Dangerosité du parapente en fonction de l'homologation.

la voile compet n’est pas forcement plus sensible en turbulence … plus vive sans doute … mais elle ne va pas forcément fermer ou envoyer … là ou une voile de classe inférieure risque de beaucoup plus bouger, voir fermer

c’est ce qui se passe souvent le long du st eynard ou à montlambert par fort vent de nord

Extrapolation qui vaut un karma+

Je pense le contraire, l’angle d’incidence étant plus faible, il faut corriger +vite à chaque oscillation.
On a vu beaucoup de voiles fermer car le pilote était distrait , absent ou non concentré.
Là encore, on dit le contraire de la réalité.
Une voile compet nécessite plus de finesse, plus d’attention/concentration qu’une voile homologuée plus bas.
Si cette présence diminue, c’est l’incident de vol avec toutes ses conséquences.
Prends l’exemple du décollage, un débutant ne peut pas décoller avec une voile compet alors que le contraire est possible.

Le pilote compet prend plus de risques calculés! Le pilote lambda est dans une zone risquée sans le savoir.

Si on prend en compte l’évolution des parapentes depuis les années 90 et le l’évolution du nombre d’accidents quels enseignements peut-on en tirer?

Quel est la part de responsabilité du pilote / parapente?

Ben oui, faire plus attention réduit le risque, c’est logique, mais c’est une généralité, faire plus attention réduit aussi le risque sous une voile sage, pas que sous une voile compet.

L’angle d’incidence est un peu + faible car il est calé + rapide, mais les profils actuels augmentent la portance à ces vitesses là et + haut, c’est pour cela que tu accélères (jusqu’à à un certain point max), moins les turbulences sont ressenties…

Cortella (et d’autres) s’est mis une sérieuse boîte en décollant avec une voile école ! Elle a fermé là ou sa voile compet ne l’aurait pas fait ou lui aurait donné l’info. Le pire c’est qu’il n’a rien pu faire, la voile étant dans le mode auto-démerde, l’action du pilote est alors inopérante.

[quote]la voile étant dans le mode auto-démerde, l’action du pilote est alors inopérante.
[/quote]
Interessant comme remarque …
Les voiles auto-demerdantes ne sont donc pas pilotable ?? :roll:

:bravo: bien vu et conséquence: une voile auto-démerdante ne l’est que relativement puisqu’elle se pilote … ou conduit.

Là où je ne suis vraiment pas d’accord, c’est lorsque je lis que les ailes B ne transmettent pas ou mal l’aérologie. J’en suis à ma 6ème voile, plus celles que je n’ai pas achetées mais testées, et constate que cette affirmation ne colle pas à la réalité (j’ai volé sous du 1/2, 2, 2/3 et B.

Et ce qui est marrant aussi c’est qu’on a exactement le meme genre d’argument en moto quand un gus en R1 par exemple essaie d’expliquer son choix de bécane :wink: (Celui là et celui de la puissance/vitesse qui permet de mieux éviter les mauvais conducteurs)

Oui, je pensais à cet exemple aussi.
En moto non plus, on a jamais vu un pilote se servir du surcroit de puissance de sa GSXR 1100 pour augmenter sa marge de sécurité.

Mais encore une fois les arguments (recevables ou non) sont très intéressants.

Limo, viens donc t’installer par ici, tu voleras 150 heures par an comme nous et tu te poseras plus de question pour savoir si tu peux acheter et voler sous cette belle XC3 :wink:

Ceci dit, l’endroit où l’on vole a parfois de l’importance. Je vole beaucoup dans les Préalpes où les ascendances sont souvent étroites et mal organisées. Les A et B ne sont par forcéement désavantagées pour monter au plafond. Le taux de chute mini est à une vitesse plus faible sans compter que ces ailes se laissent freiner.

:+1:
bien vrai, mais quand même, je me pose la question sur la dangerosité de la pratique.
Je dois bien avouer qu’il n’est pas possible de la rationaliser.
Je fais un article sur le danger en Parapente, et je m’intéresse à la vision de tout un chacun.Comme je l’ai dit, c’est extrêmement instructif.

Pour moi, la comparaison avec la moto n’est pas bonne.
Dans les années 70/80 le marché de la moto sportive a évolué vers toujours plus de puissance avec des qualités de freinage, tenue de route, maniabilité et stabilité qui ne suivaient pas. Alors forcément, il y avait des “faiseuses de veuves” comme on les appellaient. Des motos dangereuses.
Aujourd’hui, les motos sportives sont toujours plus puissantes mais les autres paramètres ont évolué pour se mettre au niveau.
Bien sur, ces motos permettent d’atteindre des vitesses qui sont très dangereuses sur route ouverte. Mais si tu restes à une allure normale voir un peu rapide, le surcroit de maniabilité, stabilité, freinage par rapport à d’autres motos plus sages améliore la sécurité.
Avec un parapente de compétition, avec un pilote moyen, à conditions équivalente, le risque d’incident puis de cascade d’incidents est plus grand qu’avec une aile école.
Mais au final, ce n’est pas la moto ou la parapente qui créent le danger. C’est l’adéquation ou l’inadéquation entre le matériel, l’utilisateur, l’utilisation et les conditions.

j’ose? euh… bon aller je tente

l’avantage d’une aile de course c’est que en cas de :vrac: tu ne réfléchi pas tu sort le secours,alors qu’avec une aile intermédiaire,sport,ecole ou autre tu lève la tête,tu regarde,tu te dis ca va rouvrir et paf c’est le sol .

:canape:

Effectivement :canape:

:pouce: ROTFL :pouce:

euuuuuuhhhhhh tu crois ??? allons Mr Cawotte … la voile de course tu essaies de la rouvrir … pendant quelques secondes avant de tirer ton pépin !!!

et les autres … eh bien maintenant … y’a des gens qui tirent tout de suite le pépin !!!

:vrac: :banane:

Bien vu tout ça et indiscutable. Et ça pousse vers la renaissance du delta. Mais bon, il n’y a pas que ce genre de situations. Heureusement :shock:

mouais enfin ca leve la tete plus pour voir ou tombe la scie que son pote lui jette une fois branché,que pour rouvrir dans certain cas… :canape:

et pis moi je ne suis pas concerné je vol trop pret pour que le pepin s’ouvre et pis je ne ferme jamais,je suis bientot plus souvent sur le forum que piwi …

A propos du parallèle entre moto et parapente: une moto, selon ses capacités, on la pilote ou on la conduit . par ex : je pilote ma GSXr ou je conduis mon Electraglide. Je veux dire que ça dépend du type de moto, donc du type qui tient le guidon, puisqu’il a fait le choix de sa bécane : le motard Gsxr n’a pas la même approche de la moto que le biker Harley.
Idem pour le parapente, il me semble. Le compétiteur sous son gun prendra forcément plus de risque que le poireau ( que je suis) sous son ENB, même s’il maîtrise davantage ; la maîtrise a des limites imposées par les conditions aérologiques.
En moto, les limites viennent surtout de ce que l’on partage la route avec d’autres usagers.
Donc, hormis les dangers objectifs de l’une ou l’autre de ces 2 activités, le risque vient surtout de l’individu qui a le choix des armes et les manipule
On dit “conduire” ou “piloter” une moto (ou une auto); y a t’il 1 terme équivalent à “conduire” pour le parapente !