Comprendre le schmilblik du parapente (le gonflage, pilotage, aérologie...)

J’ai pas trop envie que mon topic parte en phase parachutale :wink:

S’agissant des séances de pentes écoles, les moniteurs y font ce pour quoi ils sont payés : apprendre aux futurs hommes volants des techniques de décollages, de pilotage etc, je ne vois pas en quoi ça te gêne ?

J’ai jamais dis que je voulais me former entièrement par moi même et la pub pour le bouquin c’est pas mon problème.

J’aime beaucoup comme tu parle du “mec” qui a écrit “mon” bouquin, je précise juste une chose, les mecs comme tu dis y en a deux (Alain Jacques et Pierre Paul Ménégoz), s’agissant de P. Paul ménégoz lis plutôt :

[quote]Pierre-Paul est moniteur d’État de delta depuis le début des années 80, de parapente depuis 1987, formateur fédéral spécialisé dans l’enseignement et la pratique du biplace, formateur de formateurs pour le compte de Jeunesse et sport. Il fut président du syndicat des moniteurs de vol libre en 1993 et 1994 et il est directeur des vols et animateur de la coupe Icare depuis 1987. Alain est moniteur de Deltaplane.
[/quote]

C’est un peu comme si tu allais avec ton demi boeuf chez ton boucher pour qu’il te dise si tu découpes correctement. Mais moi personellement ça ne me gêne pas du tout, c’est pas mon gagne-pain.

Concernant le CV de Pierre Paul : formateur fédéral, moniteur d’état, formateur de formateur, président de syndicat, ce sont des titres comme quand ici quand j’apelle chef la charmante personne assise à coté de moi. C’est pas vraiment ça qui nous fait gagner notre croute. Par exemple moi et mon chef, on bosse chez FT … et Pierre-Paul, il bossait chez Prévol.

J’me demande pourquoi je réponds encore à ce genre de fil sur le forum, moi. J’suis quand même qu’un sombre crétin. J’me suis encore une fois fait couillonner par mon irrésistible envie de balancer des vannes. Patrick est un vrai pro, lui il avait déjà compris à la première réponse.

Je pense que Saez devrait lire ça:http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Parapente plutôt que le bouquin de P.P…

Mon petit doigt me dit aussi que Saez et FlyingBen ne sont qu’une seule et même personne et qu’il s’amuse bien le bougre :stuck_out_tongue:
Me trompe-je? De beaucoup?

Juste pour info le gars Pierre Paul Jacques il bosse aux Grands Espaces à Annecy maintenant.

Une seule et même personne ?

Bizarre, j’ai aucun souvenir du millier de vols que j’ai fais, comme c’est dommage ! :ppte:

ce fil commence à me foutre les jetons…

Pour recentrer un peu…

Ma seule appréhension dans la pratique du vol libre ce serait un éventuel “mal de l’air”, je veux dire me sentir mal (nausée, vertiges) parce que les conditions météo seraient “remuantes”, que ça bougerait dans la sellette :mrgreen: , est ce qu’il existe des solutions pour éviter ça (même au niveau homéopathie) ? ou bien voler par temps calme suffit a nous éviter ce genre de désagrément ?

Merci d’avance :trinq:

NB : je parle bien là de vol assez près du sol (200-400m), pas du vol de haute montagne :banane:

En fait, tu veux faire du paramoteur, quoi.

La sensation en parapente n’a rien a voir avec le vertige qu’on peu avoir en haut d’une falaise.
Pour les turbulences et le mal de l’air, je crois que certains en ont très rarement mais moi ça m’est jamais arrivé. Je me souviens d’un vol très turbulent un jour de mauvais temps mais dans ce cas là t’es plutôt concentré sur le pilotage que penser à avoir le mal de l’air si tu vois ce que je veux dire ! Mon père est pilote privé et quand il emmène ma soeur et ma mère en l’air (petit avion de tourisme), elles prènent un Nausicalme pour le mal de la route et ça marche, mais ça endore.

Selon wikipédia:

[i]La cinétose, ou mal des transports, est un trouble multifactoriel ayant un grand nombre de symptômes. Lorsque les êtres vivants abandonnent leur mode de déplacement naturel, ils s’y exposent. On parle plus volontiers de mal du mouvement. En effet, ce sont les accélérations et les ralentissements répétitifs lors de l’utilisation d’un moyen de transport qui provoquent la cinétose. C’est le cas en voiture, en train, en bateau (le mal de mer), en avion (le mal de l’air), en équitation (notamment les animaux avec une marche à l’amble), dans l’espace… mais aussi dans les réalités virtuelles.

Les symptômes sont très variés, dans les cas les plus sévères, on observe :

des vomissements, nausées, désorientation, trouble de la vision ou de l'équilibre, maux de tête,...

ou plus faibles :

sudation, pâleur...

Ils surviennent après un temps d’exposition plus ou moins long et aussi après le déplacement, comme dans le cas du mal de débarquement, bien connu des marins lors de leur retour à terre. Les enfants y sont particulièrement sensibles.

Plusieurs théories tentent d’expliquer ces phénomènes. Aujourd’hui deux théories s’affrontent, celle des conflits mettant en avant les différences entre les informations sensorielles (en particulier visuelles et vestibulaires) et celle de la posture expliquant les cinétoses par l’incapacité à conserver son équilibre.

Les personnes fragiles (personnes âgées) peuvent se déshydrater suite aux troubles digestifs. Attention : les vomissements ne soulagent pas le mal des transports.[/i]

Pour ma part, je suis très sensible mais pas de soucis en parapente car on fixe tjs le paysage etc…

Pour ce qui est de la formation, moi je me pose plus la question de l’évolution. Car quand on n’a pas dans son entourage un pot ou l’autre qui s’y connait c’est plus difficile pour acquérir de l’expérience. On ne va pas faire des formations à l’infini pour avoir des conseils!
Je suis tout a fait d’accords et preneur concernant les formations mais il faut acquérir également de l’expérience.

Je me vois mal après mes 20 vols en stage arriver seul sur un déco, analyser les conditions et me décider de me lancer…
Alors comment faire?

  • S’inscrire dans un club mais faut il en trouver un qui bouge.
  • Se faire ami ami avec des parapentistes compétents mais apprécient il les bleu?

Comment avez-vous passé ce cap?

J’ai déjà prévu le coup pour connaître le sens du vent en l’absence de manche, je me servirais de la flamme d’un bic :sors:

Ta question sur l’après stage d’init mériterait même un topic a lui seule, de ce que j’en ai lu il y aurait deux grandes écoles : les “stagiaires” (en gros on fait un stage puis deux puis…) et les “a l’ancienne” pour faire simple on se trouve une pente bien sympa, et au file des journées on peaufine entre potes l’atterrissage / le déco etc…

Pourvu qu’on en arrive pas au brevet obligatoire pour le vol parapente ! :canape:

perso, après un stage init tronqué pour cause de météo je me suis acheté une aile et j’ai commencé a faire mes gammes en usant mes semelles sur la roche et mes suspentes sur les genévriers d’une pente école dans mon département, avec l’aide ponctuelle de quelques pilotes du club qui venaient faire un tour, voyant mon aile faire des sauts de puce sur cette vénérable formatrice.
puis avec l’expérience j’ai commencer a fréquenter des sites de plus en plus engagés et ce n’est que 7 ou 8 ans plus tard que j’ai fait mon deuxième stage.

mais il est aussi vrai que pas mal de pilotes sont passés par plusieurs stage d’affilée avant de s’équiper pour voler de leurs propres ailes.

comme souvent en parapente il n’y a pas de réponses universelles chaque pilote vit son apprentissage comme il le sent.

mais tôt ou tard tu va devoir arriver sur un site, et te demander si les conditions sont bonnes, …, un jour tu finira même par être le fameux fusible que tout le monde regarde du déco pour voir si on sort le chiffon du sac, et cela ça s’apprend tant en stage que par une expérience individuelle.

cette phrase me gène un peu, le moniteur n’est pas un distributeur automatique de “savoir” prêt a consommer, la pente école fait partie d’un tout dont la visée finale est l’autonomie, je suis certain que si on posait la question aux moniteurs pour savoir si au moment ou les stagiaires quittent la pente école pour les premiers ploufs de moyenne ou grande hauteur, combien sont jugés autonomes en pente école, la réponse serais quasiment aucun, pour la bonne raison que la pente école en stage est la pour t’apprendre a manipuler la voile et te donner des notions de décollage, de virage, d’arrondi et d’atterrissage, mais une notion n’est pas une maitrise.
demander a un moniteur de ne te former que sur la pente école c’est comme dire a un moniteur d’auto école de ne te former que sur le parking de l’école et qu’étant raisonnablement doué, tu devrais t’en sortir par toi même dans la circulation.
ensuite en stage ce n’est pas un savoir que tu achète, c’est un apprentissage que tu finance.
le moniteur a des connaissances tant vis a vis de l’activité en général, que sur les moyens de transmettre ses connaissances aux stagiaires tout en veillant a leur sécurité, mais si il est facile de dire “pour lever la voile on fait comme ci ou ça”, “une aile vole grâce a ce principe” ou “les caractéristiques qui influencent les comportement d’une aile sont ceux ci”, une bonne partie de l’apprentissage qu’il fournissent n’est pas quantifiable, il tient souvent de leur travail instinctif de savoir ou cela va voler, quand lancer les élèves voir lancer tel élève avant tel autre car ils savent qu’un tel va supporter des conditions un peu plus fortes et que dans un 1/4 heures 20 minutes les conditions se seront assez amortie pour lancer l’autre élève.
tu peut faire un stage sans faire attention a tous ces détails sans même chercher a savoir ou même écouter leurs explications mais n’oublie pas qu’en parapente la curiosité est souvent source de sécurité et de progression.
c’est pour ça qu’a mon sens cantonner un moniteur au seul rôle “je te paie pour que tu me montre comment on lève une aile sur une pente école et basta” avec peut être en arrière pensée non encore formulée “si je me plante c’est que tu a mal fait ton boulot et tu m’a arnaqué” est un peu réducteur, et en totale contradiction avec l’engagement dont font preuve la plupart des moniteurs de parapente, ainsi que de l’esprit d’accession rapide a une autonomie en sécurité qui régie généralement la formation au parapente.

Je ne suis pas du tout dans l’idée de “casser du sucre” sur les moniteurs, d’ailleurs, c’est peut être ça qui rend leur job a la fois plaisant et exigeant : responsabilité endossé (en biplace par ex), nécessité d’être stable émotionnellement , salaire pas des plus élevés, mais, en contrepartie, voir les visages s’illuminé après le premier vols, travailler au plein air dans un cadre agréable etc…

Je ne pense pas que la jugeote, le flair, s’achète, mais ça se travaille au fil des vols. Dans mon job j’ai dû bosser avec des machines qui au début m’impressionnais (eh oui !), au fil du temps j’ai appris a bien m’en servir grâce a mon expérience croissante (donc compétence) puis est arrivé un moment où j’ai pris des risques en me servant de ces machines, je savais ce qui “passerais” et ce qui serait hors de mon champs de compétence (parce que j’avais cet confiance et donc cet compétence j’avais développé cet “jugeote” et je pouvais envisager de dépasser cet zone de “confort”).

Déjà si au niveau météorologie t’es capable de savoir comment ça va évoluer, ou se situe le danger, connaître les pièges a l’avance, ben une bonne part du boulot est faite : la confiance vient avec la compétence et la compétence avec l’expérience !

Salut Marechh.

Je crois t’avoir lu aussi sur le forum parapentebelge (foum de mon club Aéroloisirs). Si tu veux voler en Belgique, c’est un des endroit ou tu pourras trouver des infos sur le ou les sites ou l’on volera.

Il existe aussi un catalogue “site” sur le page web de la fédé http://www.fbvl.be/sites-de-vol/ qui te permettra également de visualiser ou se trouvent les sites dont on parle sur le forum.

En ce qui concerne les conditions de vols, de manière générale il est plus prudent de ne pas voler seul, dans un premier temps de bien observer les pilotes au déco ou en l’air avant de décider de te mettre en l’air et pourquoi pas de parler avec eux et de glaner quelques informations qui te permettront de trouver petit à petit l’indépendance que tu recherches.

Dernière petite chose, c’est pas parce qu’un mec parle au déco comme si tout le monde devait l’entendre que c’est un bon pilote … il n’y a pas de bons pilotes, il n’y a que des vieux pilotes.

Atheuchawooooo

Tonton Ben

Salut Ben,

Oui je suis également inscrit sur le forum Belge et j’ai déjà regardé les fiches sur les décos (qui sont bien faites d’ailleurs) en particulier Coo que je vais télécharger dans l’objectif de m’y présenter demain en espérant que ça vole.

C’est mon but de rencontrer des personnes de bons conseils mais comme tu le dit il faut faire la part des choses avec les “conseilleurs”.

J’ai pris contact avec le club Pote en ciel, j’attends réponse… Je vais essayer de trouver un club dynamique ou ça bouge bien.

Pour ma part je vais m’offrir une séance “pente école” chez Prévol (avec leur système de bon cadeau c’est pratique j’trouve) pourvu qu’ils aient une date avant septembre !

J’ai besoin d’une assurance ou pas ?

Merci d’avance

Naaaaaan, pas besoin. Prévois quand même un bonnet de laine : ils n’ont pas des casques à toutes les tailles.

Club Sympa. Ils bougent bien aussi.

Par contre là, en Belgique, c’est un peu disette question vols. Juillet a vraiment été pourri. On a plus volé depuis quasiment un mois.

Oui mais pour une fois on n’a pas été les seule, ça a été pourri partout…

Minnnnce vous avez fait un convaincu de plus les amis : j’me suis offert un bon pour une séance de pente école ! :forum: et n’oubliez pas de :taupe:

D’habitude je résiste a la tentation, mais là j’me dis, vivre avec le regret d’se dire “tu sais pas ce que c’est d’être en l’air !” c’est tout simplement pas jouable ! :trinq: