Dans le cas que je cite, ce ne sont pas les drisses principales de frein qui posent soucis mais bien les suspentes fines tout en haut des pattes d’oie des lignes de freins, celles qui finissent l’action sur le bord de fuite.
C’est bien pour cela que j’émets l’idée que la présence d’émerillons n’y changerait pas grand chose et que le problème se situe bien au niveau de ces suspentes fines. Crée ou peut-être seulement mis à jour par l’usure due aux heures de vol. Car en effet il y a plein d’ailes qui cumulent les heures de vol sont faire état de ce phénomène ; mon Artik 2 = 500 h, par ex., suspentes A et drisses de frein remplacé sur usure visible (gaine qui part en cou…) et pourtant aucun souci de vrillage sur les suspentes hautes des lignes de frein.
C’est ce constat qui a donné à penser au Pro que j’évoque, que le problème serait sans doute lié à la confection de ces suspentes. Que suivant les fabricant, le mode opératoire n’est pas le même et dans ce cas. Cela pourrait venir de la façon de dérouler la suspente au mètre de sa bobine et de la tendre/maintenir pour coudre les boucles (2 sur ces suspentes hautes) et que c’est cela qui mettrait en “mémoire” dans l’âme de ces suspentes la torsion. Torsion que certainement le temps et les heures de vol vont révéler.
Ce principe peut évidemment s’appliquer aux drisses de frein qui n’étant fixées que d’un côté (au niveau de la 1ère patte d’oie) ont la possibilité de se dé-vriller si on leur en donne la liberté, d’autant mieux avec des émerillons.
D’après le Pro, tous les ateliers de confection suspentes des constructeurs ne fonctionnent pas avec le même soin sur le déroulement des bobines de suspentes car faire plus soigneux que le minimum neccessaire coute forcément plus cher.
Si tel est le cas, il y a tout intérêt de faire remonter (massivement) les récriminations des clients que nous sommes aux constructeurs. Car tant qu’ils peuvent penser qu’il ne s’agit que de quelques cas, non pas de soucis de suspentes (cela ils doivent savoir le pourcentage) mais de clients insatisfaits, ils ne se donneront pas la peine et surtout les moyens pour y remédier. Ils préféreront noyer le poisson avec des argumentaires invérifiables pour la pluparts et faire des gestes commerciaux pour les quelques rares clients têtus et pas décider à avaler les dits arguments.
On voit quand même que des problèmes existent même si pour le moment on ne peut pas parler de pandémie.