Je dirais même mieux, l’expérience est une lanterne que l’on a accroché dans le dos… mais elle a au moins le mérite d’éclairer quelque chose. Profitons en
mouaip … mais comment savoir si une règle est bonne quand
la seule consigne c’est “obéis sans réfléchir”
il n’y a aucune info sur les limites des règles
sinon j’aime bien ton expression
c’est malheureusement vrai que l’expérience, on l’acquiert à force de prendre des risques d’inconscience.
Entre les deux il y a un truc qui s’appelle a formation … à condition qu’on autorise que le formé ait un oeil critique, pose des questions qui dérangent
Tu te souviens de l’époque où on apprenait qu’une aile vole paske les particules d’air sont amoureuse ? (voire en remontant encore plus loin que la terre était plate).
Un jour il faut apprendre les limites des approximations qu’on nous sert et qui permette de mieux cerner la réalité du pb (effet de sol, tour du monde…)
Mon dieu comme j’aime cette transition, mais be carreful, ça va flooder grave…
J’enseigne la méca vol avec passion, et je reconnais, courbé devant vous tous, qu’il m’arrive encore de déclamer l’amour de deux particules d’air, tellement amoureuses que… l’une se presse de rattraper le temps perdu par le chemin à parcourir, en pleine dépression, pour retrouver sa dulcinée… sa promise… Belle histoire…
Mais le méchant NASA, qui n’a d’autre but de faire de moi un expert destiné à ne pas passer pour un con devant un élève spécialise en mécanique des fluides, me sort :
Je garde ma position. Pour être pris en défaut, il faudrait que j’ai un incident de vol, que je tire le secours et que ça se passe mal. J’ai vraiment l’impression que :
avoir un incident de vol en bi qui incite l’extraction du secours est rare
que je prends d’avantage de risque à m’installer dans ma sellette (qui serait accrochée au bi) dans 20 à 25 km/h de vent
le système en question n’est pas finalisé. Et donc ne peut-être imposé
Par le choix que je fais, je suis conscient que je m’expose (en cas d’accident dans lequel l’absence de système m’incrimine).
pour autant, je suis formateur en Qbi et par les textes, j’exige ce matériel.
C’est paradoxale, mais dans un cas JE choisis et j’ASSUME et dans l’autre je n’ai pas le choix.
Qui peut me donner un exemple d’accident où l’absence de système AR à impliqué un procès ?
Parce que je connais (je l’ai déjà dit) des cas où ce système (AR) à posé un réel problème… Ce qui prouve que ce système n’est pas aboutit.
Et oufffff
Je préfère rester accrocher à mon biplace + un secours que de larguer un puis deux maillons. Mais c’est juste mon point de vue. (N’oubliez pas que le passager peut faire des conneries du genre… je me pends aux élévateurs pour m’installer mieux.
Pour une doc plus ¨officielle¨, voir le Manuel Parachute de Secours de la fédé. (J´ai pas trouvé plus récent). On y parle du système André Rose.
Comme tout, ce système a des avantages et des inconvénients. Ca aurait probablement évité la mise en miroir dans la vidéo, mais c´est aussi des manips supplémentaires (liaison voile/sellette, vérif longueur des sangles, …).
Perso je suis pour une responsabilisation des pilotes, pas un abrutissement par des obligations. Un pilote décidant en toute connaissance de cause de ne pas utiliser un secours ou un système rose (vol montagne, dunes, …) devrait pouvoir faire ce choix sans se poser des questions de couverture d´assurance.
D´un point de vue légal, je ne sais pas si l´obligation de moyens sera applicable - à l´heure où on prône une europe unie - pour un dispositif connu/recommandé uniquement en France ?
[tr][td]je connais (je l’ai déjà dit) des cas où ce système (AR) à posé un réel problème… Ce qui prouve que ce système n’est pas aboutit.[/td][/tr]
Moi j’ai du mal à comprendre comment ce système peut faire chier :grat:
Je le trouve discret et sans souci. Quelques sangle de plus sur les élévateurs mais bon ont s’y fait.
En effet la sellette pilote reste accrochée a la voile, mais si le pilote à besoin du passager pour maitriser sa voile :affraid:
Enfin je dit ça
Alors là par contre, je serais très impressionné de voir n’importe quel passager arriver à déclencher les largueurs en se “pendant aux élévateurs”. Si on prend par exemple les largueurs Charly, il faut d’abord remonter deux protections de chaque coté du maillon, puis appuyer simultanément sur les deux goupilles pour arriver à larguer.
je suppose que tu fais référence à ce paragraphe de la RDA:
En fait, en larguant l´aéronef lui-même, ca devrait être plutôt l´équivalent d´abandonner son aéronef en cas de force majeure:
On est d´accord, larguer sa voile pour le plaisir, la voir tomber sur le bus circulant sur l´autoroute et ainsi causer un carambolage monstre provoquant la mort de 96 personnes n´est pas une bonne idée. Pas plus que d´utiliser des maillons largueurs sur la sellette du baptême de la belle-mère :evil:
Mais on dirait quand même que se désolidariser de son aéronef, devenu incontrolable et empêchant le bon fonctionnement d´un rogallo, ca peut se défendre.
Le pilote commandant de bord est bien le premier concerné par les décisions concernant la sécurité de son équipage, non ? :grat:
Marc
ps: je ne veux pas lancer une polémique. Mais j´aimerais bien arriver à éclaircir ces on-dits sur l´utilisation des maillons largueurs.
Aujourd’hui, mais je peux me tromper, il n’existe pas de système de largage de de l’aile principale en biplace.
Donc si ce n’est pas officiellement testé, on est pas franchement dans l’obligation de moyen ? Et là aussi je peux me tromper, je suis pas juriste.