Dernier vol avant la nuit

Alors?
quelques mois plus tard, qu’en penses-tu?
As-tu repris ta voile? :wink:

Il est peut être devenu écrivain !

Trés bon récit. Merci pour cette bouffée d’oxygène.

Ca me change de la “pornographie intimiste” gerbée en permanence sur tous les canaux par cette genération “nouvelle star”.

J’ai un ami qui dit souvent que le parapente est un sport de con (il en fait lui aussi). Il n’a pas tort. Entre Tarzan et un parapentiste, quelle différence ? On reste suspendu, le corps plus ou moins exposé. Tous les sports sont plus ou moins cul-cul, quand on les regarde d’une manière clinique.

Je suis bien d’accord avec toi Thibaud quand tu dis : “Vol libre à ce que l’on dit, il ne l’est pas vraiment. Ce n’est finalement pas le parapentiste qui décide de son itinéraire dans les cieux, il ne fait que grappiller des cheminements compliqués dans les miettes de ce que la météo et l’orientation des reliefs lui permettent.”

Le parapentiste est un poulpe, une méduse dont les attributs se rétractent par moment dans un environnement chaotique avec une possibilité d’action ridicule.

J’ai mis longtemps avant de prendre de l’altitude à cause de ça. On se sent vite impuissant. Aucun être humain n’aime être ballotté contre son gré (sauf dans les manèges mais le circuit est défini, donc la trajectoire est maîtrisée)

Alors après, il y a l’entrainement, des techniques mentales etc

Et je ne pense pas que tu avais ce sentiment quand tu faisais du planeur. Car ça va vite. Et ça change beaucoup de choses.

Et il y a quand même un bon paquet de parapentistes qui parce qu’ils ont une voile un peu perfo, pensent piloter un planeur. Il n’en est rien. Ca ne sera jamais le cas.

Bref, cette vitesse ridicule du parapente est source de malentendus et de désillusions.

PS : Dans ton récit tu parles (très bien) de La Réunion. Je rajouterai que c’est complètement surfait. En effet, on n’y vole pas en dynamique, les thermiques sont étroits et faiblards, on rase la canne souvent pour tenter de tennnnir! On dit que les km comptent triple là-bas, c’est totalement vrai. Enfin, de mon expérience, on est très loin du paradis pour vol libre que l’on a coutume d’entendre. Mais c’est beau, les gens sont sympas, la vie est agréable etc

ben non … il n’est pas devenu écrivain … il bosse toujours au même endroit !
et à ma connaissance, il n’a pas pas revolé … en parapente !

M’enfin il viendra en parler s’il en a envie !

Un bien beau texte. J’ai même pas escroqué mon employeur pour le lire en entier, je suis à mon compte, j’ auto-finance mes heures de glande…

Un portrait très juste d’une activité qui peut vite virer à l’addiction si l’on y prend pas garde. Avec un petit problème quand même, voler moins, c’est voler moins bien, donc c’est une spirale pour perdre la maîtrise (excuse ce raccourci prétentieux) et par la même le plaisir des bons vols…

Hop, la grisaille me donne un peu le temps de déterrer ce sujet. A première vue, je ne suis toujours pas devenu écrivain et je continue de passer mes heures devant un écran pour la gloire de mon employeur préféré :bang: .

Depuis mes dernières pérégrinations Réunionnaises, j’ai effectivement revolé, et pas qu’un peu. Je n’osais pas revenir sur le forum pour faire part de mon expérience, car j’ai honte de l’avouer mais je me suis mis au motorisé polluant et je crains un peu les Ayatollahs du vol « libre ».
Revenir ici me donne un peu l’impression de débarquer au milieu d’une réunion des alcooliques anonymes avec une bouteille de Vodka à la main. C’est choquant (pour vous), rigolo (pour moi), mais j’ai intérêt à savoir courir très vite.

Voilà maintenant six mois je me suis mis à l’ulm. Non, pas celui qui vu de loin ressemblerait à un delta sous lequel on a accroché un gros ventilateur.
Je vole sur des trucs qui sont en fait des avions, mais j’ai pas le droit de le dire car je m’attire les foudres des deux mondes. L’aviation légère qui nous prend pour des hippies sans respect ni discipline, parce que l’avion, môoossieur c’est du sérieux. Et le monde de l’ulm qui nous prend pour des frustrés qui dénaturent le noble loisir du pilotage de campagne accroché à deux tubes de tôle.

http://lh6.ggpht.com/_8jK5ObuCmDQ/TUVAqqzOYKI/AAAAAAAAA4I/8TiTYhpiTZ4/s800/DSC_0399.JPG

Enfin bref, moi je pratique ce qui s’appelle réglementairement de l’ ULM Multiaxes. Je n’ai qu’une petite quarantaine d’heures dans les plumes, je ne suis donc qu’un oisillon. Mais comme je viens tout juste de terminer mon cursus de formation, l’oisillon vient de tomber du nid en réalisant qu’il à encore beaucoup de choses à apprendre (notamment que le félin qui s’approche sans bruit, toutes griffes dehors, n’est pas vraiment pote).

Je n’aurais pas l’audace de gloser plus sur l’ulm, qui est un loisir que j’adore et pour lequel je ne regrette vraiment pas d’avoir stoppé le parapente. Je dresserais juste une petite liste des différences qui m’ont marqué entre ses deux disciplines.
Globalement, dans les deux cas, on vole et c’est vraiment le cœur du truc. C’est de ça que la passion se nourrit, même si les modalités et les contraintes sont différentes.
La logistique pour aller voler n’est pas du tout la même. Il est hors de question de mettre un ulm dans son sac à dos pour aller décoller d’une montagne. Par contre, l’ulm partage avec le parapente cette liberté de pouvoir décoller et se poser n’importe où sous réserve d’avoir l « accord du propriétaire du terrain». Ce qui nous permet d’aller se poser dans la montagne pour manger le pic-nic. (il faut quand même trouver un alpage suffisamment plat, bien orienté par rapport au vent, avec au moins 100-200 mètres de long, vu le prix de nos machines on ne joue pas trop souvent à ça).
La technicité pour voler n’a rien à voir. Manœuvrer un avion est sans conteste beaucoup plus difficile que « piloter » un ulm, du moins pour accéder à l’autonomie (savoir décoller, gérer un vol en sécurité, se poser). Il m’a fallut quinze heure pour arriver à maitriser l’arrondi en ulm (tandis qu’en parapente, je me suis toujours posé ou je voulais, sans me poser de question et dès la fin de mon stage init). Globalement les conséquences des erreurs de pilotages peuvent être beaucoup plus lourdes en ulm qu’en parapente. A regarder les stats d’accidentologie, se balader dans de la tôle cassantes, à plusieurs centaines de km/h, avec des réservoirs d’essence qui ne demandent qu’à brûler montre que le loisir ne pardonne pas si souvent que sur les voiles molles.
Le prix du loisir n’a rien à voir. A l’époque tout juste sorti de mes études, j’avais trouvé que le parapente était un sport de riche, vu le prix du matos, des stages. Je me trompais ! Aujourd’hui j’ai dépensé largement le prix d’un stage, d’une voile et d’une sellette neuve, d’un parachute et des accessoires courants, rien que pour ma formation. A 100 euros de l’heure, et pour une quarantaine d’heure, le calcul est vite fait. Sans compter qu’au bout de tout ça, l’ulm impose quasiment de fait d’être propriétaire de sa machine (les prix du neuf s’étagent entre 50 000 et 150 000 euros tandis que le marché de l’occasion reste très cher).
Après la pratique en elle-même diffère pas mal. Ce qui est compliqué en ulm c’est surtout d’atterrir, le reste est assez facile. En vol, on ne pilote pas beaucoup, on navigue. Pas vraiment le temps (ni d’intérêt) d’enrouler le thermique qui traine à 200 km/h, on a beaucoup d’autres trucs à gérer. La radio avec les zones contrôlées, le cheminement prévu (on se retrouve très vite en territoire inconnu, il faut avoir potassé ses cartes), maintenir le niveau de vol et le cap, gérer les paramètres du moteur, etc… Malgré tout ça et contrairement à l’avion (le vrai, celui avec tout plein de règles) on passe 90% de notre temps à regarder le paysage.
Enfin bref, on vole et c’est que du bonheur :vol:

Comme on dis tjs, peu importe le flacon pourvu qu’il y ait l’ivresse !

Si pour toi cela est un moyen de voler et que tu te sens plus en confiance, alors c’est super

Je trouve tjs dommage qu’il y ait de la ségrégation au sein d’un même sport, avec souvent pour point de mire l’idée de l’éthique ou des considérations écolo-debilo. On opposait (un peu moins maintenant ou bcp de gens sont pluridisciplinaires) souvent les skieurs de rando et le skieurs de stations. Comme si le randonneur avait une empreinte nulle sur la nature et l’autre était un consommateur de la montagne…

Finalement, skating, ski de rando, ski de piste, le plaisir est tjs le même celui de glisser sur la neige.

Les motivations du vol sont quand même souvent les mêmes que ce soit en avion, parapente, ou autre

J’adhére totalement!
Même si perso ça ne me fait pas, mais alors pas du tout rêver …

chacun son truc

je ne suis surement pas pour cette “ségrégation”, mais a mon avis il y a quand meme une grande différence entre justement des sports tel le ski de piste et le ski de rando!
dans le premier cas le plaisir est effectivement dans la glisse, alors que le deuxieme integre des facteurs d’analyses du temps, du relief, la neige, la route a prendre,… bref la difference nest pas (ama) “l’empreinte nulle sur la nature” (qui ne l’est pas, ms il est incontestable que entre celui qui monte en voiture avec ses skis de rando a un “bagage ecologique” inferieur a celui qui en plus cottise le fait de construire des remontees et de les faire tourner) mais effectivement une question de mentalité. L’un va effectivement “consommer” la montagne (le plus de decentes possible) et l’autre fera une descente, son plaisir n’est donc surement pas que dans la glisse (d’ailleurs si ça le serai, il serait bien con de ne pas utiliser des remontees!).

enfin je dis ça, non pas parce que je suis anti-ski, au contraire! mais parce que ça m’enerve de voir des commentaires ou l’on pretend que c’est la meme chose et les “méchants écolo-débilo” donnent mauvaise conscience aux “consommateurs de la nature”.

pour finir sur les avions, c’est a mon avis le meme genre de raisonement. Je n’ai jamais piloté un avion, mais je pense que cest effectivement comparable a la situation avec le ski et le ski de rando. Après, justement, je ne vais pas juger le mec qui vole en avion en le montrant du doigt, meme ça m’intrige ces machines volantes. Mais c’est sur que ce qui m’interesse dans le parapente est dans sa simplicité et dans le fait de devoir a tout prix (essayer de) comprendre ce qui se passe dans la nature pour etre en securité et pour faire des vols plus long.

Après il y a aussi une logique économique.

Je pense que si j’étais plein au as, je me gênerai pas pour tester une fois une dépose hélico et de piloter un avion…

Encore une fois, je pense qu’aujourd’hui de plus en plus de gens sont pluridisciplinaire et se posent en consommateur de la montagne quand il y a des super conditions de neige et qu’on peut enchainer 10000m de D- dans la journée, et ensuite peuvent aller randonner quand ca vaut pas le coup d’aller en station.

Après cela concerne en effet les gens qui vont en station pour faire du hors piste et qui ont un vrai bagage de montagnard. Celui qui va faire ces 5 journées de ski de piste par an est dans une tout autre catégorie.

:coucou: content d’avoir de tes nouvelles !

moi ces “ulm” ça me botterait vraiment bien (si j’avais la tune).
Pour se jeter une tite rot’ à 200km/h pour aller aire un plouf à goudron sans craindre la :police: (ou alors :mdr: la tronche du radar).

the bémol (hors la tune que ça représente :affraid: ) : la charge utile : 2 pax, sans nos gros sac … du coup ça limite vraiment l’intérêt pour partir en vacances en famille ou pour aller chercher le :soleil: là où il est

C’est n’importe quoi mon Piwi : si tu te fais une virée en avion vers la cote d’azur, t’en auras rien à cirer de ton toumou, t’auras plus dans la tête de te faire le litoral au moteur que te faire chier à trouver un mec pour te remonter au déco.

J’ai un collègue un rien nanti qui avait abordé les sports aériens par le planeur. Mais bon, devoir se pointer à 8 plombes du mat pour sortir la boiserie, glander la journée à attendre son tour et finalement boucler un déco/atterro en fin de journée, ça l’a rapidement gavé, il est rapidement passé à l’ULM.

Trois axes évidement, il allait pas non plus se mettre en l’air sur un mécano-bricolage. Mais bon … on se traine en ULM, avec le train fixe, les pistes en herbe et tout ça. Il est donc passé à l’avion, le vrai, avec un moteur d’un autre age, un plein qui se calcule en gallons et une vitesse en noeuds.

Une fois le brevet en poche il s’est cherché un bac, mais bon pas une aile haute, fallait de la vitesse, du train rentrant … finalement il s’est acheté ça :

http://cdn-www.airliners.net/aviation-photos/photos/2/6/9/1133962.jpg

Biplace cote-à-cote, ailes basses, train rentrant, Moteur Lycoming 4 cynlindres et quasiment autant de cylindrée, 230 kts en VNE et ça se construit en kit dans un garage. C’est suffisant aussi pour se choper une bonne petite crise cardiaque et je sais de quoi je cause, parce que c’est là-dedans que j’ai fait la mienne (j’ai jamais su refuser quand on me proposait honnêtement de faire le con). Depuis pour moi, aviation, ulm, planneur, je peux oublier … il me reste le vol libre. Tout l’inverse de Thibaud quoi.

Voici une petite vidéo ou, tout à la fin, on voit mon collègue dans ses oeuvres :

http://vimeo.com/3085658

Ca trace un petit Glasair, hein.

Vu de l’intérieur ça donne à peu près ça :

http://www.youtube.com/watch?v=1mCNut9NMQU

J’aime assez la différence de vitesse avec le petit Cessna sur la fin. Tu comprends, mon Piwi, pourquoi t’en auras plus rien à caller de ta bache si tu descend à Nice avec un truc pareil.

A mon humble avis , il ne faut jeter la pierre et ne dénigrer surtout aucune activité : elles offrent toutes des possibilités différentes souvent inaccessibles au autres.

  • On peut aller grimper avec un parapente à pas cher sur le dos et décoller presque n’importe ou ou… à condition que cela ne soit pas trop loin pour y aller à pied et que la météo soit bonne.

  • On peut commencer à voyager loin en ULM sans autre moyen de transport… et même en couple… mais pas en famille et la logistique n’est pas la même.

  • On peut tout faire en avion… même avec des conditions météo moyennes mais c’est beaucoup plus cher et contraignant…

  • Le nageur va sur l’eau tout nu…

  • le plongeur va sous l’eau… mais lourdement équipé

  • Le randonneur écolo-équitable qui part faire un trek au Népal… en avion avec des vètements high-tech 100% synthétiques fabriqués en chine… Il sera monté au camp de base dans un taxi non catalysé…

  • Etc…

En fait peut importe l’activité, ce qui compte c’est de pouvoir la pratiquer… et ce que l’on en fait et comment. :wink:

Le grand chef m’a demandé de revenir faire coucou par ici.

Ben coucou alors :mrgreen:

Il s’est passé pas mal de choses depuis ma dernière visite ici.

Déjà j’ai terminé ma formation, j’ai toutes les certifications qui vont bien tamponnées sur le papier (le brevet, le droit de causer dans la radio, d’emmener des gens, toussa).
Puis après c’est posé le vrai problème de l’ULM. Pour voler, il faut être propriétaire de sa machine (sachant que neuf, ça coûte entre 70k€ et 100k€ ces trucs là). En général ça ce loue pas.
Au début j’avais trouvé une combine pour louer. Malheureusement, ça n’a pas duré.

Depuis je reprenais des heures de cours pour ne pas perdre.

La dernière nouvelle en date, c’est que ça y est je suis pauvre. J’ai changé de boulot pour travailler plus et gagner moins. En plus, les maigres économies que j’avais je les ai dilapidé dans un énorme chèque (genre 2 ans de salaire de mon ancien boulot).

Mais me voilà officiellement pilote et propriétaire de ça :
(c’est pas vieux, ça date de dimanche dernier)

http://xx-ailes-ulm.com/wp-content/gallery/appareils/pioneer_007.jpg

Si si, c’est bien le mien à moi. Vous pourrez me maudire tandis que je vous nargue au dessus de la couche d’inversion.

:trinq: C’est bô ! … alors si tu as besoin d’un passager pour te tenir la thermos et te servir le café en vol lorsque tu viens voler dans le sud… je veux bien te dépanner ! 8)

Notes bien, c’est juste pour aider hein… :mrgreen:

karma+

bon … reste le blème c’est que ce machin ça peut vraiment pas servir aux potes pour aller faire une rot’ à gourdon :bang:

:bravo: :bravo: :vol: :vol: :bravo: :bravo: :vol: :vol: :bravo: :bravo:

Une simple question.

J’ai volé 4 fois en ULM avec Corinne, un pendulaire très sympa qu’elle était capable de poser n’importe où.

http://soyeuse.free.fr/2008/808/22/665.jpg

Au refuge Mayères, sous la Pte Percée (Aravis)

http://soyeuse.free.fr/2008/808/22/ag/9824.jpg

Décollage de la bestiole.

http://soyeuse.free.fr/2007/709/23icare/4972.jpg

Coupe Icare, vol parmi les Mongolfières.

Un pendulaire est composé d’un chariot, qu’on peut transporter sur une remorque à motos, et d’une aile delta qui est démontable mais qu’on peut aussi transporter montée dans une remorque spéciale.
Par rapport au tri-axe, on perd des performances mais on gagne de la maniabilité.

Pour la maintenance, le moteur Rotax bicylindre en tandem s’entretient comme un moteur de moto, c’est très simple et à la portée de tous les mécaniciens un peu dégourdis.
A l’examen - j’ai fait de la maintenance sur l’ULM de Corinne - on s’aperçoit que tout est assez rustique, gage de fiabilité.

Le plus gros inconvénient de l’engin c’est le bruit. Le plus gros avantage, par rapport au parapente, c’est qu’avec le moteur on peut passer dans des zones très moisies, je me rappelle un dégueulant sévère devant les Dents de Lanfon qui nous avait fait perdre plus de 100m en quelques secondes, il arrive aussi qu’on serre un peu les fesses.

Au retour de son voyage au Maroc, Corinne était montée à près de 4000m pour vérifier qu’il n’y avait pas de cunimb dans le ciel, avant de plonger dans l’épaisse couche de stratus à l’approche de Malaga, pour sortir à 100m au-dessus de la mer. Lire ses récits (en anglais mais je les ai traduits) met bien dans l’ambiance.
Toute une époque.

Je pense que quand on n’a pas les moyens de voler en avion, l’ULM est un moyen merveilleux pour voler à un coût raisonnable. Je suis toujours partante pour faire le lest et les photos… avec en “plus” mon excellente connaissance de la mécanique, fruit de 10 ans de compète en moto.

Salut et fraternité*

Et moi qui croyais bêtement que l’ULM c’était CAVOK obligatoire.

comme y a pas si longtemps le survol d’un relief c’était 150m obligatoire, comme rouler sur autoroute ces 130 maxi comme on doit s’arreter au feu orange …