Les critères d’évaluations du DHV et de la norme CEN sont un peu différents, ce qui donne des classements différents.
Si tu aimes les mathématiques: nous avons là deux normes qui ne sont pas équivalentes (au sens des maths).
Si tu préfères le vélo: c’est un peu comme le classement du meilleur grimpeur et le classement général du tour de France, les règles sont différentes et produisent un classement différent.
Mais dans ce cas, on remarque ce genre d’anomalies pour des voiles à la limite entre deux catégories. Une voile à l’homologation EN B qu’elle reçoive une note B à un seul des éléments objectifs testés ou à tous ces éléments en même temps. Et si c’est un seul B, obtenu “de justesse” (par exemple, c’est pour illustrer, 46°de changement de cap après une fermeture asymétrique à 50% de l’envergure, la limite du A est inférieur à 45°) avec que des A loin de la limite partout ailleurs, elle est homologuée B.
On pourrait faire l’exemple inverse avec que des A obtenus de justesse, et elle serait homologuée A.
Donc finalement, l’homologation donne une indication objective du comportement de la voile dans des situations clairement définies. Il n’en est pas moins que la discussion n’est pas terminée et que les forumeurs s’en donnent à coeur joie
Je fais juste la remarque qu’à 20 vols on est, pour moi, rien qu’un débutant et qu’au delà du choix de la voile (même si on a une EN A), il faut être conscient de la chose pour éviter de faire trop de conneries, de se faire très peur ou très mal.
Bah vu tes smileys…donc dans la citation que tu as tronquée, j’avais ajouté qu’après 20 vols on n’était plus débutant mais toujours en apprentissage ! Et donc on fait des erreurs (même après 500 vols d’ailleurs…) d’où une A
Si c’était moi j’opterais pour la 2. Après une sellette faut surtout regarder les coutures, les traces d’atterrissage sur le c…qu’une sellette ait 10 ou 100 h de vol n’est pas un problème. Elle ne s’use pas en l’air. Juste au gonflage, décollage et atterrissage manqués. Enfin il y a ceux qui préfèrent l’airbag plutôt que le moussbag. Personne je préfère le moussbag même si plus lourd. Négocie le secours (avec la 2).
Il faut se sentir bien dans la sellette et seuls ceux qui ont déjà eu une sellette pourront te dire si elle est confortable, réactive en l’air ou plutôt stable etc…
Il y a des groupes Facebook de ventes matériel parapente avec de très bonnes occasions…
mais le constat etait finalement assez saisissant il y qq semaines, en voyant des stagiaires init et perf décoller dans des conditions un peu printaniere; trop de freins, pas meme symetrique, pas synchro en gestion de tangage, … la voile faisait amortisseur à tout ça, avec plus ou moins d’amplitude.
en bon français : “idiot proof” :init:
</flood_buoy>
tout dépend de ce que tu envisages.
pour du vol occasionnel c’est largement suffisant.
Je ne comprends pas où tu veux en venir.
Bien sûr une voile ENA amortit mieux les imperfections de pilotage, mais est-ce pour autant qu’elle ne peut pas apporter un immense plaisir à son pilote ?
Faudrait-il savoir maîtriser une END pour pouvoir être vraiment heureux en vol ?
Je crois m’être assez exprimé là-dessus et on est hors-sujet de ce fil de discussion.
9h4get veut peut être dire que les bases n’étaient pas encore assimilées mais c’est aux écoles à débriefer via vidéo si possible les décollages et atterrissages (ce que j’ai fait jusqu’en perf 3) car sans vidéo et sans feeling (dur à 10 vols) on ne se rend pas compte que c’est la voile en A qui travaille pour sa sécurité …
je me demande si FLEGENDRE à trouvé réponse à ses demandes de conseils en demandant ici
@FLEGENDRE
à 20 vols on ne sait pas voler, comparer des voiles est impossible. au vu du ptv recherché et de ta pratique qui semble orientée plaine, milieu est une bonne option. Je fais le même poids que toi mais vole en montagne, mon ptv est full à 95kg ça convient à ma pratique.
toutes les voiles débutant se valent. bonne sécurité passive, généralement solides, aident au décollage, shoot pas, etc…
après, ça reste des parapentes, et une pratique responsable est nécessaire, il faut être un peu réveillé. En plaine ça devrait aller, mais en montagne, la “non performance” face au vent et aux turbulences des voiles débutant peut devenir un problème, même un danger quand on avance plus et que les endroits où poser sont tous plus craignos les uns que les autres.
contrôle le matériel que tu achètes. coutures, état général, liaisons. pour la sellette regarde les coutures des sangles, boucles et leur bon fonctionnement, les mousquetons aussi s’usent.
je pense qu’il y a aussi un mythe de l’équipement idéal. En réalité on se forme et on s’adapte beaucoup, tous les équipements sont un peu différents et on aura jamais la voile parfaite avec la sellette parfaite. j’avais commencé avec une woody valley voyager plus, c’est une sellette lourde réversible très instable et inconfortable, finalement je vole encore avec de temps en temps quand j’ai pas le temps de partir voler longtemps ou que je décide d’enchainer les vols pour piloter des exercices, finalement elle me convient parce que le matos fait le job, je m’adapte.
donc go pour la mojo4 et trouve toi une sellette supair access mousse ou advance axess ou progress c’est de la bonne came ça ira bien
Je suis toujours très surpris lorsque l’on évoque les vols montagne de cette façon ! :grat:
Je vole depuis bientôt 30 ans, principalement en montagne.
J’ai réalisé des centaines de vols rando en moyenne montagne et des dizaines de vols en haute montagne.
Je lis ceci dans le message de Justin Bieber au sujet des vols montagne :
1/ “la “non performance” face au vent et aux turbulences des voiles débutant peut devenir un problème, même un danger quand on avance plus…”.
Les vols montagne se réalisent en général tôt le matin lorsque les conditions aérologiques annoncées sont douces et ne plus pouvoir avancer me semble pratiquement irréaliste !
On ne décolle pas du sommet du Mont-Blanc, pour aller se poser à Chamonix, en milieu d’après-midi au printemps que je sache !
Sur la totalité de mes vols je me souviens d’un seul et unique vol où j’ai été assez contré en approche finale, mais j’avançais encore un petit peu quand même.
Pourtant je vole avec une Ultralite1 d’Ozone dont le seul défaut est le manque de vitesse, alors…
Quant aux turbulences, j’en ai rencontré beaucoup plus souvent au cours de vols sur site (ici à Sainte-Victoire par exemple) plutôt qu’au cours des vols montagne qui se déroulent, dans leur quasi totalité, en air calme.
2/ “…quand les endroits où poser sont tous plus craignos les uns que les autres.”
Les atterros seraient craignos lors des vols montagne ?
Je crois rêver en lisant cela !
En montagne :
on a rapidement pas mal (voire beaucoup) de gaz sous les pieds, ce qui donne de la liberté et du temps pour anticiper la phase finale ;
les champs, prairies, prés, pistes, clairières… sont innombrables et on n’a que l’embarras du choix si on n’arrive pas à rejoindre l’atterro initialement prévu.
Exemple : il y a 10 jours, avec 4 amis, nous sommes montés à la Cime de la Condamine, magnifique sommet au-dessus de Briançon.
1 200 m de dénivelée à la montée, vent nul au sommet, neige molle et pente faible : il a fallu être “tonique” pour décoller.
Ensuite vol balistique sur Briançon (1 700 m de dénivelée) ; on arrive avec beaucoup de gaz au-dessus de la vallée de la Durance (juste en aval de Briançon) et il y a un peu partout des zones où on peut atterrir en toute sécurité.
Je ne connais pas la façon dont JustinBieber réalise ses vols en montagne, mais de toute évidence nous n’avons pas du tout la même pratique !
En ce qui me concerne je considère les vols montagne comme beaucoup moins turbulents et en général plus faciles à gérer que beaucoup de vols sur site…
Je parle bien sûr de la façon “classique” de pratiquer des pilotes montagnards, et non pas des vols du type “X’Alps” qui ne relèvent évidemment pas du même type de vols, même s’ils se déroulent aussi en montagne !
En voiture il y a ceux qui conduisent tous les jours leur véhicule personnel et il y a aussi les pilotes de Formule 1.
Chacun pratique comme il le sent, à son niveau et donc va choisir les conditions aréologiques qui ne’excèderont pas ses capacités.
Je trouve par contre que pour un pilote moyen, les vols de montagne se font par vent météo beaucoup moins forts que par vol de plaine. Par contre quand on est pris dans la brise en-dessous d’une certaine altitude oui les atteros peuvent devenir rock and roll.
Quant aux vaches, oui c’est plus simple en plaine mais si on anticipe en montagne, il n’y a en général pas de problème
Pour notre ami avec 20 vols, je pense qu’il fera attention à ne pas se faire contrer jusqu’à ne plus avancer…
Note bien qu’il n’a pas parlé de vol montagne mais de vol en (région de) montagne …
donc en cross, dans la journée, en région montagneuse, tu peux rencontrer des brises fortes en vallée … ce que tu évites en vol montagne (rando ou alpinisme)
pour communiquer, il faut un être 2 : un qui parle et un qui écoute (si possible sans le prisme de sa propre pratique ;-)) …
Il a effectivement parlé de vols “en montagne”.
Pour moi j’ai compris qu’il parlait donc des “vols montagne”.
A aucun moment il ne faisait allusion à des vols de distance et comme il s’adressait à un pilote indiquant n’avoir qu’une vingtaine de vols au compteur je ne pense pas qu’il évoquait des cross en montagne !
Qu’il est donc difficile parfois de communiquer clairement et de se comprendre ! :grat: