En planeur, il y a peu de concurrents, peu d’épreuves, un planeur donne une grande marge par rapport aux évènements extérieurs, ils n’ont donc pas à taquiner ces limites pour faire la différence, les limites tactiques suffisent souvent d’autant + que le prix du matos met un frein.
Je n’ai jamais fait de competition en planeur en montagne… le premier etait souvent celui qui avait pris le plus de risque, surtout vis a vis des “plans B” …
Dans les grandes competes, les mecs pensent peu au prix des machines qui souvent ne leur appartiennent pas. Je connais 1 ou 2 champion qui a couté cher en matos et recidiver plus d’une fois…
Apres un planeur ca ferme pas, et c’est bcp plus dur de le mettre en defaut vis a vis de l’aerologie. Donc bpc moins de cas et bcp moins de concurrents.
Mais du coup quand ca passe pas c’est souvent plus grave…
Ça n’est que ton avis (et comme “on” dit, “on” est un con !). Moi, je ne trouve pas ça stupide, que ce soit pendant une compétition de distance, ou lors d’un entraînement à l’acro …
C’est leur responsabilité personnelle de faire ce choix ou pas. Nous ne sommes pas (et ne devrions surtout pas être) les pions obéissants d’une société formatée par une sensiblerie obligée.
Risquer sa vie pour aller s’amuser en l’air est tout aussi idiot, et pourtant combien en sont morts ?..
Ces quelques points grappillés, ces quelques minutes de vol sous des ailes dangereuses, ces quelques kilomètres de vol supplémentaires dans des conditions malsaines sont ce qui a créé et développé notre discipline, jusqu’à pouvoir traverser les Alpes dans leur longueur en moins de dix jours !
Ceux qui voudraient remettre ça en cause méritent-ils vraiment cette bénédiction de pouvoir en profiter ?
C’est stupide d’aller voir ce qu’il y a derrière la montagne, de l’autre côté de la mer, ou au delà de notre imagination étriquée …
Personne ne nous oblige à le faire, et personne ne devrait avoir le droit de nous l’interdire, légalement ou moralement, sauf à accepter la prédominance des autres sur notre responsabilité personnelle. Dans ce cas-là, c’est les chinois qui ont raison …
Pour être plus terre à terre, la disparité dans le niveau de pilotes cette année n’est-elle pas un début d’explication ?
Que des pilotes se mettent dans le rouge, je trouve ça stupide mais à la rigueur, je peux le comprendre.
Mais ce qui m’énerve peut-être le plus c’est cette acceptation générale de ces accidents, comme si tout était normal, pas de comm, c’est le standard sur une compétition de parapente. Même les règles du jeu l’acceptent : ceux qui ont fait secours auront leur manche de validée jusqu’à la position de leur arrivée au sol (la dérive sous secours compte, ça vaut presque le coup de s’équiper en rogallo…). De mon avis, si le pilote ne finit pas la manche par un posé en sécurité, ça mériterait un 0 à la manche et un carton jaune pour la suite de la compet. Le Kratair club, c’est amusant en BD, pas en live.
C’est un autre marronnier… qui montre que les facteurs clés de la cause des accidents sont mal connus.
En compétition, du fait d’une prise de risques inévitable, il y aura des accidents comme dans tous les autres sports.
Pénaliser les secours ne peut qu’encourager le pilote à le lancer le + tard, donc augmenter les risques d’accidents.
Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’on doit accepter n’importe quoi, mais qu’il faut surveiller les choses pour essayer de les contenir.
Même si je n’ai pas de chiffres récents, ceux juste avant l’interdiction des VNH montrait que le taux d’accidents en compet était moins important qu’en vol loisir! Ce qui est remarquable si on compare à d’autres sports…
Si la présence du secours engendre un comportement à risque et si pénaliser son utilisation engendre aussi un comportement à risque, il reste une solution : l’interdire :twisted:
Très faibles conditions… Une bonne moitié des compétiteurs attendent encore un meilleur créneau pour décoller. En ce moment ils sont encore à hauteur de déco. Un compétiteur a même posé…
Tiens ça me fait penser, si quelqu’un sait où trouver une telle synthèse, qu’il serait intéressant de connaître le nombre d’accidents et leur gravité survenus en COMPÉTITION (avec un rapport sur le nombre de compétiteurs) dans toutes les autres disciplines : équitation, ski, moto, auto, aviation, vélo, gymnastique, judo, foot, rugby, canoë kayak, athlétisme, voile, etc etc.
Ça permettrait entre autre de savoir où se situe notre activité, de découvrir peut-être quelque fausses vérités et de mettre en évidence ce qui est socialement acceptable.
Ma comparaison ne se faisait par en terme de taux d’accidents avec les autres sports, mais entre le rapport de taux d’accidents en compétition et en pratique loisir.
Il suffit de suivre un peu la Coupe du Monde de descente en ski pour se rendre compte que le taux de blessés y est bien + élevé qu’en loisir.
T’es sûr de ton coup là?
Je ne sais pas combien de blessés en coupe du monde pour combien d’heures totales de descente mais le ski en mode loisir comptabilise qd même 150000 blessés sur la saison 2014/15 pour 8 millions de pratiquants, ce qui correspond à 2.48 blessés pour 1000 forfaits vendus. http://www.mdem.org/france/DT1190189670/page/Les-chiffres.html
il semble que celui qui se met une crêpe tout seul n’est pas un Italien comme je l’avais dit à tort, mais un Français (pas de parachute sur ce coup-là)
le deuxième accident m’a été décrit comme zéro marge par rapport au relief, un peu de froissage d’aile ----> rencontre directe avec la planète (pas de secours sur ce coup-là non plus)
un seul parachute donc qui finit apparemment dans les arbres.(je ne connais pas les circonstances)
Les conditions de vol sont bonnes, parfois difficiles (c’est les Pyrénées) mais pour vous donner une idée même moi j’ai pas peur en l’air et largement moins peur que dans les Alpes une journée dite “normale”. Je vois beaucoup plus de prise de risques quotidiennement par des pilotes lambda à Montlambert, St-Hilaire ou Méruz qu’ici par les sportifs qui se battent pour la gagne.
Donc on a quoi ? 3 accidents dont 2 sont provoqués directement par le pilote (1 enflammage et 1 zéro marge délibéré).
La manche d’aujourd’hui : dans un secteur protégé du vent du sud, on est à l’extrême limite de la stabilité totale (alors que c’était très bon hier…). Il faut normalement 1600m de plafond pour quitter le site. La journée commence avec 1000 puis 1100…1200, 1300 vers 15 h, cyclique en plus, ça respire à peine. Une seule erreur dans l’inter-cycle (un virage déclenché 5 m trop loin) et ça pose. Ça pose par paquets… Mais les plus fins arrivent à rester haut tout le temps, font le start, se refont, transitent et se refont encore, puis décident de partir avec 1300, en contournant par devant avec rien sous la quille… Ça pose vite, mais pas tous. Faut survivre et pendant ce temps ça s’améliore. Je fais un petit bout de retour par la route et en chemin j’en vois qui sont sur le bon chemin, très décalés au nord avec quasiment pas de relief sous les pieds, mais hauts et dans la bonne direction. Çà survit, ça dérive, ça avance, ça compte sur le matelas d’air stable mais surchauffé pour tout faire en flottaison, ça espère le gros déclenchement en chemin ; ceux qui sont devant sont forcément de fins pilotes et ont du courage. Si ça passe, c’est beau et c’est de l’art.
Si on me demande à 17h30 je dis que personne ne bouclera. Mais comme toujours avec ces arsouilles, va savoir !