Je me permets de reprendre le tableau édité par Fabrice,
Je suis aller lire (rapidement) les commentaires du DHV sur leurs statistiques 2012 et j’y ai lu que parmi les 12 pilotes allemands décédés, trois seulement se sont tués en Allemagne. Les autres se sont accidentés mortellement à l’étranger, probablement aussi en France.
Si je ne m’abuse, en 2012 en France (sous-entendu sur le territoire Français) nous avons eu 12 accidents mortels (Parapente et Speed-flying voire Kite cumulé, il me semble) avec parmi-eux des étrangers.
Y a t-il eu des Français qui se sont tué en Vol-libre à l’étranger ? je ne sais pas ! Ce qui me semble certain par contre, c’est que les comparaisons de stats sont à faire avec des pincettes pour ce qui en est d’en tirer des conclusion absolues.
Je fais du parapente, raisonnablement/prudemment car j’avais déjà passé les 40 ans, depuis 2000. Je n’ai pas souvenir de chiffres tels que 30 morts en 2003 et pourtant la sécurité est un sujet qui m’interpelle depuis toujours. Surtout qu’à l’époque Kite et mini-voile ne faisaient pas encore partie de nos statistiques d’accidentologie. On va pas non plus jouer à la langue de bois, en omettant la place qu’ils (Kite et mini-voile) y tienne aujourd’hui.
Une vraie piste pour améliorer la sécurité est, il me semble, l’acceptation de la notion de risque dans notre activité favorite. Je rejoint sur ce point Jlg, quant il dit :
Après je comprends qu’il est difficile de parler de la face obscure (le risque) de notre passion aux futurs pratiquants et accessoirement … clients, licenciés, adhérents, copains de co-voiturage, futurs racheteurs de notre ex-matériel
Je trouve pas le bon terme mais quelque part il y a une certaine hypocrisie dans tous nos propos. On cherche toujours la paille dans l’œil du voisin en oubliant la poutre qui nous défonce déjà la cervelle.
Notre activité est une activité à risques, non déplaise à certains. La (seule ?) vraie piste d’amélioration de notre chiffres sécurité est le travail sur le comportement humain, sur notre propre comportement vis-à-vis des risques potentiel.
Le problème est le même que pour toute les activités à risques. On a (façon de parler) de la chance que pour nos politiciens et autres technocrates décideurs misent plus sur les chiffres de la sécurité routière plutôt que sur ceux du vol-libre pour influencer leur électorat et fond de commerce. Sinon, cela fait longtemps qu’on aurait droit au même traitement ici que là.
Bonne après-midi,