Débuter en mono surface avec son matos.

J’avoue que non, en effet peut probablement une réputation que j’avais de la XXlite première du nom. Il me semblait avoir retenu que la vitesse de décro etait plus haute sur les mono, et le débatement aux commandes sensiblement plus faibles avant d’y arriver.

Coupe Icare coupe icare… jveux bien mettre mon cul sous une UFO pour un petit vol :slight_smile:

Personne n’a parlé de l’Ozone Ultralite 4 qui est le parapente “normal” le plus léger du monde; je possède cette voile depuis quelques mois et j’en suis ravi.
Pour aussi protéger mes vertèbres lors de mes atterrissages foireux (si si des fois ça arrive…) j’ai une sellette Supair Radical 3 avec air bag, l’ensemble tourne autour de 4,4 kgs, c’est à dire trois fois rien.
De temps en temps je prend un secours ventral, mais uniquement si je fais une rando de l’après midi, genre Rochassac où on se retrouve des fois nombreux en l’air avec ceux qui décollent de Courtet.
En vol rando du matin, je ne le prend jamais car généralement les conditions sont douces.
Je n’ai jamais volé en mono surfaces, mais je trouve que cette Ultalite est un vrai vélo et en plus a une certaine vitesse.

Moi je vole avec une pi 2 et un string, et j’ai commencer avec une reversible woody valley voyager +.
C’est le top et c’est la meme chose quue toi qui ma ammener au parapente, sauf que comme t’on dit certain je passe mon temps a voler maintenant…
Trop addictif tu verra :ppte: :vol:

T’habites aux Contas ou à St Ger ?
Passe au flyinglight tu pourras discuter matos light avec des aficionados

J’ai un peu le même matériel que pascalou05, mais de la génération d’avant :

  • voile Ultralite1 d’Ozone en 23 m² (masse = 2,850 kg) ; l’Ultralite4 est encore plus légère ;
  • sellette Radicale2 de Sup’Air à cuissardes (pas de planchette), masse = 650 g (je crois) ;
  • Airbag amovible que l’on fixe ou non à la sellette : je l’utilise pour les vols sur site ou pour mes vols rando en moyenne montagne, mais pas en haute montagne.

Sans l’Airbag, cela donne donc une masse totale de 3,5 kg !
On peut aller absolument partout avec ça et cela a l’avantage, en termes de pilotage et de comportement, d’être une double surface.

Concernant les mono-surface, je n’ai jamais volé avec et je n’ai donc pas d’avis.
Mais les deux pilotes que je connais et qui ont des Skin pour leurs vols en montagne sont tous les deux des pilotes expérimentés et non pas du tout des débutants (ils ont une grosse expérience et utilisent leurs Skin comme seconde voile).
Ils ne volent pas avec lorsqu’ils volent sur site.

Parmi mes amis qui volent en montagne, aucun ne vole avec une UFO.
Je ne peux donc vraiment rien dire au sujet de cette voile.

Marc

Bien vu! aux Contas, tu voles là-bas?

Vole, habite et bosse :oops:

Il y a du monde qui vole ici. Le club des JolyJumpers est bien actif. Notre BE local Bertrand organise souvent des journées de vol pour les débutants avec le club, des sorties aux alentours …
Il y a un pisteur qui vole depuis peu et qui n’a qu’une skin² depuis le début. Je ne sais pas par contre si il a fait une école “classique” ou si il a débuté en monosurface.

Perso j’ai aussi une skin²p en 2eme aile depuis peu pour voler le soir autour du village après le boulot.

Envoi un MP pour plus d’infos :lol:

Je relate une expérience qui correspond à ton cas.
Un traileur a commencé un stage dans une école classique et a acheté une UFO d’occasion immédiatement.
Au bout de la semaine l’école a refusé la suite des cours avec cette voile perso.
Il est venu nous demander conseil, son projet nous a intéressé car il n’envisageait que du vol rando en montagne.
Il avait pour lui le recul de sagesse et la non prise de risques excessifs, du genre si c’est un peu pourri, pas de vol.
IL a fait environ une 15 de vols avec nous, puis s’est autonomisé pour la suite.
Egalement un stage de perf avec Flyéo.
Je n’ai plus de nouvelle de lui, car il a sans doute déménagé.
Matos extreme : UFO 16, string, et c’est tout… Dans un sac montagne 20l.

Pour ma part, j’ai une PI2 mais un Bi-Skin. Donc favorable aux monos surfaces. Même en voile unique tant que l’on n’est pas intéressé par les sites mais avec l’envie de redescendre plus facilement.

Question sellette, je te conseille Néo The String et son airbag, tout très léger (710 gr) mais bien protecteur.

Merci pour ton avis, je viens d’envoyer un email à l’école Razmotte qui officie dans le Nord pour leur présenter mon projet.

Je suis vraiment très heureux d’avoir ouvert ce débat.

Ma femme vole en orbea2 avec une radicale 3 airbag. Honnêtement, tous les,vols rando sont possibles avec 4kg dans le dos, et les cross déjà accessibles.

Radicale 3 avec airbag, ça gomme la vivacité de la sellette string en apportant un peu de rigidité. Associé à une voile semi légère c’est parfait.

La skin renvoie beaucoup d’info notamment en thermique et ca peut perturber un débutant. Elle a tendance à accordeonner, même si j’aime sa facilité. Ce n’est pas une voile pour débutant je pense.

Je trouve tous les vols randos accessibles aussi avec ma Diamir avec mon cocon Fusion si tu vas par là …

L’utilisation d’une monosurface n’est pas qu’une question de poids,
mais aussi de volume
Le faible poids ET le volume permet de l’emporter en plus du matos de montagne / bivouac dans un petit sac journée. Ça permet aussi de courir avec (pas possible avec des voiles même légères mais trop volumineuses, le ballant est trop chiant.

Et de qualités de vol :
De plus le gonflage et la prise en charge sont très rapide, permettant des décos dans des coins pas accessibles facilement à des voiles classiques de poids similaire mais de surface souvent plus petite.

Donc non, une petite voile légère n’est pas forcément aussi bien qu’une mono surface … ça dépend (ça dépasse) :bisous:

Là par contre je suis plutôt d’accord …

Je n’ai pas encore de retour de Razmotte alors avec toutes les infos que vous me donnez je suis allé lire les rapports d’homologation de l’UFO 21 et puis de la Skin parce que plusieurs en parlent.
Si on regarde les homologations de la Skin et de l’UFO 21, la Skin est plus “B” que l’UFO.
Donc en détail pour l’UFO 21 en PTV90kg : rapport disponible ici
L’homologation est EN B pour un PTV de 90kg à cause de (les traductions sont à vérifier :oops: elles sont reprises de la version de la norme en français sur le site de la FFVL ):

Symmetric front collapse (Fermeture frontale symétrique) at least 50% chord - Recovery: Spontaneous in 3 s to 5 s
Recovery from a developed full stall (Sortie d’un décrochage stabilisé maintenu) - Dive forward angle on exit: Dive forward 30° to 60° B
Large asymmetric collapse (Fermeture asymétrique 75%)- Change of course until re-inflation : Maximum dive forward or roll angle / 90° to 180° / Dive or roll angle 15° to 45°
Même résultat avec accélérateur.
Big ears (Grandes oreilles bras hauts et accélerateur)- Recovery : Recovery through pilot action in less than a further 3 s
Même résultat avec accélérateur.

Les 85 autres tests passent en A, seuls des pilotes peuvent évaluer ce que représente ce surplus de pilotage pour un débutant.

Sinon je relance la question à propos de l’Independence Grasshpopper qui elle passe à 100% en EN A. Il semblerait que personne n’ait essayé ce qui ne semble pas être du meilleur oracle .

De ce que j’ai vu, la grasshopper est en EnA sur des faibles charges à l’air … et ça fait donc des grosses surfaces et vu les poids de voile annoncés ça enlève quand même un peu l’intérêt de la monosurface non ?

La grasshoper est affiché EN-A partout sur leur site.

Une question pour ceux qui connaissent les mono-peaux (dans l’optique de son utilisation par un débutant) : qu’en est-il de l’effort (point dur) à la commande avant le décro (totale ou vrille) ? Je pense notamment à la phase d’atterrissage et sa construction.

Et un autre type de piste, histoire d’élargir le choix : les “mini” style whizz en 22 de chez nervures ou de ce type chez d’autres marques, ça ne le ferait pas ?
https://www.nervures.com/fr/index.php?categorie=Produits&page=Parapente&produit=Whizz

Derob

Concernant la SKIN et le décro, on m’a fortement déconseillé de m’y employer. D’après ce que j’ai compris, le passage du point dur ne semble pas surhumain. Ce qui semble le plus compliqué c’est la sortie car l’abattée est monstrueuse et ça peut vite partir en sketch. Bon moi j’ai pas essayé avec la SKIN (avec la Eazy, c’est du gâteau, ou presque) donc peut pas dire. Les 360 avec la SKIN, pas trop engagés (bien avant le face planète) sont très agréables et la sortie est claire.

Pour ce qui est de la phase d’atterrissage, c’est pas bien compliqué : bras haut puis à 50cm du sol, commandes enfoncées à fond, préparation à courir si vent nul. La voile ne fait pas d’arrondi donc pas la peine d’essayer d’en faire! La question de “est-ce qu’un débutant peut le faire?”, la réponse est oui. Quand tu n’as jamais appris autrement (par exemple à faire un arrondi avec une voile “classique”), c’est pas bien compliqué puisque tu as tout à apprendre.

Pour moi ce qui est le plus dur avec la SKIN par rapport à une voile A, c’est que si la masse d’air est instable, la voile transmet trèèèès bien tout ça. Et c’est vrai qu’il y a un petit effet accordéon. Mais avec du pilotage, ça se fait. Après, chacun a sa propre acceptation des turbulences et de la bougeotte en l’air. Moi je suis une petite nature :). Pour l’instant, je me méfie encore de la SKIN même si je l’apprécie beaucoup. Je suis encore dans une phase d’exploration et même si je pourrais certainement prendre des thermiques avec, j’évite dans la mesure du possible.

Pas testé le décro en skin, ça ne m’intéresse pas. La voile ne ferme quasiment jamais même en thermiques toniques si elle est pilotée (utilisée à midi dans les Alpes du sud). Elle transmet beaucoup d’info. Et ça, ce n’est pas écrit dans les rapports d’homologation, À ou B. Si on l’associé à une sellette string, ça peut ne pas convenir à certains pilotes qui aiment la stabilité et l’amorti. La sortie de 360 est immédiate et sans ressource, c’est un vrai plus.

Ok bien sûr. Je répondais aussi par rapport au souhait de concilier avec la même voile , le vol rando et les petits cross. Dans ce cas, une voile semi light et bien compressible peut être un bon compromis. L’orbea par exemple rendre aisément dans un sac sellette ozo 33l. Avec lequel on peut courir.

Salut Ororange!
En fait l’abattée n’est pas du tout monstrueuse, parce que ce qui caractérise notamment les monosurface c’est l’énorme amortissement en tangage (les sorties chandelle se font tranquillement bras hauts sur l’UFO, voir un autre fil!).
Ce qui est différent, c’est la bascule arrière en décro, surtout quand l’aile est chargée: rapide et franche. Voir la vidéo de Tony ici qui s’y essaye pour ses premiers vols en mono surface, chargé à 85kg sous l’UFO 16.
https://www.facebook.com/100015085455325/videos/383607238818788/?id=100015085455325

Le fil ici c’est “débuter en mono surface”. Je continue à dire que débuter en UFO donne beaucoup plus rapidement l’autonomie technique (vs aérologique) au pilote.
Pour les pilotes expérimentés en double surface, d’autres critères de choix interviennent, mais typiquement (par rapport aux nouvelles doubles super légères), le déco ultra facile et surtout très court, avec prise en charge à vitesse basse (donc course facile même en terrain difficile et sécurité sur décos courts) reste l’atout indéniable des mono.

Exemple de déco court en mono. Pour illustrer ce point. Compter le nombre de pas pour avoir l’aile au-dessus de la tête alors qu’elle est sous le vent. UFO 14 ici chargée à 80kg. On note aussi l’absence d’abattée à la prise en charge, même avec peu de vitesse.
https://www.facebook.com/100008846463353/videos/1825003364471195/?id=100008846463353

Si je posais la question du point dur au décro, ce n’est pas pour essayer la figure mais pour se faire une idée de problèmes éventuels pour un débutant. La construction d’une approche n’est pas évidente quand on débute, et on a vite fait de “subir” un peu sa trajectoire en présence d’obstacle. Ca amène rapidement a donner des “grands” coups de commande un peu au dernier moment pour forcer un virage. J’imagine que c’est d’autant plus valable en vol-rando montagne où il s’agira probablement d’atterrir ailleurs que sur un atterro officiel. Si une demi-aile a tendance à décrocher sans beaucoup prévenir, il y a vraiment un risque de vrille à très faible hauteur sol pour un débutant. Un bon gros point dur est dissuasif.
Autant le décollage, on peut le travailler au sol, autant l’atterrissage ne peut être travaillé qu’en volant. Quelqu’un qui a une vingtaine de vols au compteur, n’a qu’une vingtaine de constructions d’atterrissage en expérience.

Alors, quid de ce point dur sur les mono-surfaces (UFO par exemple) ?

Derob