Cotation plus fine des tests EN

comment peut-on t’aider ?

Bein moi je suis plutôt doué en big data, extractions de données et reconditionnement de celles-ci, pas dans la mise en forme et en tout cas pas dans la construction d’un site internet.
Idéalement aussi vu que c’est une démo avec 750 voiles il faut étoffer la base avec les autres tests qui ont été effectués chez d’autres certificateurs et la maintenir à jour… :canape:

En gros je sais pas trop par ou commencer :smiley:

ah oui, avec un comparateur de voiles ? ou ça ? :grat:

[Edit] correction balises quote

Sorry Captain je voulais pas être désagréable envers quelq’un qui a décidé de se donner du mal pour la cause parapentesque, mais juste dire qu’il y a des test de voiles assez bien fait sur le site du DHV pour se faire une idée des voiles au delà des simples classifications et donc du niveau réel de pilotage requis pour les dites voiles
Après le comparateur ça peut être le cerveau du pilote non?
Amicalement
j’aurais bien mis l’image des 2 gus qui trinquent mais j’sais pas faire…

Quand ton curseur est positionné quelque part dans le message que tu écris, tu vas avec la souris cliquer sur une des émoticônes qui se trouvent au-dessus.
Elle se met automatiquement là où tu voulais.
C’est aussi simple que cela ! :pouce:

:sors:

:trinq:

Marc

t’inquiètes je le prends pas mal, je m’attendais à prendre une volée autrement plus sévère que ça en lançant ce sujet sensible.
Ca je le sais des descriptifs de voiles il y en a à la pelle, mais un vrai outil qui reprend la majorité des voiles, qui permet de les comparer de manière rationnelle (autre que ressenti et donc très subjectif) j’ai pas encore trouvé :trinq: :wink:

Mais si justement l’exigence qu’une aile fait à son pilote était aussi très lié aux ressentis (donc des éléments très subjectif) que celui-ci en a à ses commandes. Car notre esprit se fie d’abord et avant tout à nos ressentis pour commander nos actions.

Alors du coup, qu’est il plus intéressant de connaître, des réactions normalisées de l’aile suite à des sorties du domaine de vol normalisées ou plutôt nos ressentis non-normalisés qui conditionnent nos actions de pilotage pas beaucoup plus normalisés dans des conditions de vol elles jamais normalisées ?

Si on pouvait être certain que, malgré le business qui est ce qu’il est, les constructeurs seraient tout à fait honnête dans le descriptif du programme de leur produit et aussi à qui il s’adresse, ce serait parfait. Mais on sait tous que le parfait est utopique et que du coup, au vu de ce que lon peut penser de la valeur à donner aux tests de la norme pour déterminer l’exigence réelle d’une aile envers son pilote, le meilleur outils à notre disposition reste notre cerveau comme le dit très pertinemment Tonton Cratère.

:trinq:

L’esprit peut jouer des tours, tu peux très bien te sentir super à l’aise sous une voile alors qu’en réalité tu ne devrais vraiment pas l’être. C’est suite à quelques graves accidents avec des amis qui se sentaient très à l’aise sous leur voile que je me suis dit qu’il serait intéressant de faire cet outil, on parle pas de petits bobos, mais plutôt chaises roulantes, décès, invalidités permanentes, …

Le but est ici de séparer l’objectif (le quantifiable) du subjectif, tu peux parfaitement avoir un ressenti quantifiable sur le comportement de l’aile (ex réactions vis a vis de la masse d’air) et un autre totalement subjectif (la pression dans les commandes est parfaite ). Le ressenti subjectif peut ne pas te convenir a toi mais à d’autres, de plus celui-ci est susceptible de biais de perception (les coloris ne te conviennent pas, le test subjectif se fait avec un léger à priori négatif inconscient).
Attention les deux tests sont pour autant très complémentaires.

Parfaitement et pour que ton cerveau puisse faire un choix éclairé, avoir les outils adéquats pour le faire.
Très caricaturé, si tu hésites entre deux motos routières, et que les seules infos que tu as sont: elles ont 1000 cm3, les poignées d’accélérateurs sont très ergonomiques et la position de conduite est très confortable ce qui te permet de faire de longues distances. Vas-tu pour autant pouvoir te faire un choix éclairé sans plus d’infos.
De manière générale les constructeurs ne vont pas se tirer une balle dans le pied en proposant un produit inadapté à son public cible. Ils sont par contre soumis à la concurrence et des glissements vers plus de perfs sont inévitables, l’outil permet de repérer ça.

Ca y’es j’ai compris comment ca marche :slight_smile:

Par curiosité, tu peux me sortir la prise d’écran entre la Carrera, la Punk et l’Elan (Elan 1)?

Voilà,

les résultats peuvent changer en fonction de ton PTV et la taille de la voile (2 ex en PJ)

J’ai oublié de préciser : Punk S, Elan 22, Carrera XS, toutes chargées vers les 78kg (donc au max sauf pour la carrera plutôt en milieu haute)
Bon, d’après mes critères perso, de vécu avec ses 3 voiles, si je devais donner une note sur 10 de chauditude, je dirais que la Punk est 5/10, l’Elan est a 7/10 et la Carrera à 8/10.

D’après ton tableau, la Punk est à peine plus tranquille que la Carrera et l’Elan sensiblement plus chaude, alors qu’en réalité je pense qu’elle est plus facile et gentille que la Carrera.

Pas pour dénigrer ton travail qui est super et est vraiment intéressant, mais plutôt pour me conforter dans l’idée que les tests EN ne montrent qu’une partie du tableau, et donc qu’il faut pas trop s’appuyer dessus pour choisir une voile.

Attention il s’agit de la carrera + qui n’est pas la carrera.
Après la facilité dépend de plusieurs facteurs, c’est la lecture que tu peux faire de la voile et de l’anticiper, sa sécurité passive, sa cohésion, …
L’outil ne se focus que sur l’aspect sécurité passive.

Hello,
Beau travail, il donne un autre éclairage des résultats de tests EN et surtout tient compte de plus de criteres c’est à dire des résultats des 22 manoeuvres.(trés peu de pilotes lisent les résultats de l’ensemble des manoeuvres pour une voile et une taille)
Biensur que ce n’est pas l’outil ultime pour choisir une voile, l’idéal étant de définir ce que l’on souhaite faire en fonction de son niveau réel au moment du choix et de ne pas se mentir PUIS de mettre le cul dessous et de faire 20,30 vols pour commencer à s’adapter à la voile , oublier l’ancienne pour laisser la place à la compréhension de la nouvelle.

“l’outil ne focus que sur l’aspect sécurité passive” oui en rajoutant le contexte des tests EN, EN AIR CALME , fermetures et incidents provoqués par le pilote, pas de mouvement de tangage et de roulis avant les fermetures.

Bye
Jérôme

Remarque essentielle à mon avis, si on veut bien considérer que des voiles “calmes” en homologation ont pu révéler leur visage “sister Hyde” sur incident en aérologie thermique, avec justement ce mouvement de tangage ou de roulis qui précède souvent la fermeture ou encore lors de la récupération dans de l’air qui n’est pas inerte…
Que devient dans ces conditions le concept de “sécurité passive” et peut-il s’appliquer au parapente ? Tout au moins je crois qu’on ne peut pas le déduire des tests EN.

Salut

Dans le dernier Voler.info, regarder page 42 : “Catégories inutiles” ici : http://www.free.aero/contents/FR/trends-2019-2/trends2019_F-2.pdf

A+
L

Les tests EN, en vol, évaluent le comportement d’une voile. C’est très éloigné de la sécurité passive.
http://www.securitepassive.fr/definition/

Il serait bon de ne pas utiliser cette formule dans ce contexte.

Salut à tous…

Je n’en reviens pas, un sacré article…!
Une sacrée contreverse… “un pavé dans la mare” pour l’homologation et les constructeurs de parapentes.

Surtout venant du secrétaire de la P-M-A guido reusch c’est fou…!?
Sans oublier que le président de la P-M-A c’est hannes papesh (parapente PHI) et son vice-président laurent chiabaut (sup’air et gradient)

Allez je me casse… car ça me fait vraiment peur…!

http://www.p-m-a.info/

À bientôt…