Les quelques “petits trucs” que je donne au gonflage de par chez nous:
Vent fort, descend dans la pente. Le vent sera toujours moins fort vers le bas de la pente.
Si tu n’es pas à l’aise au gonflage, n’essaie pas d’y aller avec plus de 20km/h.
Repère toujours le bon endroit pour gonfler: dans l’axe du vent, dégagé, pas sous le vent d’un obstacle, bien alimenté (si possible régulièrement)…
Si c’est plus de 15km/h rafaleux, replie…
Vas-y en douceur! Si tu violentes ta voile, elle va te violenter! (C’est ce qui a du t’arriver).
Plus le vent est fort, plus les actions aux freins devront être douces et courtes. Avec 5km/h, si tu cours vite, tu peux mettre les mains aux épaules sans problèmes. Avec 30km/h, si tu mets 5cm de frein tu vas savoir ce que ressent une fléchette dans une sarbacane: tu vas partir à Mach12 en marche arrière et te prendre une maxi gamelle lors du retour au sol (tu connais).
Si tu sens que tu te fais arracher ou reculer, c’est que ta voile va moins vite que l’air! Relève les mains pour lui donner de la vitesse et charge ta voile autant que possible (en appuyant sur la ventrale en dos-voile, et en appuyant ton dos et tes fesses dans ta sellette en face-voile).
Et enfin deux choses qui peuvent sembler contradictoires: vas-y le plus souvent possible, mais n’y va pas seul.




