Chôssssures !

Dans ce cas, utilise “frimousse”, c’est le terme recommandé en bon français :sors:

Tout pareil pour la mienne en septembre 2017 avec des chaussures de trail. Pilon tibial explosé, arthrodese. Elle galère encore. Et c’est pas faute de développer la proprioception, on est tous les week-ends en montagne ou en vol ou les deux.

Nous sommes cependant convaincus qu’avec des tiges hautes, le choc aurait été moins rude…

Le cône aérodynamique de pied au bout des cocons pourrait t’il être considéré comme un airbag pour les pieds/jambes ?

Je pose la question comme ça ! :grat:

À quand l’homologation des cônes de pieds ?

Votre conviction que le choc aurait été moins rude avec des tiges hautes se base sur quoi. Apparemment pour ce que j’en ai pu lire les lesions du pilon tibial sont avant tout lié à des chocs violent plutôt qu’à des problèmes de déplacement. Bref, que pour les limiter il faudrait avant tout amortir l’énergie de l’impact plutôt que maintenir forcément la jambe dans l’axe.

Perso, je n’ai pas d’avis arrêté sur ce qui serait mieux comme chaussure (tige haute ou basse, il y a aussi moyenne…) Longtemps je n’ai juré que par les tiges plus ou moins hautes pour maintenant ne plus voler qu’avec des tiges basses (running-trail type Salomon gtx voire plus léger et semelles moins agressive et surtout moins cher) Et leur légèreté et souplesse rapport aux tiges hautes et ma mobilité accrue (du moins ressentie comme telle) me donne un sentiment plus sûr question sécurité pour mes chevilles mais aussi genoux que ce que des tiges hautes, épaisses, lourdes et rigides me rassurerait pour mes malléole. Et pourtant j’ai 20 ans de plus qu’à mes début…

Il me semble qu’ici comme là, comme dans tous les domaines et aspects de notre fabuleuse activité, toute “qualité” s’accompagne de son jumeau “inconvénient”. Il appartient à chacun de faire son tri entre ce qui lui apparaît comme qualité ou inconvénient.

Pour la question originel de Laurent. La recommandation FFVL me semble mal-formulée. Il serait mieux venu qu’elle parle de chaussures adaptées que de tiges hautes car finalement des tiges hautes en soi ne représente pas une vraie garantie de sécurité (surtout si on intègre oa diversité de tiges hautes qui existent) Mais par sa simple existence cette formulation crée un élément de judiciarisation potentiel éventuel en laissant dans un cas extrême la possibilité à un Juge de décider qu’une école de parapente n’aurait pas mis en oeuvre tous les moyens disponibles pour garantir le maximum de sécurité à ses élèves en ne leur imposant pas l’utilisation de chaussures à tiges hautes (hautes comment d’ailleurs ?) Alors même que la fédération délégataire en fait la recommandation dans la charte qu’elle fait signer aux écoles qui souhaitent l’agrément d’écoles efvl ou cefvl.

Le problème est d’ailleurs le même avec les élèves qui viennent avec leur casques perso… de ski ou équipement de vol ou si cela se trouve le secours n’a jamais été vérifié, etc.

:trinq:

Les lésions du pilon tibial correspondent effectivement à des forces d’impact dans l’axe alors que les lésions “en déplacement” seront surtout de l’ordre de fractures malléolaires (péronière ou tibiale ou les 2 si affinités).
Les chaussures plus ou moins montantes permettront de limiter peu ou prou les mouvements lésionnels en inversion mais que ce soit chaussures de montagne ou chaussures de trail le facteur sécuritaire primordial demeure l’habitude de marcher sur terrain accidenté et une vigilance de là où on pose ses pieds.
Pour ce qui est des lésions dues à atterrissage un peu trop fort …

Quand au principe d’accueillir des passagers ou des élèves celà reste de la responsabilité du professionnel car il y a d’un côté une législation en constante évolution et après il y a le simple bon sens du professionnel pour apprécier le contexte. Je ne pense pas qu’un moniteur de ski accepterait de prendre en leçon au mois de janvier un client qui arriverait en bermuda et tee-shirt alors qu’il fait -10° tout comme il serait étonnant qu’un accompagnateur de montagne accepte une cliente qui serait en talon aiguille, et de même je vois mal un instructeur parapente accepter un élève/client qui arriverait avec des Tongs aux pieds.
Après chaussures de sport ou chaussures d’alpinisme? Je ne pense pas que la question se pose à ce niveau.

Même au niveau débutant (ou passager lambda) les chaussures dites “de sport” posent un problème récurrent : la glissade. :speedy:
En effet celles-ci sont souvent conçues pour l’intérieur ou du moins pour des surfaces peu accidentées et planes.
En conséquence les semelles ont souvent très peu (voire pas du tout) de “grip”.
Ce n’est certes pas un problème de tenue de la cheville, mais j’ai vu plusieurs gamelles dues à ces chaussures peu adaptées aux décos (surtout s’ils sont pentus et/ou glissant) et encore moins à la pente école. :banane:
C’est d’ailleurs un vrai problème en pente école, car justement on demande aux élèves de ne surtout pas placer leur regard par terre (pour y repérer les trous par ex.), et tous ne sont pas habitués à marcher (voire à courir :mrgreen: ) dans des pentes plus ou moins accidentées.
Personnellement je leur conseille aussi des chaussures semi-montantes (qui ont au moins le mérite d’être rassurantes, effet placébo?), mais je veille surtout à ce qu’ils aient des semelles adaptées.
Pour l’heure, je touche du bois, je n’ai encore jamais vu personne se “faire” une cheville en pente, pourvu que ça dure ;).

[quote]Le problème est d’ailleurs le même avec les élèves qui viennent avec leur casques perso… de ski ou équipement de vol ou si cela se trouve le secours n’a jamais été vérifié, etc.
[/quote]
Ce qui diffère quand même un peu c’est que pour les casques, s’ils ne sont pas homologués EN966 (ou en trop mauvais état) ils ne sont tout simplement pas utilisables en école.
Pour ce qui est du secours (en cas de matos perso), on peut (on doit), à minima, contrôler le montage et se renseigner sur la date du dernier pliage.
Si l’un ou l’autre des éléments matériel (ça peut aussi être la voile ou la sellette…) ne présente pas toutes les garanties nécessaires alors l’élève aura le choix entre accepter le matériel de l’école en substitution ou… se passer de l’enseignement dispensé en école.
Je ne suis pas sûr qu’un casque de ski protège moins bien qu’un EN966, mais là n’est pas le problème.
Il s’agit là d’une obligation de moyens et l’enjeu est plus juridique qu’autre chose, en termes d’assurance, la norme fait loi.

Salut wowo,

C’est justement avec des Salomon GTX que je vais randonner en montagne, avec ou sans ma voile !

https://www.fitnessfootwear.com/fr-FR/Chaussures-Salomon-XA-Lite-GTX/4394337ff.htm?colour=Black+Quiet+Shade+Monument&sku=342683&productid=100115&utm_source=bing&utm_medium=cpc&utm_campaign=Shopping+API+Fitness+Footwear+FR&msclkid=4a88820394d7121ee35ad923533436a8

A+ Marc

Je rappelle qu’il y a déjà eu plein de fils de discussion sur les chaussures.
Par exemple ceux-ci (mais ce ne sont pas les seuls !) :

[b]http://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/sondage-chaussures-vol-libre-t4933.0.html

http://www.parapentiste.info/forum/sellettes-et-autre-materiel/vos-chaussures-aide-au-choix-nouvel-achat-t24003.0.html[/b]

Marc

Boarf, le mieux, c’est encore de voler pieds nus… Ca encourage à ne pas poser.

Les chaussures qui glissent, c’est très pratique pour avoir du style au décollage mais plus encore à l’atterrissage.
Je vole majoritairement en Puma Suede ou éS SLB, parce que c’est simplement ce que je porte au quotidien.
Les jours où je marche avant de voler, je choisis mes chaussures en fonction de la randonnée car j’estime avoir plus de chance de me blesser sur les heures de montée que les secondes de décollage et d’atterrissage.
Donc en général si je n’ai pas chaussures de ville/skate, j’ai des baskets adaptées aux chemins des Alpes du nord ou des chaussures d’alpinisme.
Avec mes genoux sensibles, je ressent clairement la sollicitation plus importante de ces derniers avec des chaussure type Nepal trek.
Enfin, mon constat sur la notion de drop (différence de hauteur entre l’avant et l’arrière de la chaussure) : ça a une énorme influence sur mon équilibre. Dans mon cas un drop 4mm est le plus adapté à ma foulée et ma façon de corriger mes appuis d’une manière générale. (0mm étant les tongues, 11mm étant un drop important)

Plus que le vaste sujet de la proprioception, il y a la tonicité générale qui me parait importante, tout comme une rigueur dans la préparation des décollages et atterrissages pour éviter toutes les blessures “bêtes”.

Je me souviens être monté au refuge de Tête Rousse avec ma voile pour tenter le décollage du sommet du Mont-Blanc le lendemain.
Un peu avant d’arriver au refuge, nous avons été doublés par un grand gaillard qui montait au refuge pieds nus !
Pourtant toute la fin de la montée était en neige et juste avant la neige il y avait une longue portion de zone caillouteuse (de type petit pierrier).
Et le gars montait pieds nus (j’ai une photo et je n’ai pas rêvé).
Nous étions quelque peu surpris.
Il devait avoir de la corne sous les pieds, mais quand même. :grat:
Comme quoi…

En parapente il y a eu souvent des photos de pilotes volant pieds nus, mais ces photos étaient prises à la Dune du Pilat.

Marc

Pour le marche&vol classique en moyenne montagne jusqu’à 3000m, je suis perso absolument convaincu par le “le plus léger possible”, et surtout, “le plus pieds nus possible”.
Les Five Fingers essayés dans ce dossier n’ont a mon sens que des avantages:

http://www.voler.info/cms/contentsHTML/light2017/?page=29

et permettent aussi de marcher sans problèmes sur les névés etc. Si c’est un modèle qui sèche vite , on peut traverser des rivières aussi. ON n’a que rarement froid car les muscles des pieds travaillent plus.
En revanche, inconvénient: en l’air, on se gèle les pieds plus facilement.

Gtx ça veut juste dire goretex, ça dit pas si c’est souple rigide bas haut… pour ça faut le modèle…

je mise sur des XA pro 3D gtx

Exact.
Il faudrait que je retrouve la référence du modèle exact, mais j’ai cette paire de chaussures depuis quelques années et je n’ai pas gardé la facture, alors ?

Toujours est-il que le lien que j’ai indiqué pointe sur une chaussure qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux miennes.
Cela donne une bonne idée de ce avec quoi je fais des vols rando, même si ce n’est pas exactement le même modèle !

Marc

Edit :dans un autre fil j’avais écrit ceci :
http://www.parapentiste.info/forum/sellettes-et-autre-materiel/vos-chaussures-aide-au-choix-nouvel-achat-t24003.0.html;msg399868#msg399868
Je possède donc des chaussures de Trail basses Salomon XTWings2.
Je ne sais pas si ce modèle existe encore.

Ma solution actuelle, Salomon Outpath Pro GTX.
Chaussures de trail, légère, mais avec laçage et guêtre inamovible qui tient bien la cheville.
La semelle est bien crantée et ne glisse pas sur les terrains boueux, renforcée dessous pour ne pas subir les pierres, cramponnable avec des crampons alu liaison souple (neige, névés, dépannage quoi…)
Le chaussant est ferme et tient très bien le pied, la protection contre l’humidité est parfaite si on ne met pas les pieds dans l’eau. Rien ne traverse si pluie, rosée, neige.
Bref une chaussure légère et tenant la cheville, soit l’idéal pour les courses en montagne.

Ah oui il y a un hic… Comme souvent chez Salomon, le prix… 200€
Et éventuellement la couleur, pour ceux qui veulent passer inaperçus, salissante aussi mais kit de nettoyage très bien fait livré avec.

Tiens, elles m’intéressaient celles-là aussi Pascal.
Que penses-tu de la durabilité de la semelle? J’en ai marre de flinguer 2 semelles par an sur les XA Pro ou les XT Wings et je cherche quelque chose d’amortissant, accrocheur même dans l’herbe mouillée (sachant que pour moi, le drop et surtout la hauteur et l’étroitesse de semelle des speedcross est bien trop chaud pour mes chevilles).
Pas forcément attiré par la version tige haute (sauf pour automne/hiver), mais puisqu’on y est, ce n’est pas juste une guêtre? Ca maintient vraiment la cheville?

Perso, après m’être martyrisé le calcanéum gauche et cassé le gros doigt de pied droit cet hiver en m’écrasant comme une merde sur une route nationale après une ouverture un chouilla basse je suis passé des chaussures de rando semi-rigides (que je garde si je dois faire des pentes fortes / dévers ou si il y a de la neige) à des chaussures de “trail hautes” HOKA One One Tor

J’avais déjà des Hoka de Trail (des Challenger pour me promener / courir dans les montagnes)
Les Tor sont parfaites pour le parapente, le BASE ou simplement la rando :

  • très (très) légères
  • Maintient faible mais suffisant pour décoller dans des pentes un peu foireuses. Le faible maintient est je pense compensé dans les atteros foireux par un gros amorti qui permet de verrouiller les chevilles
  • Super absorbantes (cool pour les atteros sur des surfaces dures, ou avec un calcanéum niké, ou redescendre en courant en cas de but. J’ai testé et validé les 3 cas)

Mais :

  • Elles sont assez chères (j’ai eu le modèle de l’année dernière à 150$)
  • Ça s’use vite …

Et si tu dois poser en cata dans un coin pourri, tu vas être bien en fivefingers dans un pierrier, un champs tout pourri ou sur un parking …
Prépare de la visserie pour tes calcanéums :stuck_out_tongue:

Salut Nico, je n’ai que 5000m D+ avec donc difficile de parler de durée dans le temps. Je ne vois pas d’usure pour l’instant. Mes autres Salomon n’ont jamais eu de problème de ce côté, je suis plutôt convaincu de leur résistance.
Sur le mouillé j’aime bien, la semelle est assez rigide pour rester sur l’angle en dévers, et les crampons efficaces même en forte pente.
Pour la cheville, le laçage classique d’une tige basse continue sur une sangle solidaire de la guêtre, sangle qui fait le tour de la jambe au dessus des malléoles. La guêtre est fermée par un zip étanche et assurée par une pression.
Je suis sujet aux torsions de cheville, surtout avec la fatigue ou le mouillé, et pas eu de problème jusque là, marche ou course, même en ayant accumulé du dénivelé ces 3 derniers jours de suite.
Tu l’auras compris que je suis bien convaincu de ces chaussures.