décro tout seul

Merci pour le témoignage dravier!

Concernant les conclusions à en tirer, je suis globalement d’accord mais avant de penser à changer de secours, je m’interrogerais plutôt sur ma progressivité: l’avantage des wings, c’est que tu peux découvrir tous les risques qu’ils impliquent avant d’y mettre de l’amplitude. La fermeture extérieure en haut de wing, quand t’en a pris l’habitude, ça se gère assez bien. Si t’as été surpris, c’est peut-être que tu es arrivé “trop vite” à une certaine amplitude…

Et concernant le Rogallo je doute assez des 3 avantages énumérés. Et il me semble qu’il y aussi d’autres inconvénients que le prix: sauf erreur, j’ai toujours entendu dire qu’il était plus exigeant au niveau pilotage qu’un secours classique. Bref, très adapté pour les acrobates expérimentés, mais pas forcément pour tout le monde…

OUI,

Mais pour ce qui est des maillons largable, il faut bien penser au systeme pour larguer l’accellero aussi, sinon ca peut faire tout drole. Aussi , d’apres le site high adventure, tous les essais du beamer2 ont été fait sans largage de la voile, donc moi j’en prendrais pas, pour l’instant.

Par contre je ne comprend pas pourquoi on fait pas des systemes comme pour les biplaces, ou le secours vient automatiquement tirer les B ou je ne sais plus quoi, pour affaler la voile apres ouverture …

La voile de base qui s’ouvre au largage de la voile ?

On pourrait en parler, oui, bien sur, mais pour l’instant il n’est pas commercialisé …

Donc il faut attendre encore quelques semaines, et quelques mois pour l’avoir en boutique… Aussi, cela impliquera une nouvelle sellette…

@ mat,

Tu as raison, c’est plus compliqué a piloter qu’un rond qui ne se pilote pas du tout …

Enfin sinon je suis d’accord avec toi, il n’y a pas que des points positifs

Il me semble que profly commercialise déjà un systeme comme celui de RR, mais effectivement, pour l’accélérateur c’est une bonne remarque !

Sinon, je suis d’accord (comme toujours ou presque…) avec Mathieu, ce n’est peut-être pas le secours qu’il faut changer en premier avant les comportements, et j’ose espérer que dravier l’a maintenant bien compris… :wink:

:mdr: :mdr:

Intéressante cette réflexion sur le parachute dirigeable.
A y réfléchir, il me semble aussi qu’un dirigeable peut inciter d’une à tirer le secours, de deux à tirer plus haut.
Tirer plus facilement car tu te dis que tu ne vas pas te retrouver complètement “emporté” par l’aérologie et tirer plus tôt pour bénéficier d’un cône d’évolution plus grand qui permette de rejoindre un terrain “aimable”.
On vole presque tous avec un secours mais nous sommes nombreux pour qui cela ne fait pas partie de nos options de vol. En particulier chez les vieux… Je pense que les jeunes ont plus cette culture là.
Par exemple, je connais un pilote qui s’est battu avec son aile compétition jusqu’à la dernière limite pour se remettre en vol. D’après les témoins, il est sorti à 50m/sol, juste pour pouvoir poser ! Il a pourtant un secours depuis toujours… mais il ne fait pas partie de ses options.

Alors, en attendant qu’on passe tous au “système base”, un Rogallo c’est pas con.

Justement, le débat en vogue, entre l’article de Maeva dans le dernier PMag et les multiples secours aux derniers championnats de France, c’est la banalisation à outrance du secours comme faisant pratiquement partie intégrante des options de vol. La voile part en vrac ? pas grave, hop, secours… J’ai peur qu’on finisse par en trouver les limites.
Je ne dis pas que chercher à dévraquer jusqu’à 50m sol c’est mieux (au contraire), mais il y a peut-être un juste milieu, et quitte à enfoncer une porte ouverte, le mieux serait effectivement d’éviter le vrac, c’est peut-être pas impossible après tout…

Ouaip, j’ai quand même l’impression que c’est pas le secours non dirigeable le problème… 30 secondes de vrac pour ne pas remettre une Golden en vol, y a moyen de mieux investir 1000 € que dans un secours dirigeable, un bon stage SIV peut-être?
Ca me rappelle une arrivée de manche à la Best of, le gars se met dans un vrac irréversible en essayant de sortir de 360 aussi inutiles que non maîtrisés, peut-être qu’un secours dirigeable lui aurait évité de se prendre un mur, un minimum de réflexion et de pilotage lui aurait évité d’avoir besoin du secours…

A propos des secours au CDF, je crois pas que c’était un effet de mode, d’après des gars qui étaient dans les manches c’était juste bien pourri comme conditions!

Encore un autre débat justement… l’intéressé pourra te confirmer qu’il sortait justement d’un siv juste avant son vrac, et mon sentiment partagé avec d’autres, c’est qu’il n’aurait certainement jamais envoyé de gros wings ni sur-piloté s’il n’avait pas fait de stage siv…
Attention, je ne conteste pas l’intérêt du siv, mais dans certains cas (Piwaille avait dit que c’était le sien), il en ressort plus un sentiment d’invulnérabilité et de sur-confiance qui peut amener des comportements risqués qu’on croît (à tort) maîtrisés.

Le truc c’est que tu ne remets pas une Golden en vol : elle s’y remet toute seule.
Comme dans énormément d’accidents, et comme ça a été bien décrit ici, c’est le pilote qui par son activité provoque la cascade d’incidents. Alors, même pas besoin de SIV pour savoir qu’il faut en faire le moins possible.
Mais dans la violence de l’action et de l’environnement “non sécurisé”, quand t’es en vrac va-t-en prendre le dessus sur ta panique qui te hurle qu’il faut à tout prix faire quelque chose et va-t-en arriver à ne pas “piloter”… !
Le bon conseil “quand je suis dépassé et que ça part dans tous les sens, je visualise si j’ai encore du gaz, puis bras hauts symétriques accrochés aux élévateurs avec une position groupée dans la sellette pendant au moins quelques secondes pour voir ce que ça donne”, celui-là personne ne te le fera payer 1000 €.
A partir de là, autant les investir dans un Rogallo (entre autres).

J’ai déjà fait la réflexion sur un autre fil : on ne parle pas assez de l’accidentologie post-SIV…

Je ne parle pas d’effet de mode, je parle de banalisation du secours.
Si tu préfères, on peut parler de banalisation de la prise de risques aux limites, par exemple en se mettant en l’air dans des conditions bien pourries. Je me garderai bien de juger le DE, je pense qu’il avait beaucoup de pression autour de lui pour lancer des manches dans des météos incertaines, mais dans le fond, on peut quand même s’interroger sur cette prise de risque délibérée des pilotes (plusieurs, et pas des moindres, ont choisi de ne pas décoller à certaines manches).

J’ai déjà fait la réflexion sur un autre fil (ou peut-etre celui-là) : on ne parle pas assez de d’abord se mettre bras hauts pour sortir d’un vrac ! :wink:

Par contre, avec les ailes compétition de haut niveau, le secours est devenu totalement une option de vol… C’est même une option obligatoire pour le pilote qui veut jouer dans la cour des grands. On ne peut plus faire un circuit de haut niveau sans avoir complètement en tête les circonstances dans lesquelles faire secours.

Pfff… Je voulais répondre mais je suis d’accord avec tout ce qui s’est dit. Ca va plus du tout ce forum hein! Même plus moyen de se prendre le chou pour des conneries! :mrgreen:

c’est bien pour ça que je parle de banalisation du secours comme option de vol. Même (surtout ?) à haut niveau, le principe est pour le moins discutable, non ?

D’acc pour le coup du stage SIV qui te donne la confiance pour envoyer des trucs hasardeux, c’est comme l’ABS, les premiers à l’avoir en profitaient pour rouler plus vite…
Après je vais faire mon vieux con mais le fond du problème est peut-être l’envie de progresser vite, très vite, trop vite et d’essayer des trucs sans avoir le vécu pour gérer les emmerdes associés. On a eu la semaine dernière une belle démo de Marc à Piedrahita, R07 désintégrée par une putain de turbul, il ne lui a pas fallu plus de 5 ou 6 s pour la remettre en vol hyper propre. Mais bon il a le vécu nécessaire pour cette voile et ces conditions, et un putain de mental par dessus le marché! Pas besoin de secours dirigeable ni de creuser un lac ni de gonfler un matelas pneumatique géant dans le maquis…
Pour Man’s en haute compet le secours est en train de devenir l’équivalent des bacs à gravier de la F1, y a quand même moins de morts qu’au TT…

Ah voui, voui. Mais je suis totalement d’accord. Enfin en ce qui me concerne.

Mais je ne suis pas certain que pour des vrais compétiteurs ce soit discutable. Car ça en revient un peu à remettre en cause le principe même de compétition (moi ça ne me dérange pas…).

Rho, merde, je suis un vieux con moi aussi ! :wink:

c’est quoi le TT sinon ?

Tourist Trophy, la seule vraie façon de faire de la compet moto, tu te loupes t’es mort…