Comment faire du gonflage en pente forte et ventée ?

Les quelques “petits trucs” que je donne au gonflage de par chez nous:

Vent fort, descend dans la pente. Le vent sera toujours moins fort vers le bas de la pente.

Si tu n’es pas à l’aise au gonflage, n’essaie pas d’y aller avec plus de 20km/h.

Repère toujours le bon endroit pour gonfler: dans l’axe du vent, dégagé, pas sous le vent d’un obstacle, bien alimenté (si possible régulièrement)…

Si c’est plus de 15km/h rafaleux, replie…

Vas-y en douceur! Si tu violentes ta voile, elle va te violenter! (C’est ce qui a du t’arriver).

Plus le vent est fort, plus les actions aux freins devront être douces et courtes. Avec 5km/h, si tu cours vite, tu peux mettre les mains aux épaules sans problèmes. Avec 30km/h, si tu mets 5cm de frein tu vas savoir ce que ressent une fléchette dans une sarbacane: tu vas partir à Mach12 en marche arrière et te prendre une maxi gamelle lors du retour au sol (tu connais).

Si tu sens que tu te fais arracher ou reculer, c’est que ta voile va moins vite que l’air! Relève les mains pour lui donner de la vitesse et charge ta voile autant que possible (en appuyant sur la ventrale en dos-voile, et en appuyant ton dos et tes fesses dans ta sellette en face-voile).

Et enfin deux choses qui peuvent sembler contradictoires: vas-y le plus souvent possible, mais n’y va pas seul.

[quote]et charge ta voile autant que possible
[/quote]
c’est marrant mais j’aurais dis tout l’inverse :

Quand ta voile monte, décharge la en avançant vers aile pour éviter de lutter contre l’effet spi qui va t’arracher quoique tu fasses…

a++

[quote]y a encore des gens en skis dans la poudreuse? z’ont pas de snowboard comme tout le monde ?!
[/quote]
Le snow c’est pour les mecs qui ne savent pas skier…
après tout faut bien qu’ils aient le droit de s’amuser aussi!

[quote]c’est marrant mais j’aurais dis tout l’inverse :

Quand ta voile monte, décharge la en avançant vers aile pour éviter de lutter contre l’effet spi qui va t’arracher quoique tu fasses…
[/quote]
Quand elle monte, oui, mais là je pense qu’il parle de charger la ventrale quand la voile est au dessus de la tête.

c’est marrant mais j’aurais dis tout l’inverse :

Quand ta voile monte, décharge la en avançant vers aile pour éviter de lutter contre l’effet spi qui va t’arracher quoique tu fasses…

a++
[/quote]
:mdr: en fait, t’es LOURD! :tomate:
à commenter tout les sujets et à supposer ceci-cela! :roll:
un conseil, pratique, lis le forum, parce que t’es pas obligés de tout commenter… :grat:
et tu verras que dans un certains nombre de fils, tu reliras tes interventions en souriant! :bisous:

Merci de ton précieux conseil l’ami…

Seulement pour la compréhension de tous, et pour éviter à certains de faire des conneries, je pense qu’il est bon d’être précis dans les conseils que l’on donne.

Charger la voile en face voile, oui, mais pas à n’importe quel moment. Sinon tu risques d’avoir des surprises. Essaye et tu viendras nous en reparler…

Plus que de lire des conseils, j’invite l’auteur du pose à regarder cette vidéo plus qu’instructive :
http://vimeo.com/10630017

++

tu prends même pas la peine de relire… :roll:

[quote]en appuyant ton dos et tes fesses dans ta sellette en face-voile
[/quote]
C’est de ca dont je te parles. De ce que j’ai compris et experimenté en face voile (et c’est montré dans la vidéo que j’ai partagé), c’est qu’il y a un laps de temps dans la montée de l’aile ou il ne faut pas la charger justement, mais la décharger pour éviter de se faire embarquer.

Charger l’aile a la selette pour la prégonfler, puis dês qu’elle monte et qu’elle prend de la puissance, avancer vers elle, se retourner puis charger l’aile a nouveau en dos voile pour la phase de décollage.

C’est de ca dont je te parles. De ce que j’ai compris et experimenté en face voile (et c’est montré dans la vidéo que j’ai partagé), c’est qu’il y a un laps de temps dans la montée de l’aile ou il ne faut pas la charger justement, mais la décharger pour éviter de se faire embarquer.

Charger l’aile a la selette pour la prégonfler, puis dês qu’elle monte et qu’elle prend de la puissance, avancer vers elle, se retourner puis charger l’aile a nouveau en dos voile pour la phase de décollage.
[/quote]
ce que la Brune et Atis veulent dire, c’est dans le cas où ta voile est déjà gonflée mais que tu es en train de te faire reculer.
pour ma part, je pivote illico en face voile, j’abaisse au maximum mon centre de gravité, (ancré sur les talons, le cul à 5 cm du sol et je recule ainsi)

OK OK, je crois en tout cas, qu’avec toutes ces infos plus ou moins contradictoire, Jérémie à grandement intérêt à aller s’entrainer avec peu de vent, sur un relief sans effet venturi (donc éviter de gonfler sur le haut d’une butte ou d’une bosse), et si possible avec quelqu’un qui lui montre les bons gestes.

C’est un coup à prendre et il faut acquérir les automatismes qui te font agir instantanément sur les bonnes suspentes sans avoir à réfléchir. Au début on y comprend rien, puis à force, petit à petit, ça rentre et ca devient naturel.

Je suis tout à fait d’accord avec le fait que ce que tu propose est le mieux à faire. Maintenant, je fais avec ce que j’ai ! C’est à dire du vent, une pente à venturi (c’est un peu pour ça qu’il y a du vent à cet endroit et pas trop ailleurs en fait) et des collègues du club local qui ont beau être d’excellents pilotes n’en sont pas pour autant de très bon pédagogues :slight_smile:

En tout cas, merci pour tous vos conseils, j’ai pu mettre des mots sur mes conneries et c’est le principal ! Le reste est assez difficile à expliquer et viendra avec l’habitude…

:coucou:

je me permet d’intervenir pour (te) filer une ‘tite astuce pour (t’)aider à diminuer l’effet spi (celui qui tire vers l’arrière quand l’aile n’est pas encore montée).
Alors en rpéambule, je sais que ça marche avec les ailes que j’utilise (DHV2-3 à comp) mais je ne sais pas si ça peut être utile pour une aile école.

Je fais les oreilles entre le prégonflage et le gonflage :slight_smile: Je tires simplement sur les suspentes d’oreilles alors que l’aile est en forme (à plat sur le dos, le boudin du BA un tout petit peu formé pour blouer les oreilles). Après je ne m’occupe plus des oreilles lors du gonflage. Sur les ailes que j’utilise, les oreilles mettent un peu de temps à se rouvrir, du coup elles restent +/- fermées pendant la montée et les oreilles se rouvrent lors du contrôle.

(mais avec une aile typée “école” est-ce que ça ne va pas se rouvrir trop rapidement ?)
(d’autre part, avec mon niveau de pilotage c’est vrai que si ça rouvre asymétriquement, je m’en fiche un peu … est-ce que ça ne risque pas de te géner ???)
bref, ça marche pour moi, mais je ne saurais être affirmatif que ça peut t’aider :wink:

ca ressemble a une variante de ceci : (quid du wiki!! :slight_smile: )

Voï, voï, voï !

Que tu possèdes … que-tu-po-ssèèèèdes ! Pas que tu utilises, monsieur je m’la pète avec mon DHV à deux chiffres … déjà DHV comp ça existait pas.

ou bien encore le gonflage asymétrique (voir la video que j’ai mis en lien)

a+

Pour calmer les débats: si tu es en train de lever ta voile, vas-y en douceur. Un simple appuis du dos sur la sellette en même temps que les mains qui soulèvent légèrement les élévateurs (sans tirer dessus) avec quelques petits pas sans précipitation en direction de ta voile et elle devrait bien gentiment monter sans arracher.

Si tu as déjà ta voile au dessus de la tête et qu’elle veut t’arracher, alors là charge ta voile et relève les mains (là encore, en douceur!!! pour éviter la frontale et la réouverture en effet spi).

Et surtout n’oublie pas ton casque!!! C’est au gonflage qu’il est le plus utile.

la grosse difficulté, tu as du t’en apercevoir, c’est que quand on se fait arracher, le réflexe grégaire est de freiner. malheureusement, il ne faut pas car c’est comme ça que tu vas te retrouver projeté au sol, dégouté que ton aile soit si méchante :fume: :grat:

La voile te rendra ce que tu lui donne. donc une montée super douce, a peine à froller les élévateurs, rapidement semettre en dessous, et lors du retournement , souvant brusque, souvent de travers, ne pas freiner comme un sourd. sous peine d’aller le cul par terre, mais faire travailler le lien entre le cerveau et les mains, plus facile a dire qu’a faire, mais bon si tu te réfraine de mettre trop de frein (!) tu pourra alors contrôler avec plus ou moins de bonheur ta voile, prendre ton cap, et… décoller.

karma-
autant y a des fois tu me fais marrer, autant y a des fois tu me gonfles … bon tu me diras que du coup t’es pas complétement hors-topic …
l’histoire n’était pas de se la péter mais de prévenir que mes astuces peuvent ne pas marcher avec des ailes qui risque de se rouvrir plus vite … j’en sais rien.

le blème c’est que j’aime pas du tout cette variante qui ne permet pas de contrôler la trajectoire de montée de l’aile. J’aime bien avoir les commandes en main.

En revanche effectivement, de manière intermédiaire entre le gonflage en tenant tous les A pour faire monter l’aile et le gonflage aux oreilles il y a une autre option : ne tenir que les A centraux et gonfler uniquement avec ces A centraux. ça calme déjà la montée :slight_smile:

Effectivement, cela necessite un bon alignement pilote voile sur la trajectoire du vent, mais comme pour ce cas, le vent est fort difficile de se tromper, de plus le fait de n’avoir que les caissons centraux en prise ça limite une montée dysimetrique.

Au pire si ça monte de travers, vu que la montée est lente j’ai le temps de lacher tout et d’affaler la voile (mes commandes sont en dragonne).

Le seul cas un peu chaud c’est quand ça decolle tout de même (forte pente,gros thermique et vent fort) , je me suis retrouver en twist avec les oreilles …

hummm .
Si je me rappelle bien du début du fil, c’était pas justement ça qu’il s’agissait d’éviter ?

Pour le fun, j’essaierai quand même ta technique à la Dune à la prochaine occasion.

Sinon, j’étais à Ager cet été avec une bande de potes en même temps que de PWC et on a vu décoller la fine fleur des pilotes mondiaux, à chaque fois dans des conditions très musclées : genre 30km/h de brise avec des bons passages de boulets de thermiques.
C’était impressionnant à voir … et un peu flippant.
Sur la centaine de pilotes, l’effectif était clairement divisé en 2 catégories :

  • la première moitié, la crème de la crème, genre Stéphane Drouin, Charles Cazaux et consorts, qui possèdent leur machine. Impressionnants de maitrise.
  • l’autre moitié où on a nettement l’impression qu’ils sont possédés par leur machine. frontales, vracs, arrachages, reculades, on a a peu près vu de tout au déco. Une fois en l’air, ça se calme, mais au déco c’était pas joli.
    Attention, je ne leur jette pas la pierre, car c’était des conditions très musclées, avec des machines ultra pointues, mais on voit clairement les différences de maîtrise.