La question était, descente aux oreilles, jusqu’où ? Une oreille ouverte, une fermée, est une manière de poser que je j’utilise peu dans l’année, essentiellement l’été, en milieu de journée en vallée de montagne comme pas exemple à Castejon de Sos. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un site des Pyrénées Espagnoles, où la brise peut être assez atomique, mais où l’on peut faire de beaux vols dans des thermiques puissants et larges.
Wowo, Marc
Je n’avais pas envisagé la dangerosité du procédé, au contraire, j’y trouvais un petit côté rassurant car les mouvements de yoyo sont plus faibles que voile totalement ouverte. Je n’utilise qu’une oreille, car ainsi la vitesse de descente est plus lente qu’avec les deux, et j’ai l’impression, visiblement infondée, que ma voile est plus solide par augmentation de la charge alaire.
Comme en presque 25 ans de pratique, je n’ai jamais eu de sketch dans cette configuration, ni roulé-boulé, pas plus que roulé-vautré, mon sentiment de sécurité est accentué par l’absence de “dégâts”.
Là où je vole principalement, c’est à dire en plaine, même s’il y a de forts déclenchements qui pourrissent l’attéro, j’atterris voile ouverte, debout dans la sellette et jamais avec une ou deux oreilles.
Merci de vos réflexions à tous les deux, je ferais en sorte de changer ma technique si la brise est forte.