Coluche est un visionnaire !

ben moi non plus je me sens pas vraiment responsable, pas d’actions (hormis le plan epargne obligatoire de ma boite sur lequel je met tout en fond monetaire, parce que la bourse, c’est pas mon truc), pas de credit, un pauvre livret A et un CEL, je ne crois pas que je joue dans la cours des traders…et je pense que c’est le cas de la grande majorite des francais, enfin celle que je connais…celle qui galere pour changer la bagnole et qui s’arrache pour essayer de mettre 3 ronds de cote pour se payer un jour leur petit chez soi…

La France en 2011, c’etait ca (et ca a pas du s’arranger):

On voit par exemple que 90 % des salariés ont un salaire net mensuel inférieur à 3 313 euros par mois, ce qui revient à dire que 10 % touchent plus. 50 % touche moins de 1 673 euros nets, niveau qui s’appelle le salaire « médian ».
source : http://www.inegalites.fr/spip.php?article1054&id_mot=130

NOUS ne sommes pas le marché, le marché, c’est l’économie, dirigée par des conglomérats capitalistes qui n’ont plus rien à voir avec la vie des gens.
C’est principalement de là que vient le problème. Le marché n’a plus besoin de nous, il s’alimente tout seul sans aucun contrôle démocratique pour le réguler.

Les gens n’ont pas besoin d’OGM. Le marché, oui … les OGM sont donc autorisés de fait !!!
Et on pourrait faire la même démonstration avec les banques …

Si tu parles de la fiscalité des succesions des français qui vont mourrir en Suisse, je n’ai rien vu de très choquant. Il s’agit juste d’imposer l’argent des successions dont bénéficie un résident fiscal d’un pays, tout comme on impose déjà les revenus de ces contribuables s’ils proviennent de l’étranger. Je trouve ça moins choquant que de prélever un impôt sur des sommes qu’un contribuable décide de faire sortir du pays d’origine, comme il en est question à chaque fois que les médias parlent d’une célébrité française qui décide d’émigrer, et comme c’est le cas actuellement avec les pays qui prélèvent un impôt sur les successions dont bénéficieront des héritiers n’ayant aucun lien avec le pays d’origine des fonds .

@PiRK

Je ne suis pas vraiment certain de t’avoir compris. Je parle bien de l’impôt successoral. Pas forcément pour le cas où le citoyen français vient mourir en Suisse. Mais de façon générale. L’impôt sur la succession est faramineux en France. OK, sauf erreur le taux extrême concerne les citoyens qui ont un patrimoine supérieur à 1 mio €. Il est possible que qqcch. m’échappe car en Suisse, soit l’impôt successoral en ligne directe est faible, soit il est nul. J’imagine le cas d’une entreprise familiale. Que se passe-t-il lors du décès du fondateur si la valeur de l’entreprise familiale est par exemple de 2 mio €. La 2ème génération passe à la caisse ? Doit éventuellement vendre ? Le même raisonnement s’applique à une maison, un immeuble … Bref, c’est comme ça, mais vu de Suisse c’est vu comme totalement confiscatoire. :grat:

J’aime bien l’idée d’un impôt confiscatoire sur la succession, pour augmenter l’égalité des chances à la naissance, quitte éventuellement à supprimer ou fortement réduire d’autres impôts (celui sur le revenu, la TVA…). Effectivement la grosse difficulté vient de la valeure affective de certains bien, la maison familiale ou l’entreprise que les parents ont pris une vie à construire, mais je pense qu’en augmentant cet impôt progressivement on pourrait faire entrer ça dans les moeurs. On devrait aussi pouvoir adoucir la mesure en offrant la priorité aux “héritiers” pour louer ou racheter le bien. Ca aurait certainement des effets à long terme sur les manières de vivre et d’investir son argent, par exemple moins de pression pour devenir propriétaire de son logement. Si on arrive à complètement supprimer l’impôt sur le revenu grace à ça, ça inciterait peut-être les gens à essayer de gagner plus d’argent par le travail plutôt que par des mesures complexes de défiscalisation des revenus du capital.

Je base mon opinion sur ma conception de l’égalité, je pense qu’à travail égal tout le monde devrait aboutir au même résultat, et qu’on ne devrait pas naître héritier de Michelin avec la possibilité de vivre sans jamais avoir à travailler.

Ça fait un plan quinquennal tout ça. :expressionless:

Mais pour répondre par rapport à la situation actuelle de la France, non, je ne pense pas que l’impôt soit confiscatoire. On peut très facilement contourner l’imposition à 45% à condition de s’y prendre suffisament longtemps à l’avance, par exemple en investissant son argent sur des assurances vies avant l’âge de 70 ans (non imposition des sommes transmises jusqu’à 152 000 € par heritier, 20% d’imposition au-delà si je ne trompe pas), en transmettant sa résidence principale avant un certain age tout en gardant l’usufruit (dans ce cas l’impot sur la donation n’est payé que sur une fraction de la valeur du bien qui depend de l’âge du donateur, par exemple 50% avant 60 ans, 60% avant 70 ans… dont on peut deduire un abatement assez conséquent).

Finalement le problème n’est pas tellement le taux d’imposition en France, mais la multiplicité des niches fiscales qu’il faut connaitre pour éviter de payer plus que son voisin. :? Ou alors il faut contacter Piwaille pour se faire conseiller :wink:

C’est intéressant car ça relativise ma vision totalitaire de ce qui se passe chez vous :wink: Pour en revenir à redistribuer les cartes, je suis évidemment contre, car une entreprise familiale se construit sur 2-3 générations. Il n’empêche que votre fisc est plutôt glouton, mais vous avez des avantages sociaux qui n’existent pas en Suisse. J’ai lu quelques chiffres dans ce fil qui me font dire qu’en Suisse, à revenu égal, c’est tout simplement impossible. Bref, la comparaison est difficile. Mais y’a un truc qui me gêne en France comme en Suisse: c’est l’embonpoint de l’administration. J’y travaille et je peux dire qu’en raison des procédures et autres inutilités, nous avons doublé nos ressources en personnel. Mais (presque) plus rien à voir avec les buts de notre cahier des charges.

Les niches fiscales … je ne sais pas, mais la Suisse n’a pas de dettes, n’a que très peu de chômage. Pour parler fric, nous avons des lois “frein à l’endettement” … tout ça pour ne plus parler des sacrées banques de la Suisse et d’autres pays européens, îles paradisiaques et j’en passe (y c. ces sacrés USA).

Mais … Bandit … Je t’aime !!! :mrgreen: :canape:
Des fois on ne fait pas que s’engu****er :wink:

Je suis assez d’accord avec les defauts des exces d’admnistration, on gagnerait tres certainement a simplifier les regles, les procedures, la fiscalite… et surtout a les changer moins souvent pour favoriser un peu l’investissement a long terme. Et je ne me risquerais pas a donner des lecons de democratie aux Suisses :wink: Mais ca reste frustrant de voir les derives rendues possibles par l’absence d’harmonisation fiscale. Par exemple la multinationale qui vient de racheter ma compagnie Norvegienne etait historiquement basé en France, mais elle va nous faire signer un contrat soi-disant “international” par l’intermediaire de son bureau installé dans le canton de Geneve pour ne pas payer les contributions sociales francaises, nous empecher de nous syndiquer et pouvoir nous virer quand ca leur chante. Le contrat Suisse alors que personne dans la compagnie n’est Suisse c’est clairement de l’abus amha.

Le véritable problème n’est il pas ce qui est fait de l’impôt. Dans une société basée sur la propriété privée l’impôt reste le seul moyen de rééquilibrer un peu les richesses. Après l’état et donc les divers gouvernements choisissent la manière de l’utiliser. On peut financer des sous-marins nucléaire ou des écoles ou des routes… Le problème depuis de nombreuses années est que l’état se comporte comme un robin des bois à l’envers. Les riches échappent en grande partie à l’impôt à coup d’exonérations et de niches fiscales de toute sorte, alors qu’ils en sont souvent les principaux bénéficiaires grâce a de multiples subventions. La loi est trés bien faite pour cela.
L’exemple des banques évoqués plus haut est très parlant ainsi que la faillite des états. La loi interdit à la banque centrale européenne de prêter directement aux états. Elle prête donc de l’argent (qui provient des états) à 1% à des banques privées, qui le reprêtes a 4 ou 5% (ils sont libres) aux états en faillites comme la Grèce ou le Portugal.
“Qu’est ce qui est le plus moral, fonder une banque ou la braquer?”
Anatole France

Très jolie citation karma+ mais financer des sous-marins nucléaires et autres conneries, ça me les brise :bang:

Autre citation de Coluche :

La Suisse est un pays neutre, la différence avec les autres pays est qu’ils ne vendent pas d’armes… …
… Sauf si elles sont payées comptant ! :stuck_out_tongue:

La Suisse vend d’excellents avions … civils … facilement transformable en avions de combat … dans certaines contrées. Par contre la Suisse ne connait pas l’alternance, vote, le peuple a son mot à dire, est une démocratie où 4 langues y sont parlées (sans les dialectes), … On y bosse un peu plus, le semaine est à 42 heures, il n’y a pas de grève pour conserver un avantage obsolète (cheminots et charbon :mdr: ) … et … on est moins cons que les belges :oops:

P.S je vais me faire tuer

[quote]et … on est moins cons que les belges
[/quote]
t’es sûr? même les bourbines?
:wink:

t’es sûr? même les bourbines?
:wink:
[/quote]
eux … :grrr: :twisted: :bang:

Mais non, il faut être gentils avec les animaux. J’en ai dompté 1 ou 2, ça peut rendre service :dent:

Comment la marine suisse n’a même pas de sous marins nucléaire?

ouaif, comme il est dit que la Suisse va sortir du nucléaire, ça ne vaut pas le coup. On devra vous acheter du combustible et vous livrer des noms; ça commence ä faire beaucoup. Par contre il y a des CDs à vendre. Mais ils sont en allemand :koi:

C’est exactement sur ce point que je ne suis pas d’accord.
Le marché c’est nous.
C’est nous qui voulons des tomates rouges sans maladies et qui ne pourrissent pas pour faire de la tomate mozzarella le 1er janvier, et le tout à 1.5 eur du kilo.