Delta 2 ozone

@ Charognard,

Pour avoir vu l’effet sur la voile de mon copain et la difficulté pour lui de revenir proprement au sol. Il me semble que si on perçoit cette tendance au twist des suspentes hautes des lignes de freins. Il serait certainement pertinent de défaire et refaire toute la pyramide de ligne de frein.

Et aussi de faire remonter l’info à Ozone et aussi à tous les constructeurs dont les lignes de frein créent le même souci. Le pilote de mon anecdote l’a fait mais si il est l’unique ou l’un des rares à le faire, il est probable que le constructeur se dise que cela ne justifie pas la mise en place d’une procédure de confection des drisses et susoentes de lignes de frein plus fiable mais certainement aussi plus coûteuse.

Si tu ne t’en occupes pas tu vas finir comme sur la pièce jointe :mrgreen: et alors à quoi ça sert d’avoir un profil de charognard pour y mettre des rémiges de poulet!

:grat: très très surprenant.

Contrairement à Tsitsi je n’ai jamais eu de voile avec émerillons et absolument toutes ont fait ça. Par contre je n’ai jamais eu de cravate à déplorer à cause des nœuds dans les freins mais je ne doute de rien hein, c’est comme l’ostéo ce truc : t’as un problème aux oreilles? ça vient sûrement des genoux :lol:

Wowo, tu pourrais dire à ton pote que dans un premier temps, si il soigne un peu plus souvent ses drisses de frein pendant ses prévols ça devrait lui éviter les ennuis que tu décris (m’enfin, si votre analyse des causes sont les bonnes. Surtout qu’apparemment ça ne lui est pas arrivé qu’une fois).

(@) Plumocum,

Le pilote en question est quelqu’un de très sérieux et soigneux dans sa façon de pratiquer et cela déjà dès avant même la prévol. C’est aussi un bon pilote qui vole beaucoup avec de belles perfs à la clef. Bref, l’argument que le souci serait le fait de négligences de sa part ne tient pas et dans la mesure ou tu ne le connais pas, relève d’un jugement très partial.

C’est d’ailleurs (toujours) étonnant et interressant à observer, que dès que l’on met en cause un modèle voire une marque pour un détail ou l’autre de sa conception/confection/comportement. On assiste à une levée de boucliers. À croire que l’on attaque les propriétaires en soulevant un problème constaté. Action qui se voudrait avant tout informative voire constructive si elle permet de pointer un problème plus largement constaté et de ainsi faire évoluer le produit pour éviter la reconduction du même souci.

Bon dimanche.

Edit ; Surtout que quand le phénomène se produit, il présente un vrai risque daccident. Qu’à partir de là on peut penser que plus de pilotes (même pilote d’autre voile que la Delta 2) auront été informé/sensibilisé que cela est potentiellement possible et qu’ils éviteront ainsi l’accident. Que l’on aura ainsi dans tous les cas fait quelque chose d’utile.

ha ben si c’est un champion pour faire des clefs justement aussi… :roll:

Il ne s’agit pas de remettre en cause le sérieux de ton pote et comme tu le vois je n’hésite pas à mettre une photo de ma m6 avec un bord de fuite dégueulasse remettant en cause ma réputation sur le forum (et aussi mon soi disant parti pris pour une marque…), mais ce qui est sûr c’est que depuis que j’ai pris conscience de ce vilain défaut sur cette voile particulièrement, je vérifie systématiquement mes drisses à la prévole, et tu sais quoi? Depuis ça n’arrive plus. Alors je me disais que comme tu donnes toujours d’excellents conseils, tu pourrais transmettre à ton pote. Bon, après, vu que c’est un champion, je comprends que ça ne soit pas évident.

Petit ! :roll: :roll:

Dommage que tu termine ton post par un jugement même si présenté comme une note d’ironie à propos d’un tiers que tu ne connais pas.

Sinon le reste de ton post est très honorable puisqu’il fait état que le problème existe et pas que sur la D2. Qu’un dé-vrillage des drisses de frein y apporte une partie de solution.

Je dis partie de solution car dans son cas et à priori aussi dans celui de charognard, le vrillage/toronnage qui crée les brins rigide sur lesquels d’autres suspentes détendues par l’action “oreilles”, viennent s’enrouler pour faire une clef. Ce vrillage/toronnage ne se produit pas sur les drisses de freins mais bien plus haut dans les suspentes supérieures de la pyramide de ligne de frein.

Or, ces supentes ne sont pas, à priori pour ce que j’en comprends, impactées par le vrillage de la drisse de frein. C’est bien pourquoi je doute qu’un émerillons en plus ne changerait rien à l’affaire. Ou encore pourquoi, l’hypothèse peut être soulevé que cette tendance au vrillage/toronnage de ces suspentes hautes des lignes de frein est plutôt liée à un effet mémoire de ces suspentes. Effet qui devient plus prégnant avec le temps, l’usage et l’usure/fatigue de ces suspentes qui en résulte.

C’est vrai qu’il n’est pas beau ton bord de fuite. :stuck_out_tongue:

Salut

je rencontre sensiblement le même problème avec les drisses de frein de ma TALA (surtout la droite) et environ 240h de vol
Torsade juste avant la patte d’oie assez importante, qui me vaux de longues minutes pour enlever les torsades, pourtant j’ai des émerillons.
Drisse de frein, Liros LTC 45+80 + DFL 115
D’après moi c’est un phénomène d’usure, les drisses de frein n’étant pas en tension permanente, elle se rétracte en se torsadant. Pourquoi ça n’arrive qu’à très peut de personne ?
Peut être pas assez de précaution lors du stockage, drisse humide par exemples (vol très proche des nuages, humidité au sol et vol trop court pour qu’elles puissent sécher correctement).
Quoi qu’il en soit, je doit les changer par précaution avant qu’elles ne casse.

Dans le cas que je cite, ce ne sont pas les drisses principales de frein qui posent soucis mais bien les suspentes fines tout en haut des pattes d’oie des lignes de freins, celles qui finissent l’action sur le bord de fuite.

C’est bien pour cela que j’émets l’idée que la présence d’émerillons n’y changerait pas grand chose et que le problème se situe bien au niveau de ces suspentes fines. Crée ou peut-être seulement mis à jour par l’usure due aux heures de vol. Car en effet il y a plein d’ailes qui cumulent les heures de vol sont faire état de ce phénomène ; mon Artik 2 = 500 h, par ex., suspentes A et drisses de frein remplacé sur usure visible (gaine qui part en cou…) et pourtant aucun souci de vrillage sur les suspentes hautes des lignes de frein.

C’est ce constat qui a donné à penser au Pro que j’évoque, que le problème serait sans doute lié à la confection de ces suspentes. Que suivant les fabricant, le mode opératoire n’est pas le même et dans ce cas. Cela pourrait venir de la façon de dérouler la suspente au mètre de sa bobine et de la tendre/maintenir pour coudre les boucles (2 sur ces suspentes hautes) et que c’est cela qui mettrait en “mémoire” dans l’âme de ces suspentes la torsion. Torsion que certainement le temps et les heures de vol vont révéler.

Ce principe peut évidemment s’appliquer aux drisses de frein qui n’étant fixées que d’un côté (au niveau de la 1ère patte d’oie) ont la possibilité de se dé-vriller si on leur en donne la liberté, d’autant mieux avec des émerillons.

D’après le Pro, tous les ateliers de confection suspentes des constructeurs ne fonctionnent pas avec le même soin sur le déroulement des bobines de suspentes car faire plus soigneux que le minimum neccessaire coute forcément plus cher.

Si tel est le cas, il y a tout intérêt de faire remonter (massivement) les récriminations des clients que nous sommes aux constructeurs. Car tant qu’ils peuvent penser qu’il ne s’agit que de quelques cas, non pas de soucis de suspentes (cela ils doivent savoir le pourcentage) mais de clients insatisfaits, ils ne se donneront pas la peine et surtout les moyens pour y remédier. Ils préféreront noyer le poisson avec des argumentaires invérifiables pour la pluparts et faire des gestes commerciaux pour les quelques rares clients têtus et pas décider à avaler les dits arguments.

On voit quand même que des problèmes existent même si pour le moment on ne peut pas parler de pandémie.

Salut,
j’aurais aussi un grain de sel…

1 - Sur ma Peak 3, le problème de la ligne de frein torsadée au-dessus de la pate d’oie est bien plus flagrant à gauche qu’à droite
–> N’y aurait-il pas des émerillons défectueux, Avec des surfaces de contact trop rugueuses ou favorisant meme la rotation dans un sens plutot que dans l’autre. Un remplacement serait à enviager.

2 - Meme avec des émerillons, les torsades ne se défont pas en l’air par cycles de traction. La suspente est trop fine pour cela. Il ne reste qu’à faire tourner 25 fois la poignée autour du poignet en l’air avant de retrouver une vraie pate d’oie…

3 - Les pilotes incriminés surveillent-ils l’absence de rotation de la poignée dans le vent relatif lorsque celle-ci est relachée et libre? C#est vite arrivé…
Certains pilotes mettent un plomb d’un coté de la poignée afin d’éviter les torsades dues au vent relatif…

Salut,

Tu penses donc que ce sont les torsades de la drisse principale qui occasionneraient les torsades des suspentes superieures, deux pattes d’oie plus haut ?

J’ai du mal à visualiser comment cela se peut. :grat:

Si la principale ne torsade pas comment celle du haut le pourrait?

Non, justement même si la principale torsade du fait qu’elle n’est que fixe(ée) du côté de la 1ère patte d’oie et libre du côté poignée (si on la lache) COMMENT pourrait t-elle torsader les suspentes fixées au bord de fuite alors qu’il y a encore des pattes d’oie et autant de pyramides entre, en plus de l’intermédiaire ?

Pour moi il faut que les suspentes fines du dernier étage aient en eux ce besoin de se vriller pour le faire quand la tension disparait.

Alors oui, cela peut être lié au fait qu’elles sont ballottées par le vent relatif et les turbulence quand on fait les oreilles alors qu’elles sont totalement hors tension et que aussi, oui l’usure interne de ses suspentes lié aux heures de vol révèle ce phénomène.

Mais, il me semble quand même interressant de constater que toutes les voiles même qui ont beaucoup volé, ne sont pas concernées. Ce qui me paraît témoigner que, soit c’est la qualité intrinsèque du type de suspente utilisé ou la qualité du process de confection des dites-suspentes qui pourrait être mis en cause voire même un mix des deux.

C’est un peu comme avec les tissus, tous ne se valent pas et le comment ils sont travaillé/utilisé lors de la confection de nos voiles, peut atténuer ou au contraire augmenter les différences de qualité intrinsèque existante.

Bien sur !
Les suspentes fines de l’étage supérieur se vrillent beaucoup plus facilement que la drisse de frein principale qui est de par son diamètre bien plus rigide.
Je fais très attention au moment de la pré-vol à ces pattes d’oie … et d’ailleurs tout le monde devrait faire attention. J’ai prété mon aile à un ami qui m’a dit que mes freins etaient réglés beaucoup trop courts ! La raison etait celle-ci. Bien heureux qu’il n’y ait pas eu de pépin.
BRUNO

Comment une suspente tenu d’un bout à l’autre (entre l’aile et la suspente principale donc) peut-elle se vriller ??
Comme l’a dit wowo je peux concevoir qu’elle se vrille légèrement dans certain cas mais la remise en tension devrait la remettre correctement il me semble.

c’est la force de Coriolis: c’est bien connu.

:pouce: Scheebe, qui r

C’est exactement cela ; Comment les suspentes du dernier étage de la pyramide fixé d’une part au bord de fuite et d’autre part à une patte d’oie dont le brin principal n’est qu’une suspente d’un autre étage de la pyramide, reliée elle-même à une autre patte d’oie. Comment cette suspente du dernier étage peut-elle se voir torsadée.

Observez votre pyramide de frein en l’air ou voile au sol (à plat) essayer de simuler en tournant la commande, ou encore faite vous une mini ligne de frein avec 3x3 suspentes haute fixé à ce que vous voulez qui représenterait les suspentes hautes sur un bord de fuite. De l’autre coté de ces 9 brins fixé 3 par 3, vous fixé un brin principale de chacun de ces 3 ensembles à un autre brin. Vous vous retrouvez avec 3 brins que vous fixez sur un dernier brin qui représente votre drisse de frein. Vous constaterez que vous pouvez tournez sur elle même autant que vous voulez et à moins d’enrouler tout le bord de fuite, il n’y a aucun moyen de torsader les suspentes supérieures et à peine les suspentes intermédiaires et encore que juste au-dessus de leur patte d’oie inférieure.

Donc, d’après moi, le vrillage tout en haut des lignes de freins au niveau du bord d’attaque ne peut pas résulter que de (ou même pas du tout) des tours éventuels de la drisse principale. C’est bien pourquoi, je pense que ce n’est pas l’absence d’émerillons qui est en cause.

Je ne demande qu’à à ce que l’on m’explique le contraire.

“qui r” du post précédent doit se lire ; “oui,” :tomate:

Sinon pour imager ma réflexion, en prenant pour exemple le plan de suspentage d’une Artik 4 (c’est ce que j’ai trouvé de plus clair sur Google) ;

https://media.joomeo.com/large/54ac3ea2a2b78.jpg

Comment le fait de tourner la drisse principale (BR Main) pourrait jouer sur les suspentes du dernier étage (par exemple ; BR 12, BR 11, etc.) pour en faire des torons rigides sur lesquels les autres suspentes détendues du fait des oreilles, viendraient s’y enrouler pour faire une (ou des) clef(s) ?

Cela me parait tout simplement impossible et plus j’y réfléchi, plus je pense que l’hypothèse du Pro comme quoi c’est un problème de fabrication des suspentes hautes de freins accru par l’usure due au temps de vol voire du pliage/rangement, qui est en est la (les) causes. Ou peut-être un lot de bobines de ces suspentes, mal fabriquée et/ou enroulées.

D’accord avec ton raisonnement.

j’avais déjà entendu cette explication, mais je n’arrive plus a me rappeler ou et quand ? :grat: