Suis ce lien et tu verras qu’une Element 1ère du nom (en plus) peut largement t’emmener vers tes 1ers cross dès… que tu sauras enrouler, transiter, enrouler, transiter et accessoirement vacher.
C’est sûr que ce n’est pas la voile qui fait le pilote ! Mais alors donc pourquoi les parapentistes changent-ils de voile pour une “plus perf” sachant que les voiles B et C sont plus joueuses et demandent plus d’attention alors qu’en cross je suppose qu’on a autre chose à gérer que les mouvements impromptus de la voile non ?
Avec une finesse un poil plus faible ta voile ne va pas chuter plus vite. Elle ira juste un poil moins loin.
Théoriquement sur un dénivelé de 100m avec l’une tu feras 770m horizontal, et avec l’autre tu feras 840m (selon les chiffres que tu donnes).
En cross mais aussi pour faire de petits vols tout simple c’est la technique du pilote qui fait qu’il tient en l’air.
Ce n’est pas parce qu’on s’achète une formule 1 qu’on peut courir un grand prix.
Ce n’est pas parce que tu as 4 ou 5 chevaux de plus sur ta voiture que tu iras plus vite que ton voisin si ton voisin est pilote de rallye.
Il y a bien sur les performance de la voile, mais quand on débute ce n’est pas la que se jouent les différences.
Par contre tu risques de bien sentir une différence dans ta sellette des que tu voleras longtemps. Soit exigeant sur le confort de ta sellette… Sauf si tu envisages de la changer quand tu feras des vols de plus d’1h régulièrement.
Bonne soirée.
70 mètres quand même… C’est énorme. Ca peut faire la différence entre le bon champ et la forêt juste avant… Comme quoi lol. Faut que je regarde la finesse de ma Mojo 4 ! Sinon je suis évidemment d’accord avec le fait qu’un bon pilote survune voile école sera plus performant qu’un novice sur une aile perf…
C’est en effet une bonne nouvelle, cela dit je suis convaincu que le niveau du pilote et les bonnes conditions meteo peuvent faire faire des miracles à presque n’importe quelle voile, mais c’est encouragent, il suffit d’être motivé et ça tombe bien c’est mon cas.
Tous le monde parle d’essayer des voiles comme si c’était une paire de chaussures dans un magasin, alors je suis tous novice dans la discipline et je me trompe peut-être mais dans mon idée essayer une voile sa reviens a prendre ma voiture, faire 150km pour aller dans les Vosges, un w-e, demander à une boutique si ils peuvent me prêter une voile pour un essai (pour l’instant je n’ai ni licence, ni adhésion dans un club, ni RC d’ailleurs) et quand bien même il m’en prêterai une je ne me vois pas pour l’instant vu mon “niveau” sauter d’un deco que je ne connais pas du tous; donc gonflage a la limite pour essayer de ressentir la voile mais là encore je ne suis pas sur que mon niveau me le permette (d’avoir un feeling correct et différent en fonction des voiles).
Alors on me répondra peux être que dans ce cas le mieux est de passer par un club/ecole et d’essayer la voile des para-potes, mais cela me fait un peu drôle de m’inscrire dans un club sans avoir le matos. Et pour l’école proche de chez moi je pense déja avoir essayer ces voiles à mon PTV.
C’est bien le problème que je rencontre aussi, du coup c’est pas grave je prendrai autre chose pour faire mes armes.
Si c’est la finesse de la voile qui fait la différence entre atterrir dans un champ ou une foret, c’est qu’il n’y a pas de pilote sous la voile. En vol on doit toujours avoir un endroit accessible ou atterrir. Ce n’est pas au petit bonheur la chance. Enfin, je dis… Chacun vole comme il veut.
En effet 70m c’est pas rien. Mais C’est aussi 500€ a 1000€ d’écart sur du neuf selon les voiles. C’est a dire pouvoir mettre un peu plus dans une sellette. Acheter un secours. Acheter un vario. … Ou toute sorte d’équipement qu’on trouve rapidement utile ou confortable. Sans parler de la formation.
Ce serai vrai si seul la finesse était différente entre les 2 voiles, seulement le taux de chute est plus élevé également et c’est probablement lui qui impact la finesse de voile la moins fine, donc elle chute bien plus vite.
Mais peu importe je vous crois, je suis convaincu que je m’amuserai avec n’importe quelle EN A, du moment que je peux exercé, jouer, apprendre, voler.
Pour la sellette dans tous les cas je prendrai une sellette de qualité adapter a mon gabarit et niveau.
Dans le fond, tu apporte toi même les bonnes réponses à tes questions…
Si et seulement si tu es vraiment décidé a faire du parapente…
La 1ère étape (qui peut aussi devenir la 2ème) est la formation initiale. Tu l’as fait en choisissant la formule “école traditionnelle”, bonne solution pour le gain de temps. Tu aurais pu choisir un club-école ou elle aurait (la formation initiale) pris sans doute plus de temps mais en te mettant aussi déjà dans un contexte plus associatif qui rime aussi avec convivialité et nombreuses possibilités d’échanges d’expériences sur le (long) terme.
La 2ème étape (qui aurait pu aussi être la 1ère) serait maintenant d’adhérer à un club, y prendre licence et RCA, trainer si le cœur t’en dit aux réunions et décos. Si le club en question est un club-école, tu seras entre de bonnes mains pour continuer ta formation avec le matériel mis à disposition par le club dans son cadre “école”. Sinon, certains club “prêtent” aussi du matériel. Dans tous les cas tu y trouveras, de la part des pilotes “expérimentés” (de préférence parmi ceux qui sont investis dans la vie de l’association pour éviter les gran… gueu…) des conseils avisés pour la poursuite de ton aventures.
Je partage tout à fait ton avis, qu’à ton niveau d’expérience, essayer des voiles même si cela t’es possible matériellement ne te ferait pas avancer dans ton choix au-delà de celui des couleurs. Avant de réellement ressentir des différences de comportement entres différentes ailes et surtout que ces différences seraient bien dues aux comportements différents des ailes et non pas aux différences d’aérologies du moment choisi pour les essayer (ou même à sa propre forme et sensibilité du moment) Bref, avant d’en être là, du vent auras glissé sur les décos…
Mon conseil est il me vient de ma propre expérience laborieuse serait ; Prend le matériel en bon état au prix que tu peux te permettre (histoire d’avoir encore des € pour formation et sorties parapente) le plus facile possible (facile dans le sens sécurisant) sans te masturber l’esprit et l’égo avec des chiffres de performances qui sont d’abord très sujet à caution et d’autre part non de sens que si le pilote est apte a en faire quelque chose.
Moi même, à mes début, persuadé d’être naturellement doué pour tous les sports, j’ai donné de fausses infos (en bonne foi, inconsciemment à coté) à mon président de club qui m’a conseillé pour mon 1er achat après mon 3èm vol en école. Résultat ; mes copains plus modeste ont acheté des DHV 1 (actuel EN-A) de vraies voiles écoles, quand moi je me suis décidé pour une DHV 1-2 (EN-B) sortie-école “loisir-perf”. Eux étaient déjà en retraite et on pu voler beaucoup sous leurs voiles sécurisantes et ont progressé rapidement (ce qui leur a aussi valu quelques soucis, ah l’égo) Alors que moi qui travaillais encore beaucoup et volé peu et parfois encore moins car quelque part mon aile me “dépassait” j’ai mis beaucoup, beaucoup plus de temps pour progresser (ce qui en contre partie peut-être m’a évité les soucis qui leurs sont arrivés ?)
Allez, je le répètes, rejoint un club et les choses se feront tout naturellement, puis reste humble dans ton auto-jugement sur tes qualités de (futur) pilote et sur les ambitions que tu es en droit d’avoir mais auxquels il faut laisser le temps de se réaliser.
Ah oui, je suis de Moselle mais assez éloigné des 1ers sites…
Wowo merci encore pour tes messages qui me permet d’y voir plus clair, merci aux autres aussi d’ailleurs pour vos réponses.
Je prends bonne note, passer par un club, je vais faire cela et en plus j’ai probablement trouvé mon matos également.
H.S: Mon hésitation sur le prêt de matériel s’explique un peu par mon expérience, je suis depuis des années très impliqué dans une autre disciplines (comparable sur certains aspects au parapente) ou prêter son matériel à quelqu’un que l’on ne connais pas parfaitement est inimaginable et que bien souvent même si l’on crève d’envie d’essayer la machine top-niveau d’un ami on se retient de demander car on sait que en cas de pepine les conséquence peuvent être très lourde et que malheureusement on n’est jamais 100% à l’abri d’un pepine. La discipline en question est la moto sur circuit de vitesse.
J’y compte bien, a vrai dire je n’ai pas de prétention à ce sujet, mon but est d’apprendre en me faisant plaisir et au moins dans cette discipline ne pas me mettre de pression.
Tu le constateras par toi même, de nombreux parapentistes sont aussi motards. Il y a + de 25 ans de là, ma passion sportives était la moto en compétition, principalement en TT mais j’ai eu la chance de vivre aussi l’époque des débuts de l’utilisation des motos TT en course de côte, en rallye et même sur circuit et enfin l’avènement du Super-motard. Quand l’idée du parapente m’est venu je ne pratiquais plus la moto qu’en dilettante et c’est la facilité que je me trouvais en deux-roues qui mont fait oublier mon humilité au moment de choisir ma 1ère voile, convaincu de la grande analogie entre les deux activités.
Dans tous les cas et même si tout le monde ne prêtait pas sa machine à tout le monde, ceux qui se connaissait n’avait pas de mal à s’échanger pour un galop d’essai leur destriers mécanique. Malgré nos jeunes âges de l’époque, nous avions tous conscience qu’essayer une machine à l’occasion ne pouvait signifier faire un essai-chrono ou tenter d’explorer toute la quintessence de la machine confiée.
Question, pourquoi écris tu ; “… mon but est d’apprendre en me faisant plaisir et au moins dans cette discipline ne pas me mettre de pression” ?
Se mettre la pression dans quelques disciplines que ce soit, est toujours contre-productif.
Ceci dit, rare sont ceux je pense qui, s’ils sont sincéres, peuvent prétendre qu’il n’ont jamais ressenti, anxiétés (peur) et pression à tel ou tel moment de leur carrière de pilote. Il y a toujours une part d’inconnu (qu’il faut essayer de limiter à l’absolu minimum) c’est grisant mais aussi angoissant parfois. La gestion de plus en plus pertinente de cet aspect angoissant/oppressant au fur et à mesure de l’accumulation d’expérience(s) permets de devenir un pilote autonome, ça prend un certain temps.
Mais c’est une magie à chaque fois renouvelée que de se prendre pour un goéland ou un aigle suivant les lieux (dans les Vosges ce sont les Counailles qui peuvent servir de référence ornithologique)
Je ne suis pas 100% d’accord sur le contre-productif, tous dépend des personnalités, parfois un peu de pression est au contraire productif, j’en veux pour preuve le nombre de récit que j’ai pu entendre sur des pilotes (toujours dans le monde de la moto) qui se plaignaient de rester bloquer a un chrono sur un circuit sans améliorer malgré de nombreuses journées de roulages et un jour ils s’inscrivent en Promosport decouverte ou autre formule du genre et sorte de la séance qualif avec 2 sec de mieux que leur meilleur temps précédent, sur le même circuit, même moto. Impact positif de la pression CQFD.
Pour ma part je ne suis pas convaincu d’une grande analogie entre les 2 activités, du point de vue que j’ai pour l’instant (qui sera peut-être amener à évoluer), d’un point de vue purement compétiteur, parapente et vitesse moto n’est pas du tous comparable dans la sens ou pour juger du niveau de quelqu’un (et même du sien) il ne semble pas en parapente y avoir d’indicateur factuel pouvant servir de base de comparaison alors que en moto tu demande a un pilote son chrono sur un circuit que tu connais et immédiatement tu est capable de situer la personne sur une échelle très très fine allant du pilote débutant fraîchement sortie de la route jusqu’au pilote professionnel international. Et cela peut aussi être un problème car notre ego nous pousse à nous comparer au autre et parfois prendre des risques.
Et c’est tant mieux pour le parapente, grâce a cela je peux voir le parapente comme une activité sportive sans notion de recherche de performance et ainsi me focaliser sur le plaisir d’apprendre à voler.
Quand tu descends subitement, des fois j’aimerais bien avoir 70m de réserve. Souvent tu vises là où c’est le moins pire et hop tu poses ! Pilote ou pas. On ne peut pas tout prévoir et bien malin celui qui peut dire qu’il a tout prévu ! Ah si quand tu fais la fléchette, là c’est direct et t’as même pas besoin de 70m de réserve
Je fais aussi de la moto de vitesse sur circuit et c’est comparable dans le sens où quand tu plonges dans grand droit à 180 tu as ce même frisson que quand tu t’élances d’une butte. Tu as beau savoir que ça passe, ça fait tout drôle quand même. Après l’air est invisible, la piste a des contours bien définis. On peut rendre la main en moto, alors qu’en parapente il n’y a pas nécessairement la notion de chrono ou vitesse. On tourne, on vire, on monte (ou pas) mais je retrouve des sensations d’adrénaline semblables. Quant au prêt de moto, on se dit “pourvu que…” en parapente il y a déjà le ptv différent. Je n’ai jamais essayé la voile d’un autre car poids plume alors qu’en moto plus facile. Mais je ne prêterais pas mon Hayabusa débridée à n’importe qui par contre. Donc l’analogie entre les deux sports peut subsister…
Il n’y a pas cet aspect chrono en parapente mais il y a cette pression toujours. D’abord il y a le décollage et le bon moment pour décoller, ensuite il y a l’altitude à atteindre. Je l’ai ressenti avec plaisir au mont Poupet le week-end dernier. Vais-je faire le plaf ? Vais-je monter aussi haut que les potes ? Vais-je pouvoir faire la transition ? Tout un ensemble de questions que je ne me posais pas il y a un mois mais avec la progression, nécessairement on a envie de faire aussi bien que les copains. Et c’est ça qui est bon… En moto pareil, déjà au début on essaie de s’habituer aux virages, à la sensation de vitesse et petit à petit on commence à arsouiller, et cela finit sur circuit avec un Alfano lol
Mattieu, pour le prêt de machine en moto je parlai uniquement sur circuit (je ne fais plus que ça personnellement), faire un petit essai d’une machine de route sur route oui bien sur c’est courant, une machine de piste préparée ca a moins de sens pour plein de raisons: réglage personnalisé très pointu, chaque session coute chère, … et ce que je voulais dire c’est surtout que dans aucun cas tu entendra un pilote dire “tiens je fais une journée d’entrainement avec mon club ils vont bien me prêter une machine”.
En tous cas je suis persuadé qu’une chose est très similaire entre les 2 disciplines c’est l’importance de notre capacité à ressentir les choses a travers notre “monture”, ressentir la masse d’air, percevoir via les suspentes ou notre postérieur plein de détail sur notre environnement.
bref pour revenir au parapente je suis en discussion pour acheter une Sol One Start + sellette (le vendeur pourra se reconnaitre^^) .
Je ne connais pas trop SOL comme marque, sauf que je sais juste qu’elle est d’origine brésilienne, donc solide (les conditions là-bas sont assez rudes et venteuses pour le matériel). D’autres te donneront plus de détails sur le genre de voile que SOL fabrique
Et (comme je suis un peu dans la même situation que toi, et peut-être pas le seul ) peux-tu nous dire où tu l’as achetée finalement, comment s’est passée la transaction, et combien tu as payé tout ça stp ?
J’ai pas encore tout lu, mais je tiens à préciser quelque chose sur tes réactions à la première page.
Tu parles des voiles moins chères comme si c’était moins sécurisant, que ça marchait moins bien, etc.
Je sais pas de quel milieu sportif tu viens, mais c’est typiquement le réflexe qu’on peut avoir en venant du monde du vélo (VTT pour moi): pour ma part, je ne mettrais JAMAIS moins de 1000€ hors promotion dans un VTT, vu ce qu’on ose nous vendre pour moins cher…
Mais rassure toi, ce phénomène n’existe pas dans le monde du parapente, le fait est que chaque aile correspondra à un pilote, certains aiment les virages qui envoient bien fort, d’autres qui tournent à plat, et compagnie, mais aucune aile ne sera “dangereuse” tant qu’on est à son niveau.