des mesures aéro a ce qu’il est raisonnable ou pas pour décoller ou voler “en plus de risquer de finir par engendrer un troll” est une chose irréalisable car il dépend de tellement de facteurs et de leur interaction que nul ne peut affirmer que ceci est a limite haute universelle de sécurité.
si en plus tu doit le corréler a des éléments tels que ta forme et ton mental du jour, ta niaque, ton envie de te faire plaisir pépère, ou de te dépasser, le vol de reprise ou celui qui fini une saison,… autant d’éléments qui sont difficilement quantifiables mais ont une importance non négligeable dans le processus qui mène a la décision de décoller ou de renoncer.
a mon avis il ne faut pas considérer le feeling comme une science pifometrique abstraite et incomplète, mais plutôt comme un ensemble de données traitées en cache par notre cerveau et dont la résultante tente de s’insérer dans le processus conscient comme une petite voix venant de l’inconscient, le tout étant alors au cours des étapes menant au vol, de savoir s’isoler physiquement et/ou métaphoriquement du groupe de sorte de pouvoir entendre cette voix afin de comprendre une sensation générale de sérénité quand tout va bien ou de malaise quand des “feux” s’allument, et dans les deux cas savoir prendre sur soi pour décrypter ce qui mène a ces sensations.
c’est ce qui fait que parfois tu va laisser l’aile dans le coffre, ou que tu va vite décoller car pour le moment le déco est praticable mais la masse d’air va changer et rendre celui ci impraticable alors que tu sait que dans ses circonstances le vol va être en conformité avec ton niveau, tes envies, tes limites, et tes capacités a “subir/accompagner” la masse d’air, c’est aussi ce même principe qui fait que chaque étape passée est prise en compte dans la sensation générale, et si d’une étape sur l’autre tu passe du tout vert a un ou plusieurs rouges ou orange, cela te permet de comprendre ce qui c’est passé ou n’a pas été fait correctement a l’étape précédente, et peu par la même éviter de fâcheuses erreurs.
en gros, et pour faire un lien avec les solutions anti cartons, je pense qu’aussi bien au sol avant le départ qu’en l’air il faut savoir régulièrement prendre quelques secondes pour “s’isoler” se recentrer sur soi et ses sensations reétaloner les curseurs peur et euphorie a l’aune de l’intuition et non de la passion et se projeter dans l’avenir du “de l’hypothétique” vol,
certes cela demande parfois un peu de travail sur soi et de mental, mais n’est ce pas l’une des clefs qui mène a l’autonomie.

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