Le débat sur la pertinence du classement des ailes me fait penser à celui sur le risque d’avalanche et son classement en 5 niveaux. Evidemment que dans les 2 cas on ne peut simplement s’arrêter à un simple chiffre et qu’il faut lire tout ce qui entoure le chiffre. Mais même si le chiffre est imparfait, recouvre des situations différentes, il a quand même le mérite de permettre un filtrage à la base.
Pour les avalanches, quand on annonce risque 4 ça permet déjà d’éliminer au départ une bonne quantité de pentes. Quand le risque est de 2 on se dit que tout est en principe fréquentable mais à condition de confirmer ça par ses observations (ou celles d’un compagnon pro ou non qui connaît un peu la nivologie) sur le terrain.
Pareil avec les ailes. Si on sort d’école avec le classement A,B,C,D, CCC on sait qu’on va regarder dans A voire B si on est super doué et que ce n’est même pas la peine de se palucher les tests, les compte rendus de manoeuvres des C ou des D. Une fois qu’on a fait ce préfiltrage, alors on peut commencer à se renseigner en détail auprès des pros, sur internet, sur les forums, dans les journaux, prévoir des essais