Ouais mais ce n’est rien à côté des grandes entreprises et banques privées françaises qui ont des filiailes dans des paradis fiscaux. Les péquins qui fraudent les assedic sont (pour la collectivité) vraiment une brindille dans la forêt des sales combines.
Quant aux sales combines des banquiers/financiers/spéculateurs, la on ne connait même pas l’ampleur du cout pour la collectivité vu que l’on a pas encore fini de boucher les trous.
Le fraudeur à l’assedic à côté, c’est un petit agneau qui a tété 3 gouttes de plus sur la mamelle de la brebis.
Un fraudeur reste un fraudeur, par contre les ordres de grandeur suivant le type de fraudes change la donne.
De plus avec la dépénalistion du droit des affaires, les loups sont bien à l’abri et bien nourris.
Sinon, un cout commentaire sur les prix de transfert rendus possible par l’existence de paradis fiscaux:
Le marin dit :
[quote]Excellent article!!
Concernant les prix de transfert (un véritable scandale) on peut à mon avis soupconner la complicité des états.
Extrait d’un de mes anciens post sur les prix de transfert:
Beaucoup de personnes ne sont pas au courant du rôle des paradis fiscaux et le limite souvent à une échappatoire financière pour les criminels, la mafia… alors que les paradis fiscaux sont « utilisés » par pratiquement toutes les multinationales ! Il faut savoir qu’elles ne sont pas tenues de tenir une comptabilité de leurs « flux financiers » à travers les différents pays. Quand une multinationale sise dans un pays A veut vendre de la marchandise à un pays B, elle va d’abord (sur papier) vendre la marchandise à un pays C (un paradis fiscal) à un prix bien en-dessous du marché (peu ou pas d’impôts à payer dans le pays A). La marchandise est alors vendue du pays C (paradis fiscal) au prix du marché (prix normal) au pays B .Tout le bénéfice a ainsi été réalisé dans le paradis fiscal où il n’y pas d’impôts à payer… conséquence : près d’un trillion de $ échappe au fisc au niveau mondial chaque année. Il n’y a aucun contrôle en ce qui concerne la distribution de ces bénéfices. Alors, il ne faut pas s étonner que le nombre de milliardaires augmente. Vu le soi-disant peu de bénéfices, certaines multinationales vont même jusqu’à demander des aides d’état, imposer des restructurations aux ouvriers…. Et bien sûr, l’impôt non récolté auprès d’elles, le fisc va le chercher auprès des contribuables ordinaires (les classes moyennes) sous une forme ou l’autre… Et chaque fois qu’une demande de règlementation est introduite au niveau européen, elle est rejetée…
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